L'art d'écrire: enseigné en vingt leçons |
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... jusqu'à quelle per- fection s'est élevé l'art littéraire , mais dont la lec- ture , j'en ai peur , risque d'être sans profit immédiat sur la formation de votre style . Vous passeriez des années à dire La Fontaine , que vous n'en seriez ...
... jusqu'à quelle per- fection s'est élevé l'art littéraire , mais dont la lec- ture , j'en ai peur , risque d'être sans profit immédiat sur la formation de votre style . Vous passeriez des années à dire La Fontaine , que vous n'en seriez ...
Page 52
... jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible . ( PASCAL , Pensées . ) Lever de soleil . Dans la plaine de Salzbourg , le 24 au matin ( septem- bre 1833 ) , le soleil parut à l'est des montagnes que je laissais ...
... jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il est un monstre incompréhensible . ( PASCAL , Pensées . ) Lever de soleil . Dans la plaine de Salzbourg , le 24 au matin ( septem- bre 1833 ) , le soleil parut à l'est des montagnes que je laissais ...
Page 62
... jusqu'à Vienne . Il recueille dans son cours toutes les eaux qui descendent de cette longue chaîne de montagnes , ce qui est la cause de sa subite grandeur , après une si médiocre origine . ( THIERS , Consulat , liv . III . ) Cette ...
... jusqu'à Vienne . Il recueille dans son cours toutes les eaux qui descendent de cette longue chaîne de montagnes , ce qui est la cause de sa subite grandeur , après une si médiocre origine . ( THIERS , Consulat , liv . III . ) Cette ...
Page 85
... jusqu'à dix ou douze fois la même fable . On peut s'en convaincre , comme l'a fait Taine , en lisant ses manuscrits , qui sont à la Bibliothèque nationale . Condillac a donc raison de dire que « le naturel consiste dans la faci- lité qu ...
... jusqu'à dix ou douze fois la même fable . On peut s'en convaincre , comme l'a fait Taine , en lisant ses manuscrits , qui sont à la Bibliothèque nationale . Condillac a donc raison de dire que « le naturel consiste dans la faci- lité qu ...
Page 91
... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de copeaux au bois , jusqu'à ce que la fonte soit sans bavure , et qu'on ait rejeté toutes les scories du métal . Lisez Pascal , La Bruyère , Montesquieu ; on ne peut ôter un mot à leurs phrases . Jusqu'à ...
... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de copeaux au bois , jusqu'à ce que la fonte soit sans bavure , et qu'on ait rejeté toutes les scories du métal . Lisez Pascal , La Bruyère , Montesquieu ; on ne peut ôter un mot à leurs phrases . Jusqu'à ...
Common terms and phrases
Alphonse Daudet auteurs Balzac banal Barbey d'Aurevilly beau Boileau Bossuet Bruyère Buffon cadence Chateaubriand choses ciel cœur concision conseils coup d'Homère description doit détails deuxième jet dialogue Dieu dire donner l'illusion écrire écrit écrivains Émile Zola exemple expressions fantaisie femme Fénelon Flaubert Fontaine forme frappe génie genre Guez de Balzac Gustave Flaubert harmonie Homère homme idées images inexpressive jamais l'art d'écrire L'art de décrire l'esprit l'expression l'harmonie l'idée l'image l'imagination Lamartine Leconte de Lisle lecture lettres littéraire littérature longue ment métaphore mieux Mme de Sévigné Molière Montesquieu morceau mort mots narration nœud de l'action parler Pascal passer peindre pensée photographie phrases premier jet procédé prose qu'un qualités rature réalisme réalité refontes relief répétitions rien sable saillie sais Salammbó sensation sent serait seulement soleil songe sorte souffle style sujet surtout talent Télémaque tête Théophile Gautier tion tombe tournures traits travail trouve verbe Victor Hugo vision vivante Voici Voilà vrai yeux
Popular passages
Page 135 - Celui qui règne dans les cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons...
Page 51 - ... le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeait dans une rêverie délicieuse, où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et le reflux de cette eau, son bruit continu, mais renflé par intervalles, frappant sans relâche mon oreille et mes yeux, suppléaient aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre...
Page 136 - Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines ; la félicité sans bornes, aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d'une des plus nobles couronnes de l'univers...
Page 51 - Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché ; là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse, où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu.
Page 169 - Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son sujet ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement l'ordre de ses pensées , et en former une suite , une chaîne continue , dont chaque point représente une idée; et, lorsqu'on aura pris la plume , il faudra la conduire successivement sur ce premier trait , sans lui permettre de s'en écarter , sans l'appuyer trop inégalement , sans lui donner d'antre mouvement que celui qui sera déterminé par l'espace qu'elle doit parcourir.
Page 124 - Ils ont un instinct secret qui les porte à chercher le divertissement et l'occupation au dehors...
Page 112 - Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'avant rien reçu.
Page 269 - Seigneur! a quitté ma couche pour la vôtre; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi.
Page 292 - Nicole, était si étendu ; qui était le centre de tant de choses ! Que d'affaires, que de desseins, que de projets, que de secrets, que d'intérêts à démêler, que de guerres commencées, que d'intrigues, que de beaux coups d'échecs à faire et à conduire! Ah, mon Dieu ! donnez-moi un peu de temps, je voudrais bien donner un échec au duc de Savoie, un mat au prince d'Orange? Non, non, vous n'aurez pas un seul, un seul moment.
Page 210 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre...