Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente

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J Lefraise et Cie, 1852 - Charente (France)
 

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Popular passages

Page 172 - Mais je ne puis souffrir qu'un fat, dont la mollesse* N'a rien pour s'appuyer qu'une vaine noblesse, Se pare insolemment du mérite d'autrui, Et me vante un honneur qui ne vient pas de lui.
Page 47 - Verteuil , que ce prince dit n'avoir jamais entré en maison qui mieux sentit sa grande vertu, honnêteté et seigneurie que celle-là.
Page 183 - Et telle bien souuent porte ces ornemens, Qui n'aura pas cinq sols de rente tous les ans; Encor cela est-il aux dames tolerable ; Mais la bourgeoise fait maintenant le semblable, Qui ose bien porter des diamans au doigt, Qui cousteront cent francs que peut-estre elle doit, Et aime mieux payer tous les ans...
Page 186 - Qui pour se faire voir naguere n'auoit pas Rien que robes de draps , ou bien robes de sarges, Auec queue par bas pendante et manches larges ; Car aux robes alors hautes manches portoient, Seulement celles qui de noble race estoient ; Mesmes lors le burail estoit...
Page 74 - ... juridiction claustrale. Jamais il ne toléra la moindre injustice envers le plus humble de ses sujets. — « Un sien serviteur, 'nommé Trompette Blanchet, feignant d'achapter un cousteau d'un mercier, en le ployant rudement le rompit ; et le mercier lui demandant le payement, au lieu de ce, il lui donna sur la joue. Ce que le comte ayant vu de sa fenestre, au château de Cognac, descend en sa basse-cour où estoient les marchands, et baille un coup de baston à Blanchet, et le contraignit payer...
Page 71 - Lèpre , en leur sepmaine , avoient, par chacun jour, demie douzaine de petitz pains, un baril de vin , un quartier de mouton ou une pièce de bœuf, selon qu'ilz estoient en nombre.
Page 173 - Cependant , à le voir avec tant d'arrogance Vanter le faux éclat de sa haute naissance, On dirait que le ciel est soumis à sa loi , Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi.
Page 172 - II ne peut rien offrir aux yeux de l'univers Que de vieux parchemins qu'ont épargnés les vers...
Page 194 - Si bien qu'un jour des Rois ce douteux animal, Sans cervelle, sans front, parut tel en son bal. De cordons emperlez sa chevelure pleine...
Page 177 - Les plus estroits pourpoints son t ceux qui sont en estre(8) : l'ay auec le tranchant decoupé leur satin , Pour monstrer le taftas (9), bleu ou incarnadin , Qu'ils font mettre dessous cette large taillure, Qui est, a vray parler, vanité toute pure ; Encor cela est-il peu prisé , si l'on n'a Le satin verd aux gands ou velours incarna, Ou bien de franges d'or vne paire bordée Qui porte sur le bras vne demy coudée (10). Pour se ceindre l'on a quitté le taffetas, Personne maintenant n'en fait guère...

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