Critique du jugement: suivie des Observations sur le sentiment du beau et du sublime, Volume 1

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Ladrange, 1846 - Aesthetics - 343 pages
 

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Popular passages

Page 259 - II n'est point de serpent, ni de monstre odieux , Qui , par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux.
Page 300 - De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence : L'un est le doux Sommeil, et l'autre est l'Espérance.
Page 95 - ... raison déterminante de cette espèce de jugement dans une sensation agréable, accompagnant la représentation, que dans la représentation de la perfection de l'objet et dans le concept du bien. La finalité subjective et sans fin (ni objective, ni subjective) de la représentation d'un objet, par conséquent la simple forme de la finalité dans la représentation...
Page 215 - ... sentiment de l'influence réciproque de l'imagination avec sa liberté et de l'entendement avec sa conformité à des lois, par conséquent sur un sentiment qui nous fait juger l'objet d'après la finalité de la représentation (par laquelle cet objet est donné) pour le libre jeu de la faculté de connaître. Le goût, comme jugement subjectif, contient donc un principe de...
Page 322 - ... secondement l'idée du supra-sensible comme principe de la finalité subjective de la nature pour notre faculté de connaître; troisièmement l'idée du suprasensible comme principe des fins de la liberté et de l'accord de la liberté avec .ses fins dans le monde moral.
Page 64 - Le jugement de goût n'est donc pas un jugement de connaissance ; il n'est point par conséquent logique mais esthétique, c'est-à-dire que le principe qui le détermine est purement subjectif.
Page 190 - Tu ne te feras pas d'image taillée ni aucune figure de ce " qui est en haut dans le ciel, ou de ce qui est en bas sur la " terre, ou de ce qui est dans les eaux au-dessous de la terre.
Page 266 - Oui, finissons sans trouble, et mourons sans regrets, En laissant l'Univers comblé de nos bienfaits. Ainsi l'Astre du jour, au bout de sa carrière, Répand sur l'horizon une douce lumière, Et les derniers rayons qu'il darde dans les airs Sont les derniers soupirs qu'il donne à l'Univers...
Page 235 - ... croire supérieurs aux autres par leur attachement aux principes moraux; et par conséquent il semble que le sentiment du beau n'est pas seulement (comme il l'est en effet) spécifiquement différent du sentiment moral, mais aussi que l'intérêt qu'on y peut attacher s'accorde difficilement avec l'intérêt moral, et qu'il n'ya point entre eux d'affinité intérieure.
Page 334 - ... convient), alors toute notre connaissance de Dieu est simplement symbolique, et celui qui la regarde comme schématique, ainsi que les attributs d'entendement, de volonté, etc., qui ne prouvent leur réalité objective que dans les êtres du monde, celui-là tombe dans l'anthropomorphisme, de même que celui qui écarte toute espèce de mode intuitif tombe dans le déisme, ou dans ce système suivant lequel on ne connaît absolument rien de Dieu, pas même au point de vue pratique.

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