Oeuvres de François de la Mothe le Vayer ...Chez Michel Groell, 1756 - Education |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 12
... n'en eft que l'image , & nous logerions inconfidé- rement dans l'humeur & dans la complexion , ce qui doit reléver fimplement de la volonté . Cependant il n'y a rien dans la Morale où l'on fe trompe plus fouvent . Les bouillons de la ...
... n'en eft que l'image , & nous logerions inconfidé- rement dans l'humeur & dans la complexion , ce qui doit reléver fimplement de la volonté . Cependant il n'y a rien dans la Morale où l'on fe trompe plus fouvent . Les bouillons de la ...
Page 25
... n'en fourniffoit tant de preu- ves , qu'il n'y a nulle apparence de s'arrêter à des chofes fi connuës . Un Liévre le plus ti- mide de tous les animaux , fút capable d'é- tonner & de mettre en defordre toute l'armée de Xerxes . Et nous ...
... n'en fourniffoit tant de preu- ves , qu'il n'y a nulle apparence de s'arrêter à des chofes fi connuës . Un Liévre le plus ti- mide de tous les animaux , fút capable d'é- tonner & de mettre en defordre toute l'armée de Xerxes . Et nous ...
Page 29
... n'en étoient pas affranchis . Et c'eft pour- quoi Pindare voulant excufer dans une de fes Ödes la fuite d'Amphiaraus , ne feint point Ode 9 . d'écrire , que les fils des Dieux y font sujets comme les autres hommes , lors que le Ciel ...
... n'en étoient pas affranchis . Et c'eft pour- quoi Pindare voulant excufer dans une de fes Ödes la fuite d'Amphiaraus , ne feint point Ode 9 . d'écrire , que les fils des Dieux y font sujets comme les autres hommes , lors que le Ciel ...
Page 33
... de cervelle ne craint presque rien , à cause qu'il ne prévoit rien . Le Pourceau , de Pyrrhon ne prend nulle forte d'effroi pen- * C Tome III . Part . I 1 dant la tourmente , d'autant qu'il n'en juge pas les ET DE LA CRAINTE . 33.
... de cervelle ne craint presque rien , à cause qu'il ne prévoit rien . Le Pourceau , de Pyrrhon ne prend nulle forte d'effroi pen- * C Tome III . Part . I 1 dant la tourmente , d'autant qu'il n'en juge pas les ET DE LA CRAINTE . 33.
Page 34
... n'en juge pas les confequences : Et Ariftippe fçut fort bien dire dans un femblable peril de mer , à celui qui vouloit prendre quelque avantage de ce qu'il étoit fans peur , que ce n'étoit pas mer- veille qu'un homme de néant ne se ...
... n'en juge pas les confequences : Et Ariftippe fçut fort bien dire dans un femblable peril de mer , à celui qui vouloit prendre quelque avantage de ce qu'il étoit fans peur , que ce n'étoit pas mer- veille qu'un homme de néant ne se ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
abfolument affés affure aiant ainfi ajoûte Ariftote auffi avoient avoit befoin c'eft c'eſt caufe cauſe chofes choſe Ciceron Ciel confidération connoiffance deffus derniére Dieu difcours dire diverfes Divinité effe efprit eft-ce eftimer enfans eſt étoient étoit faifoit fans doute fauroit favant favoir fcience fe font fe trouve fecond felon femblables femble fens fentiment feroit fervir feulement fimplement foient foit fommes fon tems forte fouffrir fous foûtenir fouvent fuam fuis fujet fût grace Grecs hardieffe hift HOMILIE ACADEMIQUE hommes jamais jufte l'Ame l'Ame mortelle l'efprit laiffe Loix long-tems lumiere malè matiére mauvaiſe ment moien n'eft n'eſt n'étoit nommer obfervé Ovid paffer paffion parler penfe perfonnes Philofophes plaifir Platon plûtôt Poëte pouvoit préfent premiére profeffion puiffe Pythagore quæ quàm raifon refte Rélation Réligion rien s'eft Saint Seneque ſes tems tion toûjours vérité voions
Popular passages
Page 403 - On mesurera mieux l'effet d'ironie produit par l'accumulation des trente-trois syllogismes - ponctués chacun de cette conclusion lapidaire : l'âme est immortelle - si l'on songe que Le Vayer fait ici ce qu'avait fait Niphus, l'adversaire de Pomponazzi : Pomponace le gausse là-dessus, disant qu'il avoit imité un Médecin de Milan, qui ordonna qu'on mit dans un bain de toutes les herbes d'un pré, se promettant qu'il s'y en trouveroit quelqu'une propre à guérir son malade ; & qu'il s'étoit servi...
Page 302 - ... la sceptique bien entendue fasse des blessures mortelles au Christianisme , puisqu'elle fait profession de tenir ses principales certitudes de la foi. Quant aux miracles , les pyrrhoniens étant accusés de les abolir tous , en défendant de déférer au rapport des sens , qui en sont les témoins , ils n'opèrent dans la religion que par la foi , aidée de la grâce , tant s'en faut qu'ils dépendent absolument des sens. Toutes les religions n'ont-elles pas publié leurs miracles ? Le moyen...
Page 389 - ... de l'Ame par tout ce qu'il en a écrit. ,,C'eft ce qui m'a toujours fait penfer qu'on ,.n'en pouvoit parler avec trop de...
Page 330 - Chagrine that un estomac debauche ne saurait faire son profit des meilleures viandes, qu'il corrompt au lieu de les tourner en bonne nourriture...
Page 129 - Fable couvre de trèsimportantes vérités, ne les cache pas tant d'un côté, qu'elle les rend plus considérables d'un autre ; de même que les ombres d'un tableau souvent servent moins à l'obscurcissement de ce que le Peintre ne veut pas faire voir tout à nud, qu'à donner de la clarté au reste de son ouvrage, & à le mettre dans une plus sensible lumière.
Page 403 - Le bon eft , qu'il n'étoit queftion, que de l'opinion d'Ariftote, laquelle en tout cas ne peut pas être plus préjudiciable à la vérité, que ce qu'il a écrit de l'éternité du monde, ou de la quinte -efTence des Cieux, dont on fe moque dans les Collèges.
Page 367 - Fabulinus en faveur de leurs enfants aussitôt qu'ils commençaient à parler, prévoyant bien que tout ce qu'ils diraient à l'avenir tiendrait plus de l'invention d'une fable divertissante que de la certitude d'une solide vérité.
Page 388 - Philofophes en ont bien parlé, c'a été feulement par une heureufe ignorance, & par une félicité aveugle, comme il arrive à ceux que la tempête jette heureufement dans le port.
Page 402 - Poftel, qu'on lait avoir eu de fort dangereux intervalles d'efprk, ce qu'il a oie dire , que le premier ne s'étoit engagé dans cette difpute, que pour complaire à un Souverain Pontife, dont il parle en de £#• »• très mauvais termes.
Page 14 - ... que les philofophes moraux nomment civile, reconnoit pour mobile la crainte de la honte. Telle étoit celle d'Hector quand il n'ofa rentrer avec...