Oeuvres complètes d'Étienne Jouy ... avec des éclaircissements et des notes...

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J. Didot aîn, 1826 - France - 27 pages
 

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Page 234 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
Page 230 - Clootz prit la parole, et, d'une voix haute, leur cita tout au long ces vers si connus : Je rêvais cette nuit que de mal consumé , Côte à côte d'un gueux on m'avait inhumé; Et que blessé pour moi d'un pareil voisinage , En mort de qualité je lui tins ce langage.
Page 173 - Sauvez nos tonneaux, je vous prie! Au moins, s'il prend nostre cité, Qu'il n'y trouve plus que la lie; Vuidons nos tonneaux, je vous prie! Deussions-nous marcher de costé, Ce bon cidre n'épargnons mie ; Vuidons nos tonneaux, je vous prie!
Page 172 - Béranger ne rappelle- t-il pas, sauf la différence qui caractérise la littérature des deux époques , celui du Naufrage de Basselin? Donnez par charité à boire A ce povre homme marinier , Qui par tourmente et fortune A tout perdu sur la mer. Mais la chanson où l'on retrouve le plus d'analogie entre le talent du créateur du vaudeville et son plus illustre successeur en France , est celle qu'il a intitulée le Siège de Vire ; car Basselin n'avait pas moins de patriotisme que le chantre de...
Page 23 - Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré Fut longtemps dans la France un plaisir ignoré. De pèlerins, dit-on, une troupe grossière En public à Paris y monta la première ; Et, sottement zélée en sa simplicité, Joua les saints, la Vierge et Dieu, par piété.
Page 152 - Domfront , ville de malheur, arrivé à midi, pendu à une heure ; pas seulement le tems de dîner. Quelques personnes attribuent cette singulière exclamation à un chef calviniste qui fut conduit à la potence au moment même où il venait d'arriver et d'être pris sous les murs de la ville.
Page 245 - Au nom de Dieu ! quelque honneur que nous rendions à Dieu, nous ne pouvons pas l'honorer autant qu'il le mérite, mais nous l'honorons par son saint nom. » Comme cette version n'est nullement en rapport avec la brièveté du texte, on a cru devoir l'envoyer de nouveau au savant M. de Hammer, qui, bien et dûment averti, s'est renfermé dans une interprétation plus laconique. Selon lui, l'inscription signifie : « Au nom de Dieu clément et miséricordieux ! sa justice est parfaite et sa grâce...
Page 407 - Mornay, son confident, mais jamais son flatteur ; Trop vertueux soutien du parti de l'erreur ; Qui, signalant toujours son zèle et sa prudence, Servit également son église et la France ; Censeur des courtisans, mais à la cour aimé ; Fier ennemi de Rome, et de Rome estimé.
Page 172 - Anglais, qui, en 1 417 comme en 181 4, étaient les plus cruels fléaux de notre patrie. Je ne puis résister au plaisir de terminer par cette chanson ce que je citerai du vaudevilliste virois : Tout à l'entour de nos remparts Les ennemis sont en furie : Sauvez nos tonneaux, je vous prie! Prenez plus tost de nous, soudards , Tout ce que vous aurez envie: Sauvez nos tonneaux, je vous prie! Nous pourrons après , en beuvant , Chasser nostre mélancholie, Sauvez nos tonneaux, je vous prie!
Page 25 - O passant , si tu demandes pourquoi les hollandais ont élevé un superbe monument à Ruyter vaincu, et pourquoi les français ont refusé une sépulture honorable au vainqueur de Ruyter , ce qui est dû de crainte et de respect à un monarque dont la puissance s'étend au loin, me défend toute réponse!

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