Études de poésie latine appliquées à Racine |
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Achille ACTE ACTUS agmina Altera amoris amour ATHALIE atque Baal Barbare brachia cæde Calchas charme ciel commun corda Corneille Cruel Debetur Deus dextra Dieu dieux digne dire doit dona doute enfin fata fatal fera fille fuge fureurs Grecs Hæc hommes honores idées idiomes ille Imitation inter Iphigénie Ipsa j'ai langue poétique mains manus Marte mater mémoire mère mihi Mirantur mort n'ai nata natam nostris nunc oculis oculos omnes omnia organisation parentes parle pater pays pectore peine pensée père peut-être place plein poésie POÉSIE LATINE APPLIQUÉES poëte portenta Portera premier présente propre qu'un quæ Quam Quid quod quos Racine recenti reste sacerdos sacra sacrifice sang sanguine SCENA semble serait seul sibi soins Sola sujets terre tête Thésée Theseus tibi timores totis Triste Venez versification veux victima vidi Virgile visu volant voulu yeux
Popular passages
Page 50 - Ma fille.» En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser ; Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chairs meurtris, et traînés dans la fange, Des lambeaux pleins de sang, et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux.
Page 34 - Et la mer leur répond par ses mugissements; La rive au loin gémit, blanchissante d'écume; La flamme du bûcher d'elle-même s'allume; Le ciel brille d'éclairs, s'entr'ouvre, et parmi nous Jette une sainte horreur qui nous rassure tous.
Page 40 - Perfide! oses-tu bien te montrer devant moi? Monstre , qu'a trop long-temps épargné le tonnerre , Reste impur des brigands dont j'ai purgé la terre...
Page 52 - J'ai senti tout à coup un homicide acier, Que le traître en mon sein a plongé tout entier. De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage. Moi-même quelque temps honteuse de ma peur Je l'ai pris pour l'effet d'une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée.
Page 30 - L'œil farouche , l'air sombre , et le poil hérissé , Terrible , et plein du dieu qui l'agitait sans doute : « Vous, Achille, at-il dit, et vous, Grecs, qu'on m'écoule.
Page 20 - N'a pas, en le traçant, arrêté votre main? Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse? Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse? Où sont-ils, ces combats que vous avez rendus? Quels flots de sang pour elle avez-vous répandus? Quel débris parle ici de votre résistance? Quel champ couvert de morts me condamne au silence?
Page 54 - J'entre : le peuple fuit, le sacrifice cesse, Le grand prêtre vers moi s'avance avec fureur : Pendant qu'il me parlait, ô surprise, ô terreur! J'ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu'un songe effrayant l'a peint à ma pensée. Je l'ai vu : son même air, son même habit de lin, Sa démarche, ses yeux, et tous ses traits enfin ; C'est lui-même.
Page 22 - Un oracle dit-il tout ce qu'il semble dire? Le Ciel, le juste Ciel, par le meurtre honoré, Du sang de l'innocence est-il donc altéré? Si du crime d'Hélène on punit sa famille, Faites chercher à Sparte Hermione sa fille.
Page 18 - Vous ne démentez point une Race funeste. Oui, vous êtes le sang d'Atrée et de Thyeste. Bourreau de votre Fille, il ne vous reste enfin Que d'en faire à sa Mère un horrible festin.
Page 44 - Souviens-toi que , pour prix de mes efforts heureux , Tu promis d'exaucer le premier de mes vœux. Dans les longues rigueurs d'une prison cruelle Je n'ai point imploré ta puissance immortelle; Avare du secours que j'attends de tes soins, Mes vœux t'ont réservé pour de plus grands besoins : Je t'implore aujourd'hui. Venge un malheureux père : J'abandonne ce traître à toute ta colère; Étouffe dans son sang ses désirs effrontés.