Le malheur et la pitié: poëme en quatre chants |
From inside the book
Results 1-5 of 25
Page xx
... regards l'ambition superbe ? C'est de ces vers rampans dans leur humble cité , Vils tyrans des gazons , conquérans d'un brin d'herbe , L'invisible rivalité . Tous ces objets qu'agrandit l'ignorance , Que colore la vanité , Que sont ...
... regards l'ambition superbe ? C'est de ces vers rampans dans leur humble cité , Vils tyrans des gazons , conquérans d'un brin d'herbe , L'invisible rivalité . Tous ces objets qu'agrandit l'ignorance , Que colore la vanité , Que sont ...
Page xxiii
... regards paternels , Voyageurs d'un moment aux terres étrangères , Consolez - vous , vous êtes immortels ! Hé ! quel cœur ne se livre à ce besoin suprême ! L'homme agité d'espérance et d'effroi Apporte ce besoin d'exister après soi Dans ...
... regards paternels , Voyageurs d'un moment aux terres étrangères , Consolez - vous , vous êtes immortels ! Hé ! quel cœur ne se livre à ce besoin suprême ! L'homme agité d'espérance et d'effroi Apporte ce besoin d'exister après soi Dans ...
Page xxvii
... regard de pitié ; Et nos yeux n'auront plus à répandre de larmes , Que les pleurs de la joie , et ceux de l'amitié . Cependant , exilés dans ce séjour profane , Cultivez les arts enchanteurs , Ils calmeront les maux où le ciel vous ...
... regard de pitié ; Et nos yeux n'auront plus à répandre de larmes , Que les pleurs de la joie , et ceux de l'amitié . Cependant , exilés dans ce séjour profane , Cultivez les arts enchanteurs , Ils calmeront les maux où le ciel vous ...
Page 9
... regards mourans . Sois donc et le sujet et l'honneur de mes chants , O toi , qui , consolant ta royale maîtresse , Jusqu'au dernier soupir lui prouvas ta tendresse ; Qui charmois ses malheurs , égayois sa prison , O des adieux d'un ...
... regards mourans . Sois donc et le sujet et l'honneur de mes chants , O toi , qui , consolant ta royale maîtresse , Jusqu'au dernier soupir lui prouvas ta tendresse ; Qui charmois ses malheurs , égayois sa prison , O des adieux d'un ...
Page 12
... regard réprimande . Et quand son zèle enfin deviendroit impuissant , Verrez - vous sans pitié son déclin languissant ? Pouvez - vous au besoin , par un oubli funeste , Des jours usés pour vous abandonner le reste ? La Pitié le défend ...
... regard réprimande . Et quand son zèle enfin deviendroit impuissant , Verrez - vous sans pitié son déclin languissant ? Pouvez - vous au besoin , par un oubli funeste , Des jours usés pour vous abandonner le reste ? La Pitié le défend ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Aceste Achéménide affreux âme arts asile assassin attentats avoient avoit barbare beauté beaux bienfaits bonheur bonté Botany Bay bourreaux brigands Buffon Carthage champs chants char charme cher chien ciel cieux cœur Conciergerie console courage coursiers crime cruel d'autres Dieu Dieux directoire dis-je douce douleur doux enfans épouvantable étoient étoit exil fatal féconde fille fleurs flots François frère funeste fureur gémit généreux gloire guerre hameau Hélas heureux homme horrible hymen infortuné jour l'Abbé de Lille l'échafaud Lamballe larmes lieux lois long-temps Louis XVI mains malheur maux Mervé misère monde Montesquieu mort mortels n'étoit nectar noble outrage parens patrie peine père peuple plaisirs pleurs poëme Poëte Priam prison Reine remords Robespierre rois route du bonheur sacré Samos sang sanglans sanglant scènes seul sœur sort souiller Suisse supplice temple tendre Pitié terre tremblant trépas tribunal révolutionnaire triste trône Troyens tyrans vainqueurs vengeance vertu victimes vieillards vient Virgile voix yeux zèle
Popular passages
Page 192 - Comme il n'ya pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voitures, le pays est peu fréquenté par les Voyageurs; mais il est intéressant pour des contemplatifs solitaires qui aiment à s'enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des aigles , le ramage entrecoupé de quelques oiseaux, et le roulement des torrents qui tombent de la montagne.
Page 193 - L'île, dans sa petitesse, est tellement variée dans ses terrains et ses aspects, qu'elle offre toutes sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des champs, des vignes, des bois, des vergers, de gras pâturages ombragés de bosquets, et bordés d'arbrisseaux de toute espèce, dont le bord des eaux entretient la fraîcheur; une haute terrasse plantée de deux rangs d'arbres borde l'île dans sa longueur, et dans le milieu de cette terrasse on a bâti un joli salon, où les...
Page 193 - C'est ainsi que la substance du faible est toujours employée au profit du puissant. Il n'ya dans l'île qu'une seule maison, mais grande, agréable et commode, qui appartient à l'hôpital de Berne ainsi que l'île, et où loge un receveur avec sa famille et ses domestiques. Il y entretient une nombreuse basse-cour, une volière et des réservoirs pour le poisson.
Page 182 - C'est ici qu'il faut se donner le spectacle des choses humaines. Qu'on voie dans l'histoire de Rome tant de guerres entreprises, tant de sang répandu, tant de peuples détruits, tant de grandes actions, tant de triomphes, tant de politique, de sagesse, de prudence, de constance, de courage, ce projet d'envahir tout, si bien formé, si bien soutenu, si bien fini, à quoi aboutit-il qu'à assouvir le bonheur de cinq ou six monstres...
Page 3 - Que tout tombe aux genoux de l'oppresseur du Tibre; Sa grande âme affranchie a son refuge au ciel ! Il dit au tyran : « Je suis libre ; » Au trépas : « Je suis immortel. » Allez, portez dans l'urne sépulcrale Où l'attendaient ses immortels aïeux, Portez ce reste glorieux, Vainqueur, tout mort qu'il est, du vainqueur de Pbarsale.
Page 90 - Sans le faste imposant de l'âpreté stoïque , Où donc aviez-vous pris cette force héroïque ? O vierges de Verdun , jeunes et tendres fleurs , Qui ne sait votre sort , qui n'a plaint vos malheurs " ! Hélas! lorsque l'hymen préparait sa couronne , Comme l'herbe des champs , le trépas vous moissonne ; Même heure , même lieu vous virent immoler. Ah ! des yeux maternels...
Page xxviii - Non, ce n'est point un vain système, C'est un instinct profond vainement combattu, Et sans doute l'Être suprême Dans nos cœurs le grava lui-même Pour combattre le vice et servir la vertu. Dans sa demeure inébranlable, Assise sur l'éternité, La tranquille Immortalité Propice au bon, et terrible au coupable, Du temps qui sous ses yeux marche à pas de géant, Défend l'ami de la justice...
Page 192 - S'il ya moins de cultures de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il ya aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d'asiles ombragés de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés.
Page 84 - L'œil le moins soupçonneux eût percé le mystère , Et la beauté du fils aurait trahi la mère. Aujourd'hui plus d'amis, de sujets, de vengeur; Chaque jour dans son sein verse un poison rongeur. Quelles mains ont hâté son atteinte funeste ? Le monde apprit sa fin , la tombe sait le reste.
Page 192 - Neuchâtel l'île de La Motte, est bien peu connue, même en Suisse. Aucun voyageur, que je sache, n'en fait mention. Cependant elle est très agréable, et singulièrement située pour le bonheur d'un homme qui aime à se circonscrire...