La versification française et ses nouveaux théoriciens: les règles classiques et les libertés modernes |
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... Racine et le vers de V. Hugo ; il y faut joindre un troisième terme de comparaison , le vers « déca- dent » . Un écrivain qui traite les questions de littéra- ture avec la hauteur d'esprit du philosophe et le sens délicat de l'artiste ...
... Racine et le vers de V. Hugo ; il y faut joindre un troisième terme de comparaison , le vers « déca- dent » . Un écrivain qui traite les questions de littéra- ture avec la hauteur d'esprit du philosophe et le sens délicat de l'artiste ...
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... Racine , et même dans Boileau , la rime a pour prin- cipal caractère la variété et la simplicité elle ne pro- cède pas du parti pris , ce n'est pas l'esprit de système qui l'impose ; elle sort librement de la pleine richesse de l ...
... Racine , et même dans Boileau , la rime a pour prin- cipal caractère la variété et la simplicité elle ne pro- cède pas du parti pris , ce n'est pas l'esprit de système qui l'impose ; elle sort librement de la pleine richesse de l ...
Page 53
... Racine ; avec rieur , dans V. Hugo ; avec cœur , dans Augier . Molière , cependant , lui a donné pour rime correspondante feu , dans l'Ecole des femmes1 . Cette fois , ce n'est plus l'oreille qui réclame , c'est l'or- thographe qui ...
... Racine ; avec rieur , dans V. Hugo ; avec cœur , dans Augier . Molière , cependant , lui a donné pour rime correspondante feu , dans l'Ecole des femmes1 . Cette fois , ce n'est plus l'oreille qui réclame , c'est l'or- thographe qui ...
Page 55
... Racine a donc pu dire : Par quel charme , oubliant tant de tourments soufferts , Pouvez - vous consentir à rentrer dans ses fers ? ( Andromaque , I , 1. ) L'ancienne prononciation faisait sonner , à la fin d'un certain nombre de mots ...
... Racine a donc pu dire : Par quel charme , oubliant tant de tourments soufferts , Pouvez - vous consentir à rentrer dans ses fers ? ( Andromaque , I , 1. ) L'ancienne prononciation faisait sonner , à la fin d'un certain nombre de mots ...
Page 59
... Racine : Et dès les premiers pas se laissant effrayer Ne commande les Grecs que pour les renvoyer ... — Et de quelque disgrâce , enfin , que vous pleuriez , Quels pleurs par un amant ne seraient essuyés ? ( Iphigénie , ac . I , sc . è ...
... Racine : Et dès les premiers pas se laissant effrayer Ne commande les Grecs que pour les renvoyer ... — Et de quelque disgrâce , enfin , que vous pleuriez , Quels pleurs par un amant ne seraient essuyés ? ( Iphigénie , ac . I , sc . è ...
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La Versification Française Et Ses Nouveaux Théoriciens: Les Règles ... Charles Aubertin No preview available - 2018 |
Common terms and phrases
accents allitération anciens Andromaque assonances atones Baïf ballade Banville Becq de Fouquières Boileau brèves cadence césure chansons chant classique Clément Marot combinaison compose consonne D'Eichthal décasyllabe désinences différence diphtongue dix-septième siècle élidé exemple Fontaine Gramont Guyau hémistiche hiatus l'accent tonique l'alexandrin l'assonance l'autre l'e muet final l'élision l'emploi l'enjambement l'harmonie l'octosyllabe l'ode l'oreille l'une l'usage labes langue latin licences mélodie ment mesure métrique moderne Molière monosyllabes mots moyen âge nombre pantoum pensée place pluriel poésie populaire poète poétique premier pronom prononciation prose prosodie qu'un quatrain Quicherat Racine raison régulière repos de l'hémistiche rime riche rimes croisées rimes féminines rimes masculines romantique rondeau Ronsard rythme rythmique saint second seizième siècle sens sentiment seul sextine sixième syllabe sonnet sonorité souvent stance strophe substantif suivant Sully Prudhomme syllabe accentuée syllabes syllabes atones syllabes toniques tercet terminaisons Théodore de Banville tion Tobler verbe VERSIFIC versification française Victor Hugo voyelle initiale
Popular passages
Page 302 - Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras, conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été ; Parle-lui tous les jours des vertus de son père ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère.
Page 236 - L'aigle pressant ses flancs timides, L'arrachait aux champs paternels ; Et, sourd à la voix qui l'implore, II le jetait, tremblant encore, Jusques aux pieds des immortels. Ainsi quand tu fonds sur mon âme, Enthousiasme, aigle vainqueur, Au bruit de tes ailes de flamme Je frémis d'une sainte horreur ', Je me débats sous ta puissance, Je fuis, je crains que ta présence N'anéantisse un cœur mortel, Comme un feu que la foudre.
Page 287 - Si du crime d'Hélène on punit sa famille , Faites chercher à Sparte Hermione sa fille. Laissez à Ménélas racheter d'un tel prix Sa coupable moitié dont il est trop épris. Mais vous , quelles fureurs vous rendent sa victime ? Pourquoi vous imposer la peine de son crime ? Pourquoi, moi-même enfin me déchirant le flanc, Payer sa, folle amour du plus pur de mon sang ? Que dis-je?
Page 195 - Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour? O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés...
Page 301 - Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix , Souffrez que j'ose ici me flatter de leur choix , Et qu'à vos yeux , seigneur, je montre quelque joie , De voir le fils d'Achille et le vainqueur de Troie. Oui , comme ses exploits...
Page 289 - Je ne me soutiens plus : ma force m'abandonne. Mes yeux sont éblouis du jour que je revoi, Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi.
Page 274 - J'erre, et, les yeux remplis d'un mirage vermeil, J'écoute l'eau qui rêve en son tiède sommeil. Moi-même j'ai mon rêve et mon demi-sommeil. De féeriques sentiers s'ouvrent sous les feuillages : Les uns, en se hâtant vers le coteau vermeil, (Ondulent transpercés d'un rayon de soleil ; Les autres indécis, contournant les rivages. Foisonnent d'ombre bleue et de lueurs volages.
Page 224 - J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs, Salut, champs que j'aimais ! et vous, douce verdure ! Et vous, riant exil des bois ! Ciel, pavillon de l'homme, admirable nature, Salut pour la dernière fois ! Ah ! puissent voir longtemps votre beauté sacrée Tant d'amis sourds à mes adieux ! Qu'ils meurent pleins de jours, que leur mort soit pleurée, Qu'un ami leur ferme les yeux...
Page 67 - Déplorable Sion, qu'as-tu fait de ta gloire? Tout l'univers admirait ta splendeur : Tu n'es plus que poussière ; et de cette grandeur II ne nous reste plus que la triste mémoire.
Page 197 - Combien j'ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance ! Ma sœur, qu'ils étaient beaux les jours De France ! O mon pays, sois mes amours Toujours ! Te souvient-il que notre mère, Au foyer de notre chaumière, Nous pressait sur son cœur joyeux, Ma chère ; Et nous baisions ses blancs cheveux Tous deux. Ma sœur, te souvient-il encore Du château que baignait la Dore ? Et de cette tant vieille...