Poètes français: ou choix de poésies des auteurs du second et du troisième ordre, des XV, XVI, XVII, et XVIII siècles, avec des notices sur chacun de ces auteurs

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Ménard et Desenne, fils, 1825 - French poetry
 

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Page 70 - Rebut du néant et de l'être ; Toi que l'amour fit par un crime, Et que l'honneur défait par un crime à son tour...
Page 95 - Ami, je vois beaucoup de bien Dans le parti qu'on me propose, Mais toutefois ne pressons rien ; Prendre femme est étrange chose; II faut y penser mûrement; Gens sages en qui je me fie M'ont dit que c'est fait prudemment Que d'y penser toute sa vie.
Page 65 - D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On voit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. Il souffrit des maux incroyables; II s'en plaignit, il en parla, J'en connais de plus misérables.
Page 37 - Ponts, églises, palais, prisons, Boutiques bien ou mal pourvues : Force gens noirs, blancs, roux, grisons, Des prudes, des filles perdues, Des meurtres et des trahisons. Des gens de plume aux mains crochues : Maint poudré qui n'a point d'argent, Maint homme qui craint le sergent, Maint fanfaron qui toujours tremble : Pages, laquais, voleurs de nuit, Carrosses, chevaux, et grand bruit: C'est là Paris, que vous en semble?
Page 271 - Amour, son fils , Baissant les yeux. Berger, dit-elle , agrée Ce jeune enfant pour élève, et l'instruis. Moi, bonnement , je me mis à lui dire Mes premiers airs: comment un tel dieu sut Trouver la flûte r un tel autre la lyre, Tel le hautbois, tel la harpe ou le luth.
Page 47 - Silvandre, grimpé sur Parnasse , Avant que personne en sût rien , Trouva Régnier avec Horace Et rechercha leur entretien. Sans choix et de mauvaise grâce II pilla presque tout leur bien; II s'en servit avec audace , Et s'en para comme du sien. Jaloux des plus fameux poètes , Dans ses satires indiscrètes II choque leur gloire aujourd'hui.
Page 310 - Ci gît un très-grand personnage , Qui fut d'un illustre lignage , Qui posséda mille vertus , Qui ne trompa jamais, qui fut toujours fort sage. Je n'en dirai pas davantage : C'est trop mentir pour cent écus.
Page 308 - II fut, par un triste sort, Blessé d'une main cruelle. On croit, puisqu'il en est mort, Que la plaie était mortelle. Regretté de ses soldats, II mourut digne d'envie ; Et le jour de son trépas Fut le dernier de sa vie.
Page 88 - Turenne a son tombeau parmi ceux de nos rois : II obtint cet honneur par ses fameux exploits. Louis voulut ainsi couronner sa vaillance , Afin d'apprendre aux siècles à venir Qu'il ne met point de différence Entre porter le sceptre et le bien soutenir.
Page 266 - C'est Dieu qui vous a faits si beaux ; Vous le chantez sans doute. Son nom vous anime en ces bois , Vous n'en célébrez jamais d'autre : Faut-il que mon ingrate voix N'imite pas la vôtre ? Vos airs si tendres et si doux Lui rendent tous les jours hommage; Je le bénis bien moins que vous, Et lui dois davantage.

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