Littérature et folie: étude anatomo-pathologique du génie littéraire |
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Alcan ALFRED DE MUSSET anatomique aphasies auditif Auguste Comte centre des images centres d'association centres de mémoires centres de projection centres du langage cérébrale cerveau chose circonvolution clinique cœur corticale dégénérés DÉJERINE délire dépression déséquilibre développement dipsomanie écrivains excitation existe fibres FLECHSIG folie fonctions fous génie génitales GÉRARD DE NERVAL Gilbert Ballet Goethe GRASSET gyrus hachisch hallucinations hommes idées interne j'ai l'aphasie l'audition colorée l'écorce l'excitation l'homme l'hypertrophie l'idée langage intérieur lésion littéraire littérateurs lobe frontal lobe temporal localisation LOMBROSO maladies mentales Maupassant Max Nordau méd médecine mélancolie ment morbide motrice MUSSET nerveux neurasthénie neurologie neurones névrose normal œuvres olfactif organes paralysie générale PASCAL pathologie pensée phénomènes philosophie physiologie PIERRE LASSERRE poésie poète postérieure psychiatrie psychique psychologie psychoses Rémond rêve Revue ROUSSEAU SAINT-PAUL sensations sensibilité sentiment sera seulement sexuelle souvent sphère supérieurs temporale Thèse tion Toulouse troubles type verbale Victor Hugo VIGEN visuelle Zola zone du langage
Popular passages
Page 176 - O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s'ennuie, O le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écœure.
Page 153 - Ils laissent s'égayer ceux qui vivent un temps ; Mais les festins humains qu'ils servent à leurs fêtes Ressemblent la plupart à ceux des pélicans. Quand ils parlent ainsi d'espérances trompées, De tristesse et d'oubli, d'amour et de malheur, Ce n'est pas un concert à dilater le cœur. Leurs déclamations sont comme des épées ; Elles tracent dans l'air un cercle éblouissant : Mais il y pend toujours quelque goutte de sang.
Page 159 - L'an de grâce 1654 Lundi 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr, et autres au Martyrologe. Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ dix heures et demie du soir jusques environ minuit et demi. Feu. Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. non des philosophes et des savants.
Page 141 - A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, voyelles, Je dirai quelque jour vos naissances latentes. A, noir corset velu des mouches éclatantes Qui bombillent autour des puanteurs cruelles, Golfe d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes, Lance des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes...
Page 229 - Si je pouvais seulement sortir de ma peau pendant une heure ou deux ! Si je pouvais être ce monsieur qui passe!
Page 165 - ... ce n'a été que par effet de la lâcheté des hommes, qui ont besoin d'être persuadés du mérite de l'existence, que l'on a voulu considérer mes opinions philosophiques comme le résultat de mes souffrances particulières, et que l'on s'obstine à attribuer à mes circonstances matérielles ce qu'on ne doit qu'à mon entendement.
Page 255 - Dieu, vous m'avez blessé d'amour Et la blessure est encore vibrante, O mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour.
Page 438 - Alors dans Besançon, vieille ville espagnole, Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole, Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix...
Page 290 - En entendant ces gens, je pouvais épouser leur vie, je me sentais leurs guenilles sur le dos, je marchais les pieds dans leurs souliers percés ; leurs désirs, leurs besoins, tout passait dans mon âme, ou mon âme passait dans la leur.
Page 212 - TRISTE, triste était mon âme A cause, à cause d'une femme. Je ne me suis pas consolé Bien que mon cœur s'en soit allé, Bien que mon cœur, bien que mon âme Eussent fui loin de cette femme. Je ne me suis pas consolé, Bien que mon cœur s'en soit allé. Et mon cœur, mon cœur trop sensible Dit à mon âme : Est-il possible, Est-il possible, — le fût-il, — Ce fier exil, ce triste exil? Mon âme...