Cours D'études historiques: Hérodote

Front Cover
Firmin Didot fréres, 1844 - Chronology

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 98 - Un homme séparé des hautes classes, un homme du peuple, un paysan sachant le grec et le français, y pourra réussir si la chose est faisable; c'est ce qui m'a décidé à entreprendre ceci, où j'emploie, comme on va voir, non la langue courtisanesque, pour user de ce mot italien, mais celle des gens avec qui je travaille à mes champs, laquelle se trouve quasi toute dans La Fontaine ; langue plus savante que celle de l'Académie, et, comme j'ai dit, beaucoup plus grecque...
Page 98 - ... apprêtée, pauvre d'ailleurs, mutilée par le bel usage, c'est étrangement s'abuser; il y faut employer une diction naïve, franche, populaire et riche, comme celle de La Fontaine. Ce n'est pas trop assurément de tout notre français pour rendre le grec d'Hérodote, d'un auteur que rien n'a gêné, qui, ne connaissant ni ton, ni fausses bienséances, dit simplement les choses...
Page 470 - D'ailleurs , nul pays d'un aspect plus monotone ; toujours une plaine nue à perte de vue ; toujours un horizon plat et uniforme ; des dattiers sur leur tige maigre , ou des huttes de terre sur des chaussées...
Page 491 - ... la terre et aux animaux qu'elle nourrit. Cependant , quand nous comparons ensemble tous ces différents degrés de conditions , nous mettons au dernier rang ceux qui travaillent à la campagne ; et plusieurs estiment plus de gros bourgeois...
Page 471 - Que si la pensée se porte à l'horizon qu'embrasse la vue, elle s'effraie de n'y trouver que des déserts sauvages , où le voyageur égaré , épuisé de soif et de fatigue , se décourage devant l'espace immense qui le sépare du monde; il implore en vain la terre et le ciel; ses cris, perdus sur une plaine rase, ne lui sont pas même rendus par des échos : dénué de tout, et seul dans l'univers, il périt de rage et de désespoir devant une nature morne, sans la consolation même de voir verser...
Page 70 - ... ou plustost quelque chose ressemblant à cest œuvre. Car, pour dire la vérité, mon dessein n'estoit pas d'aller si avant ; mais en ne voulant que costoyer le rivage, je me trouvay incontinent porté en pleine mer : et alors me souvint du proverbe...
Page 471 - ... tonnerre dans les montagnes , ni la paisible majesté des bois antiques , ni l'orage imposant , ni le calme touchant qui lui succède : un cercle éternel des mêmes opérations ramène toujours les gras troupeaux, les champs fertiles, le fleuve boueux, la mer d'eau douce, et les villages semblables aux îles. Que si la pensée se porte à l'horizon qu'embrasse la vue , elle s'effraie de n'y trouver que des déserts sauvages , où le voyageur égaré , épuisé de soif et de fatigue , se décourage...
Page 470 - ... des buffles, des chameaux, des sycomores, des dattiers clairsemés, des lacs, des champs cultivés, et de grands espaces vides ; si l'on y joint un soleil étincelant sur l'azur d'un ciel presque toujours sans nuages; des...
Page 105 - ... 3°) Sujet : les guerres médiques et tout ce qui peut aider à les faire comprendre; donc histoire et mœurs des peuples qui y ont pris part, Perses, Grecs et leurs alliés. De là des digressions très nombreuses, surtout au sujet des peuples barbares, souvent aussi des peuples grecs. 4°) But : « Afin que le souvenir des événements passés ne se « perde point avec le temps, que les grandes et admirables ac...
Page 344 - Egypte qu'un médecin ne se mêle que d'une seule espèce de maladie, non de plusieurs. Tout y est plein de médecins ; les uns sont pour les yeux, les autres pour la tête ; ceux-ci pour les dents, ceux-là pour les maux de ventre et des parlies voisines ; d'autres enfin pour les maladies internes.

Bibliographic information