Histoire naturelle generale et particuliere, Volume 53

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Page 131 - L'émeraude , le rubis , la topaze brillent sur ses habits ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre ; et , dans sa vie tout aérienne , on le voit à peine toucher le gazon par instants ; il est toujours en l'air , volant de fleurs en fleurs ; il a leur fraîcheur , comme il a leur éclat ; il vit de leur nectar , et n'habite que les climats où sans cesse elles se renouvellent.
Page 139 - Rien n'égale la vivacité de ces petits oiseaux, si ce n'est leur courage, ou plutôt leur audace. On les voit poursuivre avec furie des oiseaux vingt fois plus gros qu'eux, s'attacher à leur corps, et, se laissant emporter par leur vol, les becqueter à coups redoublés jusqu'à ce qu'ils aient assouvi leur petite colère.
Page 250 - La nature, en prodiguant tant de beautés à l'oiseau-mouche, n'a pas oublié le colibri, son voisin et son proche parent; elle l'a produit dans le même climat, et formé sur le même modèle. Aussi brillant, aussi léger que l'oiseau-mouche, et vivant comme lui sur les fleurs , le colibri est paré de même de tout ce que les plus riches couleurs ont d'éclatant, de moelleux , de suave , et ce que nous avons dit de la beauté de l'oiseau-mouche, de sa vivacité, de son vol bourdonnant et rapide,...
Page 132 - C'est dans les contrées les plus chaudes du nouveau monde que se trouvent toutes les espèces d'oiseauxmouches ; elles sont assez nombreuses, et paraissent confinées entre les deux tropiques, car ceux qui s'avancent en été dans les zones tempérées n'y font...
Page 131 - De tous les êtres animés, voici le plus élégant pour la forme et le plus brillant pour les couleurs. Les pierres et les métaux polis par notre art ne sont pas comparables à ce bijou de la nature ; elle l'a placé dans l'ordre des oiseaux au dernier degré de...
Page 253 - C'est donc à 20 ou 21 dégrés de température qu'ils se plaisent : c'est là que , dans une suite non interrompue de jouissances et de délices , ils volent de la fleur épanouie à la fleur naissante , et que l'année , composée d'un cercle entier de beaux jours, ne fait pour eux qu'une seule saison constante d'amour et de fécondité (2). {i) Voyage de la Condamine. Paris , 174$, p. 171. • (2) Je dois répéter ici ce qui a déjà été dit au sujet de» oiseaux-mouches ; c'est qu'il n'ya...
Page 266 - On trouve dans le recueil des voyages qui ont servi à l'établissement de la compagnie des Indes de Hollande , un petit journal historique au sujet des glaces de la Nouvelle-Zemble, dont voici l'extrait.
Page 140 - ... paraît être leur âme; s'ils s'approchent d'une fleur et qu'ils la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n'ont point d'autre voix qu'un petit cri, screp, screp, fréquent et répété; ils le font...
Page 132 - ... elles sont assez nombreuses , et paraissent confinées entre les deux tropiques, car ceux qui s'avancent en été dans les zones tempérées n'y font qu'un court séjour; ils semblent suivre le soleil , s'avancer, se retirer avec lui , et voler sur l'aile des zéphyrs à la suite d'un printemps éternel.
Page 134 - Il ne presse ses inconstances que pour mieux suivre ses amours et multiplier ses jouissances innocentes, car cet amant léger des fleurs vit à leurs dépens sans les flétrir ; il ne fait que pomper leur miel, et c'est à cet usage que sa langue...

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