Œuvres de Jean Racine..: IphigénieDe l'Imprimerie de A. Belin., 1810 - Theater |
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... cieux Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture . A quel affreux dessein vous laissez - vous tenter ? De quel droit sur vous - même ...
... cieux Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture . A quel affreux dessein vous laissez - vous tenter ? De quel droit sur vous - même ...
Page 187
... cieux d'asile plus fidèle . Ici , loin du tumulte , aux devoirs les plus saints Tout un peuple naissant est formé par mes mains : Je nourris dans son cœur la semence féconde Des vertus dont il doit sanctifier le monde . Un roi qui me ...
... cieux d'asile plus fidèle . Ici , loin du tumulte , aux devoirs les plus saints Tout un peuple naissant est formé par mes mains : Je nourris dans son cœur la semence féconde Des vertus dont il doit sanctifier le monde . Un roi qui me ...
Page 197
... cieux ! Sacrés monts , fertiles vallées Par cent miracles signalées ! Du doux pays de nos aïeux Serons - nous toujours exilées ? UNE ISRAELITE , seule . Quand verrai - je , ô Sion ! relever tes remparts , Et de tes tours les magnifiques ...
... cieux ! Sacrés monts , fertiles vallées Par cent miracles signalées ! Du doux pays de nos aïeux Serons - nous toujours exilées ? UNE ISRAELITE , seule . Quand verrai - je , ô Sion ! relever tes remparts , Et de tes tours les magnifiques ...
Page 198
... Cieux , éclairerez - vous cet horrible carnage ! Le fer ne connoîtra ni le sexe ni l'âge ; Tout doit servir de proie aux tigres , aux vautours : Et ce jour effroyable arrive dans dix jours . ESTHER . O dieu , qui vois former des ...
... Cieux , éclairerez - vous cet horrible carnage ! Le fer ne connoîtra ni le sexe ni l'âge ; Tout doit servir de proie aux tigres , aux vautours : Et ce jour effroyable arrive dans dix jours . ESTHER . O dieu , qui vois former des ...
Page 202
... apaise , Et prête à mes discours un charme qui lui plaise . Les orages , les vents , les cieux te sont soumis : Tourne enfin sa fureur contre nos ennemis . SCÈNE V. Toute cette scène est chantée . LE CHOEUR 202 ESTHER .
... apaise , Et prête à mes discours un charme qui lui plaise . Les orages , les vents , les cieux te sont soumis : Tourne enfin sa fureur contre nos ennemis . SCÈNE V. Toute cette scène est chantée . LE CHOEUR 202 ESTHER .
Common terms and phrases
ABNER ACHILLE ÆGINE affreux AGAMEMNON AMAN amour ARCAS ARICIE ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas CENONE chante charmes cher chercher CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux craint crime cruel Daignez David dessein Dieu dieux discours DORIS douleur ÉLISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE Esprit saint ESTHER éternel étoit EURYBATE fatal fille fils foible foiblesse funeste fureur gloire grace Grecs Hélas heureux HIPPOLYTE HYDASPE hymen innocent IPHIGÉNIE ISMÈNE ISRAELITE j'ai jamais Jéhu Jézabel JOAD JOAS JOSABET jour Juifs l'amour l'autel l'innocence l'univers laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps madame mains malheureux Mardochée MATHAN mère moi-même mort mortels Mycène Ochozias OEnone paix par-tout père perfide peuple PHÈDRE pleurs prêtres prince princesse profane reine rois sacrés saint sais SALOMITH sang SCÈNE VII secours secret seigneur seule sœur soin songe superbe temple THÉRAMÈNE THÉSÉE tragédie tremble Trézène triste trône trouble ULYSSE veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zèle
Popular passages
Page 133 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts déshonorer la couche; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant , jeune , traînant tous les cœurs après soi , Tel qu'on dépeint nos dieux , ou tel que je vous voi.
Page 161 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 162 - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Page 195 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 75 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte, ni respect ne m'en peut détacher . De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère ! Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Page 283 - Sa vue a ranimé mes esprits abattus ; Mais lorsque, revenant de mon trouble funeste, J'admirais sa douceur, son air noble et modeste, J'ai senti tout à coup un homicide acier Que le traître en mon sein a plongé tout entier.
Page 143 - Vont prendre la parole, et prêts à m'accuser, Attendent mon époux pour le désabuser. Mourons. De tant d'horreurs qu'un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre? La mort aux malheureux ne cause point d'effroi.
Page 173 - Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé ; Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils, Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Page 113 - Ah ! s'il vous faut rougir, rougissez d'un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence...
Page 274 - De ce jour à jamais auguste et renommé , Quand, sur ton sommet enflammé, Dans un nuage épais le Seigneur enfermé Fit luire aux yeux mortels un rayon de sa gloire. Dis-nous pourquoi ces feux et ces éclairs , Ces torrents de fumée, et ce bruit dans les airs, Ces trompettes et ce tonnerre : Venait-il renverser l'ordre des éléments ? Sur ses antiques fondements Venait-il ébranler la terre?