Histoire des Français, Volume 2

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Popular passages

Page 529 - Ligue, disait-on, quand ils leregar> daient ; on ne cessait d'accuser le roi d'avoir voulu sacrifier ce sauveur de la France. La Sorbonne osa décréter « qu'on pouvait ôter le gouvernement aux princes qu'on ne trouvait pas tels qu'il fallait. » On demandait le bannissement ou la mort...
Page 22 - Seigneur, grand' pitié et grand meschef seroit de laisser mourir un tel peuple que ici a , par famine ou autrement , quand on y peut trouver aucun moyen , et si seroit grand aumône et grand...
Page 159 - ... l'humiliation des princes, de trahir la France qui allait être livrée aux Anglais ; ils lui reprochaient ses favoris, ses maîtresses, sa nonchalance, son incapacité; ils disaient qu'il fallait donner le gouvernement au Dauphin Louis, jeune homme de dix-sept ans, plein de sens et d'esprit. Les ducs de Bourbon et d'Alençon, les comtes de Vendôme et de Dunois...
Page 443 - On avoit, dit Pasquier, plus ôté aux huguenots par des édits pendant la paix, que par la force pendant la guerre.
Page 202 - Personne ne veut plus de lui, disait-on de Louis XI ; Anglais, Bourguignons et Bretons vont lui courir sus, et on lui mettra tant de lévriers à la queue, qu'il ne saura de quel côté fuir.
Page 321 - Monsieur, il n'ya point de pitié « en moi, car je meurs en homme de bien. Mais j'ai pitié « de vous, de vous voir servir contre votre prince et votre
Page 143 - Je portois un étendard au lieu de lance, pour éviter de tuer quelqu'un : je n'ai jamais tué personne. Je disois : Entrez hardiment parmi les Anglois; et j'y entrois moimême (*). — L'espoir de la victoire, lui demandoit-on, étoit-il en cet étendard?
Page 40 - ... de toutes gens selon leur état. » Le conseil des trente-six commença ses opérations par séparer entièrement les attributions de la chambre des comptes et du parlement, et renouveler les membres de ces deux cours ; il destitua tous les officiers de justice et de finance, receveurs, châtelains, sergents d'armes, notaires, etc.
Page 432 - Or, suivit ce prince, je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites profession. La vôtre vous a conseillé de me tuer, sans m'ouïr, n'ayant reçu de moi aucune offense; et la mienne me commande que je vous pardonne, tout convaincu que vous êtes de m'avoir voulu homicider sans raison. Allez-vous-en, retirez-vous; que je ne vous voie plus ici; et, si vous êtes sage, prenez dorénavant en vos entreprises des conseillers plus gens de bien que ceux-là.
Page 51 - Dieu qu'il ne les voulut mie quitter de leur foi, ni éloigner de son domaine, ni mettre en mains étranges, et qu'ils avoient plus cher à être taillés tous les ans de la moitié de leur chevance que ce qu'ils fussent ès mains des Anglois.

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