Cabinet des Fées ou Collection choisie des Contes des Fées, Volume 18

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1786
 

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Popular passages

Page 318 - Poussez-le, vous lui ferez dire en plein jour qu'il est nuit ; car il n'ya plus ni jour ni nuit pour une tête démontée par son caprice. Quelquefois il ne peut s'empêcher d'être étonné de ses excès et de ses fougues. Malgré son chagrin, il sourit des paroles extravagantes qui lui ont échappé. Mais quel moyen de prévoir ces orages et de conjurer la tempête ? Il n'y en a aucun ; point de bons almanachs pour prédire ce mauvais temps.
Page 286 - Je veux tout manger pendant que j'y suis, et me rassasier pour huit jours; car, pour ce qui est de revenir ici, chansons! Il n'y fera pas bon demain : le maître, pour venger la mort de ses poules, nous assommerait.
Page 250 - ... il s'éleva un nuage odoriférant au milieu des airs. Sophronyme établit à jamais pour toutes les années , dans la même saison , des jeux funèbres en l'honneur d'Alcine et d'Aristonoùs. On y venait de la Carie, heureuse et fertile contrée; des bords enchantés du Méandre...
Page 250 - Aristonoiis ! non vous ne mourrez point, et vous vivrez toujours dans le fond de mon cœur. 'Plutôt m'oublier moi-même, que d'oublier jamais cet homme si aimable...
Page 322 - ... laisse tomber sur lui sa ceinture ; la Victoire lui montre d'une main un char de triomphe, et de l'autre lui présente une couronne.
Page 240 - ... vieillesse , comme vous le voyez , est venue frapper à ma porte ; elle a blanchi mes cheveux et ridé mon visage; elle m'avertit que je ne jouirai pas longtemps d'une si parfaite prospérité. Avant que de mourir, j'ai voulu voir encore une dernière fois cette terre qui...
Page 116 - Quelqu'un de fes domeftiques auffi défiant que lui , fe hâtera de délivrer le monde de ce monftre. Pour moi je crains les Dieux ; quoi qu'il m'en coûte , je ferai fidele au Roi qu'ils m'ont donné.
Page 245 - Sophronyme voir la belle prairie où erroient ses grands troupeaux mugissants sur le bord du fleuve ; puis ils aperçurent les troupeaux de moutons qui revenoient des gras pâturages ; les mères bêlantes et pleines de lait y étaient suivies de leurs petits agneaux bondissants.
Page 262 - Homère même pourroit être jaloux. Je vous dois, autant qu'au Soleil et à Cyrène, la gloire dont je jouis. Il n'ya pas encore long-temps que je les récitai , ces vers si tendres et si gracieux, à Linus, à Hésiode et à Homère. Après les avoir entendus, ils allèrent tous trois boire de l'eau du fleuve Léthé pour les oublier ; tant ils étoient affligés de repasser dans leur mémoire des vers si dignes d'eux, qu'ils n'avoient pas faits.
Page 282 - Muses, commencèrent aussitôt à chanter ainsi : « Quel est donc ce berger, ou ce dieu inconnu , » qui vient orner notre bocage? Il est sensible à nos » chansons; il aime la poésie: elle adoucira son cœur...

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