Théâtre de Beaumarchais: précédé d'une notice sur sa vie et ses ouvragesMichel Lévyfrères, 1863 - 328 pages |
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... ciel qu'ils en eussent un peu conservé pour ce jeune étranger ! nous aurions eu moins de peine à soutenir notre malheur éphémère . Tels sont les hommes avez - vous du succès , ils vous accueillent , vous parlent , vous caressent , ils s ...
... ciel qu'ils en eussent un peu conservé pour ce jeune étranger ! nous aurions eu moins de peine à soutenir notre malheur éphémère . Tels sont les hommes avez - vous du succès , ils vous accueillent , vous parlent , vous caressent , ils s ...
Page 10
... ciel , mon fils ! mon cher fils ! ... » Mais avant que Figaro l'entende , il a redoublé de horions sur son cher père . Et , en effet , ce l'était . Ce Figaro , qui pour toute famille avait jadis connu sa mère , est fils naturel de ...
... ciel , mon fils ! mon cher fils ! ... » Mais avant que Figaro l'entende , il a redoublé de horions sur son cher père . Et , en effet , ce l'était . Ce Figaro , qui pour toute famille avait jadis connu sa mère , est fils naturel de ...
Page 48
... voyez calomnie sé dresser , siffler , s'enfler , grandir à vue d'œil . Elle s'élance , étend son vol , tourbillonne , enveloppe , arrache , entraîne , éclate et tonne , et devient , grâce au ciel 48 LE BARBIER DE SEVILLE .
... voyez calomnie sé dresser , siffler , s'enfler , grandir à vue d'œil . Elle s'élance , étend son vol , tourbillonne , enveloppe , arrache , entraîne , éclate et tonne , et devient , grâce au ciel 48 LE BARBIER DE SEVILLE .
Page 49
... ciel , un cri général , un crescendo public , un chorus universel de haine et de pro- scription . Qui diable y résisterait ? BARTHOLO . Mais quel radotage me faites - vous donc là , Bazile ? Et quel rapport ce piano - crescendo peut ...
... ciel , un cri général , un crescendo public , un chorus universel de haine et de pro- scription . Qui diable y résisterait ? BARTHOLO . Mais quel radotage me faites - vous donc là , Bazile ? Et quel rapport ce piano - crescendo peut ...
Page 56
... ciel ! fâcheux contre - temps ! BARTHOLO . Ah , ah , notre ami , cela vous contrarie et vous dégrise un peu ! Mais n'en décampez pas moins à l'instant . LE COMTE , à part . J'ai pensé me trahir . ( Haut . ) Décamper ! Si vous êtes ...
... ciel ! fâcheux contre - temps ! BARTHOLO . Ah , ah , notre ami , cela vous contrarie et vous dégrise un peu ! Mais n'en décampez pas moins à l'instant . LE COMTE , à part . J'ai pensé me trahir . ( Haut . ) Décamper ! Si vous êtes ...
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Common terms and phrases
acte amour André-Charles Caron ANTONIO assez avez Barbier de Séville BARTHOLO Beaumarchais belle billet bras BRID'OISON cabinet chanter charmant cher CHERUBIN chose ciel cœur colère comédie comte Almaviva COMTESSE coupable COUPLET Daniel Caron diable Dieu dire docteur don Bazile DOUBLE-MAIN drame enfant épouse époux Est-ce êtes FANCHETTE fauteuil femme fille fille mal élevée fils FLORESTINE fripon gaiement Goëzman GRIPE-SOLEIL homme j'ai j'en jalousie jamais jeune Caron jolie juge l'ai l'auteur l'épouserai laisse LÉON lettre Lindor LOUIS DE LOMÉNIE m'en madame madame du Barry Madrid main malheureux MARCELINE Mariage de Figaro mère Mère coupable messieurs monseigneur Monsieur Bégearss monsieur Figaro montre noble notaire papier pardon parler PÉDRILLE père personne pièce plaisir pupille qu'un raison regarde reste riant rien ROSINE ruban s'il sais SCÈNE VII secret seigneur sera seul Silas Deane sort SUZANNE Suzon Tartuffe théâtre tuteur vais valet veut veux voilà vois
Popular passages
Page 214 - Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.
Page 38 - D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo, murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et •piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando...
Page 215 - Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! Fils de je ne sais pas qui, volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs , je m'en dégoûte et veux courir une carrière honnête, et partout je suis repoussé ! J'apprends la chimie, la pharmacie, la chirurgie, et tout le crédit d'un grand seigneur peut à peine me mettre à la main une lancette vétérinaire!
Page 215 - ... mis une pierre au cou ! Je broche une comédie dans les mœurs du sérail. Auteur espagnol, Je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense...
Page 215 - ... pourvu que je ne • parle en mes écrits ni de l'autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l'Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l'inspection de deux ou trois censeurs.
Page 216 - J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore.
Page 19 - ... paru dans les meilleures dispositions pour moi. Mais les efforts de la cabale... LE COMTE. Ah! la cabale! monsieur l'auteur tombé. FIGARO. Tout comme un autre: pourquoi pas? Ils m'ont sifflé; mais si jamais je puis les rassembler...
Page 128 - Je ne sais plus ce que je suis; mais depuis quelque temps je sens ma poitrine agitée ; mon cœur palpite au seul aspect d'une femme ; les mots amour et volupté le font tressaillir et le troublent. Enfin le besoin de dire à quelqu'un : « Je vous aime » est devenu pour moi si pressant, que je le dis tout seul, en courant dans le parc, à ta maîtresse, à toi, aux arbres, aux nuages, au vent qui les emporte avec mes paroles perdues.
Page 20 - Sierra-Morena, l'Andalousie ; accueilli dans une ville, emprisonné dans l'autre, et partout supérieur aux événements ; loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là ; aidant au bon temps ; supportant le mauvais ; me moquant des sots, bravant les méchants ; riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde...
Page 216 - Je reprends ma trousse et mon cuir anglais; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent, et la honte au milieu du chemin, comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville, et je vis enfin sans souci.