Fables de La Fontaine |
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... terre ; de même aussi , par les raisonnements et conséquences que l'on peut tirer de ces fables , on se forme et le jugement et les mœurs , on se rend capable de grandes choses . Elles ne sont pas seulement morales , elles donnent ...
... terre ; de même aussi , par les raisonnements et conséquences que l'on peut tirer de ces fables , on se forme et le jugement et les mœurs , on se rend capable de grandes choses . Elles ne sont pas seulement morales , elles donnent ...
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... terre , soit qu'il le jugeât incapable de toute autre chose , soit pour s'ôter de devant les yeux un objet si désagréable . Or il arriva que ce maître étant allé voir sa maison des champs , un paysan lui donna des figues : il les trouva ...
... terre , soit qu'il le jugeât incapable de toute autre chose , soit pour s'ôter de devant les yeux un objet si désagréable . Or il arriva que ce maître étant allé voir sa maison des champs , un paysan lui donna des figues : il les trouva ...
Page 23
... terre produisait d'elle - même sans culture ni amendement . Xantus rapporta le tout à la Providence , comme on a coutume de faire quand on est court . Ésope se mit à rire ; et ayant tiré son maître à part , il lui conseilla de dire à ce ...
... terre produisait d'elle - même sans culture ni amendement . Xantus rapporta le tout à la Providence , comme on a coutume de faire quand on est court . Ésope se mit à rire ; et ayant tiré son maître à part , il lui conseilla de dire à ce ...
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... terre , qui n'adoptait qu'avec peine les produc- tions du travail et de la culture , et qui réservait toute sa tendresse et tous ses bienfaits pour les siennes seules : elle était marâtre des unes et mère passionnée des autres . Le ...
... terre , qui n'adoptait qu'avec peine les produc- tions du travail et de la culture , et qui réservait toute sa tendresse et tous ses bienfaits pour les siennes seules : elle était marâtre des unes et mère passionnée des autres . Le ...
Page 28
... terre . Le philosophe fut sommé de tenir parole ; mais il reculait toujours . « Les dieux me gardent de t'affranchir , dit - il à Ésope , que tu ne m'aies donné avant cela l'intel- ligence de ces lettres ! ce me sera un autre trésor ...
... terre . Le philosophe fut sommé de tenir parole ; mais il reculait toujours . « Les dieux me gardent de t'affranchir , dit - il à Ésope , que tu ne m'aies donné avant cela l'intel- ligence de ces lettres ! ce me sera un autre trésor ...
Common terms and phrases
animaux Apollon apologue beau belette bète C'est-à-dire C'était cent Cérès cerf Chamfort chasseur chat chauve-souris chien chose Ciel conte corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope déesse Démocrite Dieu dieux dire dit-il donne Égypte enfants Ésope esprit fable faisait Fontaine fortune fourmi gens Gérusez Grecs Grenouilles Hippocrate Homère homme j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'avare l'homme l'oiseau l'ours L'un laisse lapin lièvre lion logis loup Lycérus maint maître malheur manger mème Messieurs mieux monde mort mouche mouton n'en Necténabo neuf sœurs Nodier oiseaux parler passer pauvre peine père peuple Phèdre philosophe Phrygien pieds plaisir poëte prince proverbe qu'à qu'un queue raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens SARGENT Scythe seigneur serait serpent seul singe Socrate soin sort souris Styx sujet tombe tortue trésor trouve Ulysse veux vient vieux VIII voilà voleurs voulut Xantus
Popular passages
Page 64 - Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau. Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 202 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 215 - Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 92 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 178 - Avec cet animal qui m'a semblé si doux : 11 est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance, Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant. Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 143 - Les alouettes font leur nid Dans les blés quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime, et que tout pullule dans le monde, Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les forêts, alouettes aux champs.
Page 258 - La république a bien affaire De gens qui ne dépensent rien! Je ne sais d'homme nécessaire Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. Nous en usons. Dieu sait: notre plaisir occupe L'artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe.
Page 25 - C'est le lien de la vie civile, la clef des sciences, l'organe de la vérité et de la raison : par elle on bâtit les villes et on les police; on instruit, on persuade, on règne dans les assemblées, on s'acquitte du premier de tous les devoirs, qui est de louer les dieux.
Page 223 - L'un et l'autre approcha, ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants , Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 38 - Que faisiez-vous au temps chaud?' Dit-elle à cette emprunteuse. 'Nuit et jour, à tout venant, Je chantais, ne vous déplaise.' — 'Vous chantiez? J'en suis fort aise. Eh bien, dansez maintenant!