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GUERRES EN ITALIE.

DU LIVRE DIX-NEUVIÈME.

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Tableau du monde vers la fin du dix-huitième siècle. - Convocation des états - généraux. - Formation de l'assemblée nationale en assemblée constituante. Le roi accepte l'acte constitutionnel. Traité de Pilnitz. Assemblée législative. Déclaration de guerre contre l'Autriche, la Prusse, le roi de Sardaigne. — Attaque de la Savoie, du comté de Nice, de Genève. - Les Prussiens repoussés au camp de la Lune. Armée des Alpes. Armée d'Italie. Neutralité de Gènes, de

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la Toscane, de Venise. Réunion à la coalition de Rome, Naples, la Corse. L'armée française se soutient dans les Alpes et dans le comté de Nice. - Plan d'une fédération de la part de quelques députés, pour marcher contre la convention. Il est adopté dans le Midi. On s'arme à Bordeaux,

Cette dernière ville est assiégée.

Marseille, Lyon.
Les Piémontais sont

sur le point de reprendre la Savoie. Les Marseillais étaient déjà entrés dans Avignon. - Le général Kellerman repousse les Piémontais sur les Alpes. — Le général Carteau fait repasser la Durance aux Marseillais, les suit et entre dans Marseille. Toulon ouvre ses portes aux Anglais et aux Espagnols.

prise.

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La ville de Lyon est

Siége et prise de Toulon. Avantages rem

portés par le général Massena dans le comté de Nice.

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DES GUERRES

DES

GAULOIS ET DES FRANÇAIS EN ITALIE,

DEPUIS BELLOVÈSe jusqu'au trAITÉ D'AMIENS, EN 1802.

Jere PARTIE.

LIVRE DIX-NEUVIÈME,

DEPUIS la mort de Louis XV jusqu'à celle de Louis XVI.

Du 10 mai 1774 au 2 pluviose an 1er (22 janvier 1793).

Nous voici enfin arrivés à cette partie de l'histoire où il serait prudent de s'arrêter..... Peut-être faudrait-il laisser à des historiens éloignés du temps où nous vivons, le soin pénible et dangereux d'en écrire les événemens ; loin du tumulte des passions et de la présence

des témoins, ils y apporteraient peut-être moins de prévention, et plus de courage..

Des malheurs publics, des infortunes particulières, sont nés une multitude d'intérêts, de souvenirs, de haines, de préjugés, qui subsistent encore, et qui rendent difficile l'histoire de la révolution française.

Déjà une foule d'écrivains de toutes les classes, de tous les partis, acteurs ou spectateurs, persécuteurs ou persécutés, ont écrit sur la révolution, et aucun n'a vu les événemens du même œil; nul ne leur a assigné les mêmes causes selon qu'ils ont été différemment agités, ils ont altéré la vérité de différentes manières; les uns par l'envie de flatter, ou de dénigrer les gouvernans et leurs. agens; les autres parce qu'ayant perdu tout courage, ils ont cessé de prendre intérêt à la chose publique, qu'ils ont regardée comme le patrimoine des factions.

A la vérité, les faits militaires sont peutêtre un peu moins exposés aux passions et aux fictions. Cependant comment s'assurer de la véracité de ceux qui les ont fait connaître, et qui souvent ne sont pas d'accord entre eux? On sait avec quel soin, pendant la guerre révolutionnaire, on exagérait nos victoires, et on

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