Uranographie, ou, Traité élémentaire d'astronomie: à l'usage des personnes peu versées dans les mathématiques, accompagné de planisphères ; dédié à M. Arago

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Meline, Cans et Compagnie, 1838 - Astronomy - 409 pages
 

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Popular passages

Page 42 - ... L'action solaire une fois éliminée , la cause de l'accroissement régulier de chaleur qui s'observe en tout lieu à mesure qu'on pénètre dans l'intérieur du globe, ne saurait être qu'une chaleur propre, une chaleur d'origine. La terre, comme le veut l'école plutonienne , comme le voulaient déjà Descartes et Leibnitz , mais les uns et les autres , il faut l'avouer, sans aucune preuve démonstrative, est devenue aujourd'hui, définitivement, un soleil encroûté dont la haute température...
Page 213 - Dans le centre éclatant de ces orbes immenses Qui n'ont pu nous cacher leur marche et leurs distances, Luit cet astre du jour par Dieu même allumé, Qui tourne autour de soi sur son axe enflammé.
Page 280 - Moi , Galilée , à la soixante-dixième année de mon âge, constitué personnellement en justice, et étant à genoux et ayant devant les yeux les saints Évangiles que je touche de mes propres mains, d'un cœur et d'une foi sincères , j'abjure , je maudis et je déteste l'erreur, l'hérésie du mouvement de la terre , etc.
Page 41 - Les plutoniens, de leur côté, rejettent toute idée de dissolvant. Pour eux la fluidité des principes constituants du globe fut jadis le résultat d'une très-haute température ; la surface s'est solidifiée en se refroidissant. Les deux écoles, j'ai presque dit les deux sectes, tant elles montrèrent d'acrimonie, se combattirent par des arguments peu décisifs, empruntés aux phénomènes géologiques, et qui laissaient les esprits rigides en suspens. Le vrai moyen de mettre un terme...
Page 282 - La considération des mouvemens planétaires nous conduit donc à penser qu'en vertu d'une chaleur excessive, l'atmosphère du soleil s'est primitivement étendue au-delà des orbes de toutes les planètes, et qu'elle s'est resserrée successivement, jusqu'à ses limites actuelles.
Page 182 - On voit alors pourquoi l'Océan a recouvert de hautes montagnes, sur lesquelles il a laissé des marques incontestables de son séjour; on voit comment les animaux et les plantes du midi ont pu exister dans les climats du nord, où l'on retrouve leurs dépouilles et leurs empreintes ; enfin , on explique la nouveauté du monde moral dont les monuments certains ne remontent pas au delà de cinq mille ans.
Page 182 - L'axe et le mouvement de rotation changés : les mers abandonnant leur ancienne position pour se précipiter vers le nouvel équateur : une grande partie des hommes et des animaux, noyée dans ce déluge universel , ou détruite par la violente secousse imprimée au globe terrestre : des espèces entières anéanties : tous les...
Page 213 - S'attirent dans leur course et s'évitent sans cesse. Et, servant l'un à l'autre et de règle et d'appui, Se prêtent les clartés qu'ils reçoivent de lui. Au delà de leur cours, et loin dans cet espace Où la matière nage, et que Dieu seul embrasse, Sont des soleils sans nombre et des mondes sans fin. Dans cet abîme immense il leur ouvre un chemin.
Page 283 - Mais comment l'atmosphère solaire at-elle déterminé les mouvements de rotation et de révolution des planètes et des satellites? Si ces corps avaient pénétré profondément dans cette atmosphère, sa résistance les aurait fait tomber sur le soleil. On peut donc conjecturer que les planètes ont été formées à ses limites successives par la condensation des zones de vapeurs qu'elle a dû , en se refroidissant , abandonner dans le plan de son équateur.
Page 76 - ... considération la pureté de l'air, lorsque dans son ouvrage il annonçait : Que la lumière zodiacale est constamment plus vive le soir que le .matin ; Qu'en peu de jours sa longueur peut varier entre 60 et 100°...

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