Rhétorique françoise, Volume 1

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Popular passages

Page 137 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le...
Page 259 - Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si , averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration , je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 104 - ... et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine...
Page 110 - Heureux le prince, vous diroit-il, qui n'a jamais combattu que pour vaincre; qui n'a vu tant de puissances armées contre lui que pour leur donner une paix plus glorieuse; et qui a toujours été plus grand ou que le péril ou que la victoire! « Heureux le prince qui, durant le cours d'un...
Page 134 - S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur. Et savez- vous , sire , comment je paie ? Nul ne le sait si premier ne l'essaie. Vous me devrez, si je puis, du retour, Et vous ferai encores un bon tour, A celle fin qu'il n'y ait faute nulle , Je vous ferai une belle cédule; A vous payer, sans usure...
Page 53 - De tous les animaux qui s'élèvent dans l'air , Qui marchent sur la. terre , ou nagent dans la mer , De Paris au Pérou, du Japon jusqu'à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.
Page 45 - Il leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits. Le champ qui les reçut, les rend avec usure.
Page 137 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier, La cruelle qu'elle eft , fe bouche les oreilles , Et nous laiiTe crier.
Page 90 - J'autre l'a gardé : Mais l'un cruel , barbare , eft mort aimé , tranquille,' Comme un bon citoyen dans le fein de fa ville ; L'autre tout débonnaire au milieu du Sénat , A vu trancher fes jours par un aflaffinat.
Page 135 - Muses, Roy en qui sont leurs sciences infuses, Roy plus que Mars d'honneur environné, Roy le plus roy qui fut onc couronné, Dieu tout puissant te doint pour t'estrener Les quatre coings du monde gouverner, Tant pour le bien de la ronde machine, Que pour autant que sur tous en es digne.

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