Les fables... |
From inside the book
Results 1-5 of 34
Page 7
... mettre en vers : il a cru que leur principal ornement est de n'en avoir aucun ; que d'ailleurs la contrainte de la poésie , jointe à la sévérité de notre langue , m'embarrasserait en beaucoup d'endroits , et bannirait de la plupart de ...
... mettre en vers : il a cru que leur principal ornement est de n'en avoir aucun ; que d'ailleurs la contrainte de la poésie , jointe à la sévérité de notre langue , m'embarrasserait en beaucoup d'endroits , et bannirait de la plupart de ...
Page 8
... mettre en vers les derniers moments de sa vie . Socrate n'est pas le seul qui ait considéré comme sœurs la poésie et nos fables . Plèdre a témoigné qu'il était de ce senti- ment ; et , par l'excellence de son ouvrage , nous pouvons ju ...
... mettre en vers les derniers moments de sa vie . Socrate n'est pas le seul qui ait considéré comme sœurs la poésie et nos fables . Plèdre a témoigné qu'il était de ce senti- ment ; et , par l'excellence de son ouvrage , nous pouvons ju ...
Page 9
... mettre en vers que je n'en ai mis . J'ai choisi véritablement les meilleures , c'est - à - dire celles qui m'ont semblé telles : mais , outre que je puis m'être trompé en faisant mon choix , il ne sera pas bien difficile de donner un ...
... mettre en vers que je n'en ai mis . J'ai choisi véritablement les meilleures , c'est - à - dire celles qui m'ont semblé telles : mais , outre que je puis m'être trompé en faisant mon choix , il ne sera pas bien difficile de donner un ...
Page 12
... mettre en usage sans leur faire tort . Du temps d'Ésope , la fable était contée simplement ; la moralité séparée et toujours ensuite . Phèdre est venu , qui ne s'est pas assujetti à cet ordre : il embellit la narration , et transporte ...
... mettre en usage sans leur faire tort . Du temps d'Ésope , la fable était contée simplement ; la moralité séparée et toujours ensuite . Phèdre est venu , qui ne s'est pas assujetti à cet ordre : il embellit la narration , et transporte ...
Page 15
... mettre au nombre des sages dont la Grèce s'est tant vantée , lui qui enseignait la véritable sagesse , et qui l'enseignait avec bien plus d'art que ceux qui en donnent des définitions et des règles . On a véritablement recueilli les ...
... mettre au nombre des sages dont la Grèce s'est tant vantée , lui qui enseignait la véritable sagesse , et qui l'enseignait avec bien plus d'art que ceux qui en donnent des définitions et des règles . On a véritablement recueilli les ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Adieu animaux Apollon apologue assez baudet beau belette belle berger bête bout BUCHERON C'était cent Cérès cerf chasseur chat chauve-souris cheval chien chose conte corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope Dieu dieux dire dit-il donner doux Égypte encens enfants enfin Eschyle Ésope esprit fable faisait femme Fontaine Fortune fourmi gens grenouille homme J'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lièvre lion logis loup Lycérus maint maitre malheureux manger messieurs mieux monarque monde mort mouche mouton n'en Necténabo neuf sœurs parler passer pauvre peine père peuple Phèdre Phrygien pieds Pilpay plaisir porte prendre prince prit qu'à qu'un raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens Scythe seigneur serait seul singe sire Socrate soin songe sort souris Styx tête Téthys Tircis tortue trésor trouva Ulysse veux vient VIII voilà voleurs voulut Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 188 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : ' Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux : Peut-être il obtiendra la guérison commune. L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents On fait de pareils dévouements.
Page 325 - Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres? qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers? Quel droit vous a rendus maîtres de l'univers? Pourquoi venir troubler une innocente vie? Nous cultivions en paix d'heureux champs, et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu'au labourage : Qu'avez-vous appris aux Germains?
Page 321 - Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie. Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix?
Page 262 - Ne pleurez point; Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite: Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint Vous sera d'un plaisir extrême. Je dirai: J'étois là; telle chose m'avint: Vous y croirez être vous-même.
Page 256 - L'homme, sourd à ma voix, comme à celle du sage, Ne dira-t-il jamais : C'est assez, jouissons? Hâte-toi, mon ami : tu n'as pas tant à vivre. Je te rebats ce mot; car il vaut tout un livre : Jouis.
Page 232 - Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe , un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 219 - Tantôt plus, tantôt moins, le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes: L'une fait tort à l'autre, et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 286 - L'animal chargé d'ans, vieux cerf, et de dix cors, En suppose un plus jeune, et l'oblige par force A présenter aux chiens une nouvelle amorce. Que de raisonnements pour conserver ses jours!
Page 219 - L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant: il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis : II eut pour hôtes les soucis, Les soupçons, les alarmes vaines. Tout le jour il avait l'œil au guet ; et la nuit, Si quelque chat faisait du bruit, Le chat prenait l'argent. A la fin le pauvre homme S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus ('). « Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme, Et reprenez vos cent écus.
Page 88 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.