Introduction to Modern French Lyrics

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Benjamin Lester Bowen
Heath, 1898 - 191 pages

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Popular passages

Page 156 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Page 78 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers!
Page 83 - Où sont-ils, les marins sombres dans les nuits noires ? O flots, que vous savez de lugubres histoires ! Flots profonds redoutés des mères à genoux ! Vous vous les racontez en montant les marées, Et c'eSt ce qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous ! Juillet 1836. Les Rayons et les Ombres...
Page 124 - Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir ! Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux ; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Page 31 - Adieu, charmant pays de France que je dois tant chérir! Berceau de mon heureuse enfance, adieu! Te quitter c.est mourir! Toi que j.adoptai pour patrie et doù je crois me voir bannir, entends les adieux de Marie, France, et garde son souvenir. Le vent souffle, on quitte la plage, et peu touché de mes sanglots, Dieu, pour me rendre à ton rivage, Dieu na point soulevé les flots!
Page 124 - S'il est des jours amers, il en est de si doux! Hélas! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts? Quelle mer n'a point de tempête?
Page 54 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir ! Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ; Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
Page 93 - Et resta jusqu'au lendemain, Pensif, avec un doux sourire. Comme j'allais avoir quinze ans, Je marchais un jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d'un arbre vint s'asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Je lui demandai mon chemin ; II tenait un luth d'une main, De l'autre un bouquet d'églantine. Il me fit un salut d'ami, Et se détournant à demi, Me montra du doigt la colline.
Page 77 - Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l'enfant paraître, Innocent et joyeux.
Page 50 - Vieux vagabond, le soleil est à moi. ' Le pauvre at-il une patrie ? Que me font vos vins et vos blés, Votre gloire et votre industrie, Et vos orateurs assemblés ? Dans vos murs ouverts à ses armes Lorsque l'étranger s'engraissait, Comme un sot j'ai versé des larmes : Vieux vagabond, sa main me nourrissait. ' Comme un insecte fait pour nuire, Hommes, que ne m'écrasiez- vous ! Ah ! plutôt vous deviez m'instruire A travailler au bien de tous.

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