LIÉES. combien cela se vendil ? que perd il au jeu ? que ne rend - il la pareille ? le froid et le chaud quand on veut ruiné de fond en com. ble. Il mit pied à terre. NON Lita il faisait froid hier. Selon quelques una Ì. il mit pié à terre. V. Dans neuf ans En neuf mois dix-neuf soldats. Un sang noir un rang supérieur Avec haine Monter haut Il ne reste plus que les sur lesquelles il faut avoir une attention particuliere. Rappellez-vous qu'il y a deux sortes d'b l'une muette qui ne forme aucun son particulier, et n'ajoute rien à la prononciation de la Voyelle qui la suit. En ce cas vous lisez comme si l' n'y étoit pas. Vous dites: l'homme, l'honneur &c. L'autre espèce est l'h aspirée qui se prononce avec. certaine. infléxion du gosier; comme dans ces mots, le héros, la harangue, la haine &c. Dans ce cas ne liez jamais la Consonne finale avec les mots qui commencent par une h aspirée. Voilà la plupart des Substantifs qui commen-cent par une h muette. H muette ou non aspirée. L'habit, l'habitation; l'herbe ; l'heure, l'hiver l'honneur, l'horreur, l'hôte, l'hôtesse, l'hôpital l'hospice; l'huile, l'huitre, l'humeur l'hydre; l'hé breu, l'hémisphère, l'héroïde, l'héroisme; l'hirondelle, l'histoire, l'holocauste, l'homme, l'homicide, l'horloge, L'horison, l'hostie, l'hostilité, l'humidité, l'hurluberlu, l'hyssope, l'hyménée, l'hyperbole, En voici d'autres qui commencent par, l'b aspirée ; il faut noter que les dérivés ou composés de ces mots sont souvent aussi aspirés, et quelquefois ne le sont pas. Par exemple, l'h est aspirée dans héros, mais elle ne l'est pas dans héroïsme; il faut beaucoup d'usage pour faire cette distinction. Haspirée. Le hableur, la hache, le hachereau, du hachis, le halage, les haillons, la haine, le hanneton, le hâ le, la halle, la hallebarde, le hallot, le haquenée, le hamac, le hameau, la harangue, le hareng, la hampe, la hardiesse, le harnois, la harpe, le hazard le havre-sac; le hennissement, le hausse-col, la hausse la hase, le Havre; le hérisson, le héron, le héros, la herse, le hêtre; le hola, le hoquet, le hoqueton, la houlette, la Hongrie, la honte, la horde, le horion, la hotte; le houblon, la houx, la houssine, la houille, la houpe, la houppelande; la huche, la hune, le hunier, la hure, le hurlement. Ce sera encore la matière d'un tableau que je met. trai à côté des autres. Allons maintenant à la récréation. AUTRE DIALOGUE. Mr. Prudent pendant la Récréation apperçoit Mr. Jean-Baptiste, qui pleuroit la téte appuyée contre un arbre et essuyoit ses larmes de son poing. Mr. Prud. Qu'avez-vous, Monsieur, vous a-t-on frappé, êtes-vous tombé, êtes-vous blessé ? Jean Bapt. Non, ... Monsieur. Mr. Prud. Mais qu'avez-vous donc ? Jean Bapt. Rien.... Mr. Prud. Mais rien ! qu'est-ce que cela veut dire ? rien je veux que vous me disiez la cause de vos larmes. Jean Bapt. Monsieur !..... hé!.... hé!.... Un Compagnon que je ne connois pas m'a appellé boudin ou rondin, ou quelque chose de semblable; il s'est moqué de moi. Mr. Prud. Ah! Monsieur, pour le coup vous vous êtes trompé; on ne se moque ici de personne ; il est bien permis de plaisanter; mais sans piquer et sans se moquer. Car personne, Monsieur, n'aime qu'on le plaisante; Un bon cœur à ce prix doit rougir de briller Jean Bapt. Le voici. (En montrant un Elève de la première Classe.) Mr. Prud. Je suis sûr que vous l'avez mal entendu. C'est le garçon le plus paisible du monde ; il est plein d'esprit. Je gage que c'est un bon mot qu'il aura retenu de quelque livre, et qui est à votre avantage. Car il lit beaucoup. Jamais il ne lit un livre sans me le montrer auparavant. Quand on a le goût de la lecture de bons livres, on retient toujours quelque chose d'utile, quelquefois aussi d'agréable. Je vais l'appeller. (Au signal l'Elève vient.) Mr. Jean Bapt. se plaint de vous, Monsieur, il dit que vous vous êtes moqué de lui , que vous l'avez raillé avec aigreur. Louis, toujours riant, et s'adressant à Mr. Prudent. J'ai dit en passant contre Monsieur, voilà un nouvel Élève qui a une figure de boudin. Je n'attendois pas l'iression que cela lui a faite. Je voulois dire qu'il avoit mine agréable et revenante. Mr. Pru que, c'est que que le savois bien, Monsieur, voilà ce quelque part; ilire; Mr. Louis a retenu ce mot-là l'a appliqué; vous ne devez pas vous en offenser. me vous voyez. Le ma est à votre avantage, com Sadin roule sur le mot revient qui veut dire quelquefois agréable: et le sens est, que de même que le boudin revient à la bouche par des renvois, de même votre figure revient; mais dans un autre sens; c'est-à-dire qu'elle est agréable. Ceci, comme vous voyez, ne signifie rien, simplement un mot plaisant qui ne doit offenser personne puisqu'il a un bon sens ; n'en eut-il pas, il faudroit le souffrir sans se plaindre. Car est Riez d'un mot plaisant qui pourroit vous piquer, Allez, Monsieur , avec vos Compagnons; faitesvous avec eux; prenez toutes choses en bien, ce sera le moyen d'être aimé de tous. DE LA DÉCLAMATION. Le Maitre. La déclamation est l'art de varier sa voix suivant l'exigeance de la matière, et d'accompagner ses paroles de gestes et d'actions qui y correspondent. Ainsi ellen'est ni une simple lecture, ni un simple récit, mais un exposé animé des objets.. mais Par rapport à la voix, il faut la varier, la hausser, la baisser selon le besoin jamais ne l'élever ni la baisser q dation, c'est à dire, d'une par graou deux à emens et dans la fois. Dans les grands, les seules, on peut les exclamations vébe |