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A. Discours de M. Tarbé, adjoint au maire du 7°. arrondissement (page 11 ) :

« Le respectable président et les membres du << Consistoire central qui, en déterminant le Con«sistoire départemental à fonder cet établisse«ment, vous ont assuré le bienfait d'une éducation « morale et religieuse, les membres du comité

chargé de le surveiller, et l'estimable profes« seur qui sous leur direction éclairée, a su justifier la confiance honorable attachée à ses fonctions, ont droit à votre reconnaissance et à «celle de vos familles. »

"

B.Discours du chevalier de Cologna, grand-rabbin (p. 14).

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Enfin le docte et habile professeur qui «<est, pour m'exprimer ainsi, le principe vivifiant «de cet établissement. >>

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C. Discours de M. B. Rodrigues, membre du Consistoire départemental (p. 17.)

« ... De me réjouir avec vous, jeunes élèves, avec votre digne professeur.

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4. Lettre de M. Michel-Berr, israélite distingué autant par sa position sociale, que par son mérite littéraire (voy. p. dép. no 32.)

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« Paris, ce 14 février 1820. Monsieur et estimable ami.

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Le suffrage d'un rabbin instruit, d'un ver

« tueux docteur de la loi de Moïse, du digne

professeur de l'école élémentaire israélite, d'un

«savant déjà connu par d'estimables productions, « ne peut que m'être dans cette occasion, aussi agréable qu'utile et flatteur. »

5o. Préface d'un ouvrage élémentaire pour les écoles israélites sous le titre : Abrégé de la Bible et Choix de morceaux de piété et de morale à l'usage des israélites de France, par un israélite français, Paris 1819. (voir p. dép. no 33.)

A. Page xii. «Enfin M. Drach, jeune rabbin « et gradué de l'université royale, recomman<< dable par beaucoup de zèle, d'érudition et de «<lumières et par d'excellentes qualités morales « et sociales, vient de publier tout récemment << une nouvelle traduction de la plus grande partie « de ces prières. »

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B. Pages xxx et xxxI. « M. D. Drach, dont

j'ai déjà eu dans cette préface, l'occasion de << louer l'instruction, le zèle et le caractère, a été « nommé professeur de cette école (de l'école « consistoriale) et il eût été très difficile de faire « un meilleur choix. D. Drach, rabbin, fait les « samedis, sur des sujets de morale et de théologie, des lectures et des discours qui doivent " avoir de plus en plus de nombreux spectateurs, « et excitent déjà beaucoup d'intérêt. »

"

J'aurais beau jeu si je voulais transcrire ici les exagérations laudatives que dans leur style oriental les rabbins de France prodiguèrent à M. Drach dans les diplômes de rabbin qui lui ont été déli

vrés à diverses époques. Ceux de ces rabbins qui le connaissaient depuis son enfance, attestèrent que dès ses premières années le jeune David était pour les autres enfans, brebis de la sainteté d'Israël, un modèle de sagesse dans la conduite, d'application à l'étude des oracles cachés dans les profondeurs des mers du Talmud, de ferveur dans le services de Jéhova le puissant de Jacob. Cela veut dire que le petit David Drach était un enfant sage et studieux.

Maintenant je laisse au lecteur à faire le parallèle de la vie de M. Drach, et de celle de son calomniateur, chacun depuis son enfance jusqu'à ce jour.

V.

Simon Deutz se convertit, par curiosité si vous l'en croyez. -Simon se pervertit. — Pourquoi il a quitté Rome. Ses voyages aux États-Unis, au Canada, à Londres. Service de pure obligeance... moyennant salaire. Il refuse de belles places bien lucratives, et des mariages brillans, et il ne peut pas réussir à entrer comme ouvrier dans un atelier, ni comme époux dans une famille pauSans fortune, sans vouloir travailler, il vit bien, il voyage en grand seigneur, en exploitant la charité catholique.

vre.

Qu'il n'y ait parmi vous aucun SIMON, aucun HYPOCRITE ;

qu'aucune CURIOSITÉ ne vous amène ici.

Premier discours de S. Cyrille Jérusalémite aux cat chumènes.
TRADUCTION DE GRANDCOLAS.

S 1

Deutz, avant sa conversion n'avait aucune croyance fixe, et comme cela arrive à une grande partie de notre jeunesse pensante, la tête lui tournait au milieu d'une étrange confusion de pensée. « Tantôt Dieu n'était qu'un mot pour lui, tantôt se ravisant, il voulait bien accorder l'exisetnce à l'Étre-Suprême. Sa raison flottant à tout

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vent de doctrine, et prononçant des arrêts contradictoires reléguait mille fois par jour l'àme dans les religions du monde idéal, et autant de fois lui permettait de revenir de son exil à des condition plus ou moins modifiées. Le ciel, l'enfer, et tout ce que la révélation fait connaître, n'étaient pas plus épargnés : tantôt chassés, tantôt rappelés, au gré d'une imagination vagabonde, et d'un esprit qui n'avait rien de fixe que son incertitude, solá constans in levitate, on aurait dit qu'ils n'étaient créés que pour disparaître et reparaître sans interruption (67). »

Il s'était affranchi des pratiques du judaïsme, et à l'exemple de tous les juifs qui, suivant le torrent du philosophisme, secouent le joug de la religion, il ne tenait plus à la synagogue que par son aversion pour la foi catholique, et par sa haine du nom chrétien. On a vu dans le chapitre précédent avec quel acharnement il a persécuté son beau-frère converti, malgré l'amitié qui les avaitunis, malgré les bienfaits qu'il en avait reçu.

M. Drach, dans sa relation de la conversion de Deutz, a rendu compte de quelle manière les troubles intérieurs de Simon ont fini par l'amener au catholicisme. J'ajouterai une circonstance que sa modestie lui a fait passer sous silence:

Deutz ne trouvant plus d'air respirable dans l'incrédulité, avait essayé, mais en vain, d'obser→

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