Œuvres Complètes, Volume 5 |
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... sentiment qu'on embrasse sur l'origine de nos connaissances , il faut reconnaître trois états différens par rapport à l'âme . L'un où elle commandait aux sens , et où elle avait des idées qu'elle ne devait qu'à elle ; l'autre dans le ...
... sentiment qu'on embrasse sur l'origine de nos connaissances , il faut reconnaître trois états différens par rapport à l'âme . L'un où elle commandait aux sens , et où elle avait des idées qu'elle ne devait qu'à elle ; l'autre dans le ...
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... sentiment dans l'àme : si nous nous trompons en jugeant de ces choses , ce ne sont pas les sens qui nous égarent , c'est que nous jugeons d'après des idées vagues qu'ils ne nous donnent pas , et qu'ils ne peuvent nous donner . De même ...
... sentiment dans l'àme : si nous nous trompons en jugeant de ces choses , ce ne sont pas les sens qui nous égarent , c'est que nous jugeons d'après des idées vagues qu'ils ne nous donnent pas , et qu'ils ne peuvent nous donner . De même ...
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... sentiment de soli- nous les revêtis- dité nous oblige de les rapporter au dehors , et d'en former ces différentes collections auxquelles nous donnons le nom de corps . Nous nous repré- sentons quelque chose pour les recevoir , quelque ...
... sentiment de soli- nous les revêtis- dité nous oblige de les rapporter au dehors , et d'en former ces différentes collections auxquelles nous donnons le nom de corps . Nous nous repré- sentons quelque chose pour les recevoir , quelque ...
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... préjugés ceux qui n'ont point encore embrassé de sentiment . Si cela est , il ne faut que du temps , et les erreurs passeront avec ceux qui les défendent . Pour avoir Les nombres ne sont que la suite des 8 DE PENSER . 113.
... préjugés ceux qui n'ont point encore embrassé de sentiment . Si cela est , il ne faut que du temps , et les erreurs passeront avec ceux qui les défendent . Pour avoir Les nombres ne sont que la suite des 8 DE PENSER . 113.
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... sentiment est bien plus sûr que les règles des grammairiens . Si Racine avait tou- jours écouté de pareils critiques , il n'aurait pas enrichi la langue de quantité de nouveaux tours . Il a dit : Je t'aimais inconstant , qu'aurais - je ...
... sentiment est bien plus sûr que les règles des grammairiens . Si Racine avait tou- jours écouté de pareils critiques , il n'aurait pas enrichi la langue de quantité de nouveaux tours . Il a dit : Je t'aimais inconstant , qu'aurais - je ...
Contents
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Common terms and phrases
accessoires adjectifs amphibologies analises assez avez avons Bossuet Bruyère Calypso carac caractère CHAPITRE choses circonstances comparaison conjonctif connaissances connaître conséquent considérer construction d'idées défaut Despréaux déterminer Dieu différentes dire discours doit donner écrivains esprit exemple expressions figures Fontenelle genre Grecs hommes idées complexes idées simples images imagination juge jugemens l'âme l'analise l'art l'autre l'esprit l'idée l'ordre direct l'usage langage langue liaison des idées lorsqu'il Louis XIV Madame de Maintenon madame de Sévigné Massillon maxime ment méthode modifications Monseigneur mots n'en naturel nombre notions objets observer paraît peindre pensée perceptions père Bouhours périphrases peuple philosophes phrase poëme poésie poëte premier prince principe pronom propositions incidentes propre prose qu'autant qu'une quelquefois raison rapport réflexion règles remarquer renfer rien s'il saisir saurait second âge sens sensations sensible sentimens sentiment serait seul sorte style subordonnée substantif suffit suite sujet Télémaque terme tion tour trouve usage verbe vérité veut Voilà
Popular passages
Page 352 - confiance en Dieu. Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchans arrêter les complots ; Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte. Le dernier vers est très-simple. Il est beau par lui-même ; il l'est encore, parce que sa
Page 285 - lit. Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée, S'élève un lit de plume à grands frais amassée : Quatre rideaux pompeux, par un double contour, En défendent l'entrée à la clarté du jour : Là, parmi les douceurs d'un tranquille silence , Règne sur le duvet une heureuse indolence. • Souvent les idées se développent et se lient par
Page 303 - après avoir fait un peu plus de bruit, et traversé un peu plus de pays les uns que les autres, ils vont tous ensemble se confondre dans un abîme, où l'on ne reconnaît plus ni princes, ni rois, ni toutes les autres qualités superbes qui distinguent les hommes; de même que ces
Page 383 - au fond de son palais, ses amis même n'osent l'aborder, de peur de lui devenir suspects. Une garde terrible tient toujours des épées nues et des piques levées autour de sa maison. Trente chambres, qui communiquent les unes aux autres, et dont chacune a une porte de fer avec six gros 'verrous, sont
Page 354 - quels témoins il fallait me prouver, Cruel ! que votre amour a voulu la sauver. Un oracle fatal ordonne qu'elle expire ! Un oracle dit-il tout ce qu'il semble dire ? Le ciel, le juste ciel, par le meurtre honoré, Du sang de l'innocence est-il donc altéré
Page 247 - Qu'est-ce que nous crie cette avidité (d'acquérir des connaissances), sinon qu'il ya eu autrefois en l'homme un véritable bonheur dont il ne lui reste maintenant que la marque et la trace toute vide; 2 qu'il essaye de remplir de tout ce qui l'environne;
Page 322 - parlant de la pénitence de saint Pierre. C'est alors que ses cris en tonnerres éclatent, Ses soupirs se font vents qui les chênes combattent: Et ses pleurs, qui tantôt descendaient mollement, Ressemblent un torrent, qui, des hautes montagnes. Ravageant et noyant les voisines campagnes, Veut que tout l'univers ne soit qu'un élément. Il
Page 247 - parce que ce gouffre infini ne peut être rempli que par un objet infini et immuable. J'ai distingué les phrases par des chiffres. Vous voyez que la seconde modifie le dernier nom de la première, que la troisième modifie la seconde, v. 17
Page 479 - Le moment où je parle est déjà loin de moi. et la lenteur par une suite de syllabes longues. Traçât à pas tardifs un pénible sillon. Quand Boileau dit : Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, Soupire, étend les bras, ferme l'œil et s'endort.
Page 388 - les Perses, les Grecs, les Romains, se présenter devant vous successivement, et tomber pour ainsi dire les uns sur les autres; ce fracas effroyable vous fait sentir qu'il n'ya rien de solide parmi les hommes, et que l'inconstance et l'agitation est le propre partage des choses humaines. Mais ce qui rendra ce spectacle plus utile et