Gonzalve de Cordoue;: ou, Grenade reconquiseDidot, 1792 - Granada (Kingdom) |
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Common terms and phrases
Aben Abencerrages Abenhamet affreux Africains Alabez Alamar Almanzor Alphonse amants amour asyle avoient avoit bientôt bles Boabdil bras brave camp captif Carthame Castillan cerrages charmes cher ciel cimeterre cœur combats CORDOUE Cortez courage coursiers crime cris d'Abenhamet d'Alamar d'Almanzor déja devoit Dieu dit-il douleur doux ennemis épouse époux Espagnols étoient étoit Ferdinand fidele foible frere fureur genoux glaive gloire Gomeles Gonzalve Grenade guerriers Hassem héros hyménée Ibrahim Inès instant Isabelle Jaën jette jeune joie jours l'Alhambra l'amour l'armée Lara larmes loix long-temps main malheureux manzor Maures mille Mofarix monarque Moraïme mort mourir Mulei Mulei-Hassem n'étoit palais patrie Pédro pere perfide peuple pleurs porte pouvoit pré premiere prince princesse quatre Zégris raïde reconnoissance reine rois rosier sang sauver secours Séid sent seul silence soins soldats tendre terrible tête tout-à-coup tremble tribu tristes turban vaillant vertus victoire vieillard voile voix yeux Yézid zalve Zoraïde Zuléma
Popular passages
Page 220 - Tout à coup il se précipite sur un cavalier qui le blesse, et fuit rapidement à l'autre bout. Le taureau s'irrite, le poursuit de près, frappe à coups redoublés la terre, et fond sur le voile éclatant que lui présente un combattant à pied.
Page 220 - ... pour ces antiques combats. Le signal se donne, la barrière s'ouvre, le taureau s'élance au milieu du cirque ; mais au bruit de mille fanfares, aux cris, à la vue des spectateurs il s'arrête inquiet et troublé : ses naseaux fument ; ses regards brûlants errent sur les amphithéâtres: il semble également en proie à la surprise, à la fureur.
Page 219 - Au milieu du champ est un vaste cirque environné de nombreux gradins : c'est là que l'auguste reine, habile dans cet art si doux de gagner les cœurs de son peuple en s'occupant de ses plaisirs, invite souvent ses guerriers au spectacle le plus chéri des Espagnols. Là, les jeunes chefs, sans cuirasse, vêtus d'un simple habit de soie, armés seulement d'une lance, viennent, sur de rapides coursiers, attaquer et vaincre des taureaux sauvages. Des soldats à pied, plus légers encore, les cheveux...
Page 219 - ... son peuple en s'occupant de ses plaisirs , invite souvent ses guerriers au spectacle le plus chéri des Espagnols. Là, les jeunes chefs sans cuirasse, vêtus d'un simple habit de soie , armés seulement d'une lance, viennent, sur de rapides coursiers, attaquer et vaincre des taureaux sauvages. Des soldats à pied, plus légers encore, les cheveux enveloppe's dans des réseaux , tiennent d'une main un voile de pourpre, de l'autre des fleches aiguës.
Page 103 - ... sances de la gloire;, manque du bonheur le plus » pur, le plus cher pour une âme tendre, de la » certitude d'être aimé. Les hommages qu'on lui » prodigue , les louanges dont on l'accable , la » fidélité même qu'on lui témoigne, espèrent une » récompense : ce n'est pas à lui , c'est à son rang » que l'intérêt adresse des vœux. Cette seule idée » vient flétrir son âme; une juste défiance se mêle » aux sentimens doux de son cœur : malheureux » de pouvoir tout payer,...
Page 222 - Cortez sur un andalous, blessait et fuyait un taureau furieux. Malgré le péril dont il est menacé, le jeune amant regarde toujours la beauté qui toujours l'occupe, lorsqu'il voit tomber dans l'arène la fleur d'oranger...
Page 103 - D'abord , il eût fallu restreindre la généralité trop absolue de cette proposition : elle n'est vraie que des rois qui n'ont pas su mériter un ami ; le serait-elle de Henri IV, de Trajan, de Titus, de Marc-Aurèle? Mais ce qui fait le plus de peine, c'est de voir...
Page 221 - Le taureau s'irrite, le poursuit de près, frappe à coups redoublés la terre, et fond sur le voile éclatant que lui présente un combattant à pied. L'adroit Espagnol, dans le même instant, évite à la fois sa rencontre, suspend à ses cornes le voile léger, et lui darde une flèche aiguë qui de nouveau fait couler son sang. Percé bientôt de toutes les lances, blessé de ces traits...
Page 221 - ... s'agite en parcourant le cirque, secoue les flèches nombreuses enfoncées dans son large cou, fait voler ensemble les cailloux broyés, les lambeaux de pourpre sanglants, les flots d'écume rougie, et tombe enfin épuisé d'efforts, de colère et de douleur.
Page 220 - L'alcade proclame la loi de ne secourir aucun combattant, de ne leur laisser d'autres armes que la lance pour immoler, le voile de pourpre pour se défendre. Les rois, entourés de leur cour, président à ces jeux...