Histoire des deux restaurations jusqu'à l'avénement de Louis-Philippe (de janvier 1813 à octobre 1830).Perrotin, 1855 - France Analyse : (t. 2, p. 78-280; 318-320; t. 3, p. 58-62; 150-151) Constant lors des Cents-Jours, depuis son article du Journal des Débats du 19 mars 1815 jusqu'à son entretien avec Napoléon au soir du 21 juin. |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alliés anglais armée arriva avaient avril bataillons Benjamin Constant Blacas Blücher Bourbons brigade Bulow cavalerie Cent-Jours Chaboulon Chambre champ de bataille Charleroi Charte chef cheval colonel commandement comte d'Artois congrès congrès de Vienne constitution constitutionnel corps cuirassiers d'Erlon d'infanterie déclaration départ dépêche députés devait division duc d'Angoulême duc d'Orléans duchesse ennemis Excelmans Fayette Fleurus Fleury de Chaboulon force Fouché garde nationale général gouvernement guerre heures hommes impériale jours l'armée l'Autriche l'Empereur l'Empire l'ennemi l'Europe l'île d'Elbe laisser lendemain Ligny lord Castlereagh Louis XVIII Lyon Majesté marche maréchal Grouchy maréchal Ney mars matin ment Metternich militaire ministre Mont-Saint-Jean Montesquiou mouvement Murat n'avait n'était Napoléon nouvelle officiers ordonnance ordres passé peuple place plateau politique porter position pouvait première Prusse Prussiens Quatre-Bras quitter régiments Restauration reste route royale royaume Russie s'était Saxe Sénat serait seul soir soldats souverain Talleyrand tion trône troupes trouvait Tuileries venait Vitrolles Waterloo Wavres Wellington
Popular passages
Page 80 - Chacun professe sa religion avec une égale liberté, et obtient pour son culte la même protection.
Page 198 - Honneur à ces braves soldats, la gloire de la patrie ! et honte éternelle aux Français criminels dans quelque rang que la fortune les ait fait naître; qui combattirent vingt-cinq ans avec l'étranger pour déchirer le sein de la patrie.
Page 80 - Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté.
Page 197 - Nous n'avons pas été vaincus : deux hommes sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers , leur pays, leur prince, leur bienfaiteur. Ceux que nous avons vus pendant vingt-cinq ans parcourir toute l'Europe pour nous susciter des ennemis; qui ont passé leur vie à combattre contre nous dans les rangs des armées étrangères...
Page 198 - La victoire marchera au pas de charge; l'aigle avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu'aux tours de Notre-Dame...
Page 203 - Élevé au trône par votre choix, tout ce qui a été fait sans vous est illégitime. Depuis vingt-cinq ans, la France a de nouveaux intérêts, de nouvelles institutions, une nouvelle gloire, qui ne peuvent être garantis que par un gouvernement national et par une dynastie née dans ces nouvelles circonstances.
Page 34 - Messieurs, j'ai pris connaissance de l'acte constitulionnel qui rappelle au trône de France le roi mon auguste frère. Je n'ai point reçu de lui le pouvoir d'accepter la constitution ; mais je connais ses sentiments et ses principes, et je ne crains pas d'être désavoué en assurant, en son nom, qu'il en admettra les bases.
Page 316 - ... peuples. La France se plaît à proclamer avec franchise ce noble but de tous ses vœux. Jalouse de son indépendance, le principe invariable de sa politique sera le respect le plus absolu pour l'indépendance des autres nations : si tels sont, comme j'en ai l'heureuse confiance, les sentiments personnels de votre Majesté, le calme général est assuré pour long-temps ; et la justice, assise aux confins des divers états, suffira seule pour en garder les frontières.
Page 197 - Vos biens , vos rangs , votre gloire , les biens , les rangs et la gloire de vos enfants n'ont pas de plus grands ennemis que ces princes que les étrangers nous ont imposés ; ils sont les ennemis de notre gloire , puisque le récit de tant d'actions héroïques qui ont illustré le peuple français, combattant contre eux pour se soustraire à leur joug, est leur condamnation.
Page 228 - Paris , ont résolu par représaille de faire main basse sur les royalistes qu'elles rencontreront : vous ne rencontrerez que des Français; je vous défends de tirer un seul coup- de fusil : calmez vos soldats; démentez les bruits qui les exaspèrent, dites-leur que je ne voudrais point rentrer dans ma capitale à leur tête, si leurs armes étaient teintes du sang Français (2).