Œuvres choisies de Diderot ... |
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Common terms and phrases
action animaux appelle arrive arts assez aurait avez beau belle besoin BORDEU c'était cause cesse chose commun condition connaissances corps côté coup cour crois CRUDELI D'ALEMBERT demande DIDEROT Dieu différence dire docteur donner doute durée effet enfants espèce est-ce état faisait femme fera fille fils fond force forme générale gens homme idées infinité j'ai jeter jeune jour jugement l'autre l'esprit l'état l'homme l'un laisse lettre lois lumière MADAME MADEMOISELLE DE L'ESPINASSE main maître malheureux MARÉCHALE marquis matière ment mère mieux molécule monde mort mouvement moyen n'en nature naturelle nombre parler passé peine pense père petit petite peuple peut-être phénomènes philosophe pieds place Pommeraye porte pourrait premier présent presque qu'à qu'en qu'est-ce qu'un quelquefois raison regarde reste rien s'en s'il sais sait science sens sensible sent serait seul société sorte système terre tête tion trouve vérité vivante voilà voyez vrai yeux
Popular passages
Page 385 - S'il en paraît un dans une compagnie, c'est un grain de levain qui fermente et qui restitue à chacun une portion de son individualité naturelle. Il secoue, il agite, il fait approuver ou blâmer ; il fait sortir la vérité, il fait connaître les gens de bien, il démasque les coquins ; c'est alors que l'homme de bon sens écoute et démêle son monde.
Page 474 - Épuisé de fatigue, tel qu'un homme qui sort d'un profond sommeil ou d'une longue distraction; il resta immobile, stupide, étonné. Il tournait ses regards autour de lui, comme un homme égaré qui cherche à reconnaître le lieu où il se trouve. Il attendait le retour de ses forces et de ses esprits; il essuyait machinalement son visage. Semblable à celui qui verrait à son réveil, son lit environné d'un grand nombre de personnes; dans un entier oubli ou dans une profonde ignorance de ce qu'il...
Page 63 - ... à prendre, qui nous sont inconnus; qu'il a eu ou qu'il aura un état stationnaire ; qu'il s'éloigne ou qu'il s'éloignera de cet état par un dépérissement éternel, pendant lequel ses facultés sortiront de lui comme elles y étaient entrées ; qu'il disparaîtra pour jamais de la nature, ou plutôt qu'il continuera d'y exister, mais sous une forme, et avec des facultés tout autres que celles qu'on lui remarque dans cet instant de la durée ? La religion nous épargne bien des écarts et...
Page 103 - Attendez, et ne vous hâtez pas de prononcer sur le grand travail de nature. Vous avez deux grands phénomènes, le passage de l'état d'inertie à l'état de sensibilité, et les générations spontanées; qu'ils vous suffisent : tirez-en de justes conséquences, et dans un ordre de choses où il n'ya ni grand ni petit, ni durable, ni passager absolus, garantissez-vous du sophisme de l'éphémère...
Page 215 - Très-aisément: dites-moi, si un misanthrope s'était proposé de faire le malheur du genre humain, qu'aurait-il pu inventer de mieux que la croyance en un être incompréhensible sur lequel les hommes n'auraient jamais pu s'entendre, et auquel ils auraient attaché plus d'importance qu'à leur vie?
Page 230 - ENTRETIEN D'UN PÈRE AVEC SES ENFANTS ou DU DANGER DE SE METTRE AU-DESSUS DES LOIS Mon père, homme d'un excellent jugement, mais homme pieux, était renommé dans sa province pour sa probité rigoureuse.
Page 326 - Voulez-vous que je vous dise un beau paradoxe? C'est que je suis convaincu qu'il ne peut y avoir de vrai bonheur pour l'espèce humaine que dans un état social où il n'y aurait ni roi, ni magistrat, ni prêtre, ni lois, ni tien, ni mien, ni propriété mobilière, ni propriété foncière, ni vices, ni vertus ; et cet état social est diablement idéal.
Page 88 - C'est une quatrième corde harmonique et proportionnelle à trois autres dont l'animal attend la résonnance qui se fait toujours en lui-même, mais qui ne se fait pas toujours en nature. Peu importe au poète, il n'en est pas moins vrai. C'est autre chose pour le philosophe ; il faut qu'il...
Page 77 - Lorsque le bloc de marbre est réduit en poudre impalpable, je mêle cette poudre à l'humus ou terre végétale; je les pétris bien ensemble; j'arrose le mélange, je le laisse putréfier un an, deux ans, un siècle, le temps ne me fait rien. Lorsque le tout s'est transformé en une matière à peu près homogène, en humus, savez-vous ce que je fais ? D'ALEMBERT Je suis sûr que vous ne mangez pas de l'humus.
Page 603 - Selon les lois de l'analyse des sorts, me dirait-il, je ne dois point être surpris qu'une chose arrive lorsqu'elle est possible, et que la difficulté de l'événement est compensée par la quantité des jets.