Essais de Michel de Montaigne, Volume 4Carnier frères, 1866 |
Contents
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Common terms and phrases
ainsin aprez aulcun aultres aureilles avecques avoient avoit ayse besoing Boëtie Bordeaux celuy ceulx chascun château de Montaigne choses cognoissance d'estre desire dict Dieu DIOGENE LAERCE disoit doibt doncques doubte édition Énéide Epist Essais estant esté estoit estonne estre étoit eulx eust faict faisoit fault femme Feuillet de Conches feust feut fortune François François Ier gents Gournay grace grec Henri homme i'ay i'en iamais ie n'ay iour iugement iusques iuste iustice l'aultre l'ay l'homme lettre livre m'en maistre maréchal de Matignon marquis de Trans médecin ment mesme Michel de Montaigne mieulx Monseigneur monsieur mort nature Navarre necessité oultre Payen peult philosophe plaisir Platon plustost Plutarque poëte poinct premiere present prince publicque quoy rien romain sage sçavoir Sebon seigneur SÉNÈQUE seroit servitude seulement Socrates soing soubs subiect taigne tion tousiours treuve tyran veoid veoir veois verité verso veult veulx Voylà vray Xenophon
Popular passages
Page 182 - Ils veulent se mettre hors d'eux et eschapper à l'homme. C'est folie ; au lieu de se transformer en anges, ils se transforment en bestes ; au lieu de se hausser, ils s'abattent.
Page 177 - ... de son escoulement ; à mesure que la possession du vivre est plus courte, il me la faut rendre plus profonde et plus pleine.
Page 177 - Me trouve-je en quelque assiete tranquille? ya il quelque volupté qui me chatouille? je ne la laisse pas friponer aux sens, j'y associe mon âme, non pas pour s'y engager, mais pour s'y agréer, non pas pour s'y perdre, mais pour s'y trouver...
Page 405 - Comment a il tant de mains pour vous frapper, s'il ne les prend de vous? Les pieds dont il foule vos citez, d'où les a il, s'ils ne sont des vostres? Comme a il aucun pouvoir sur vous , que par vous autres mesmes? Comment vous oseroit il courir sus, s'il n'avoit intelligence avec vous?
Page 406 - Je ne veux pas que vous le poussiez, ni le branliez ; mais seulement ne le soutenez plus ; et vous le verrez, comme un grand colosse à qui on a dérobé la base, de son poids même fondre en bas, et se rompre.
Page 77 - Nous troublons la vie par le soing de la mort; et la mort, par le soing de la vie : l'une nous ennuyé ; Faultre nous effraye.
Page 59 - Caton, ny exemple, ny précepte ; de ceux là tire nature tous les jours des effects de constance et de patience, plus purs et plus roides que ne sont ceux que nous estudions si curieusement en l'escole.
Page 112 - O que c'est un doux et mol chevet, et sain, que l'ignorance et l'incuriosité, à reposer une teste bien faicte...
Page 104 - Nos opinions s'entent les unes sur les autres. La première sert de tige à la seconde, la seconde à la tierce. Nous eschellons ainsi de degré en degré. Et advient de là que le plus haut monté a souvent plus d'honneur que de mérite; car il n'eSt monté que d'un grain sur les espaules du penultime.
Page 8 - ... ne veulx pas qu'on refuse, aux charges qu'on prend, l'attention, les pas, les paroles, et la sueur, et le sang au...