De l'amitié |
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... Amitié . L'AMITIÉ eft un fentiment où nos fens n'ont point de part . Notre ame feule en eft affectée ; c'eft le lien des cœurs vertueux & fenfibles * ; c'est * O divine amitié , félicité parfaite , Seul mouvement de l'ame où l'excès ...
... Amitié . L'AMITIÉ eft un fentiment où nos fens n'ont point de part . Notre ame feule en eft affectée ; c'eft le lien des cœurs vertueux & fenfibles * ; c'est * O divine amitié , félicité parfaite , Seul mouvement de l'ame où l'excès ...
Page 18
... befoin continuel que les en- fants ont de ceux qui les élevent , joint à leur foiblesse qui ne permet pas qu'ils puiffent y pourvoir eux - mêmes , rend leur amitié très - vive . L'instinct souvent plus éclairé 18 DE L'AMITIE ' .
... befoin continuel que les en- fants ont de ceux qui les élevent , joint à leur foiblesse qui ne permet pas qu'ils puiffent y pourvoir eux - mêmes , rend leur amitié très - vive . L'instinct souvent plus éclairé 18 DE L'AMITIE ' .
Page 21
... amitié des enfants pour leurs peres & leurs meres , & de celle des peres & des ' meres pour leurs enfants . I Si la nature nous infpire d'aimer ceux de qui nous tenons le jour , & qui s'oc- cupent du foin de nous le conferver , la ...
... amitié des enfants pour leurs peres & leurs meres , & de celle des peres & des ' meres pour leurs enfants . I Si la nature nous infpire d'aimer ceux de qui nous tenons le jour , & qui s'oc- cupent du foin de nous le conferver , la ...
Page 25
... bras de ceux qui l'accompagnoient . Mort bien digne d'un héros de l'humanité , qui avoit con- facré toute fa vie à l'utili té de fes femblables * . * Lettres de Pline , " que la vertu feule peut mériter & infpi- rer DE L'AMITIE ' . 25.
... bras de ceux qui l'accompagnoient . Mort bien digne d'un héros de l'humanité , qui avoit con- facré toute fa vie à l'utili té de fes femblables * . * Lettres de Pline , " que la vertu feule peut mériter & infpi- rer DE L'AMITIE ' . 25.
Page 27
... les expofe à périr tous deux ; fes prieres font inutiles , & Pline préfere de mourir avec fa mere plutôt que de l'abandonner dans un pé- ril auffi preffant ; il l'entraîne malgré elle , & la force de se prêter à fon DE L'AMITIE ' . 27.
... les expofe à périr tous deux ; fes prieres font inutiles , & Pline préfere de mourir avec fa mere plutôt que de l'abandonner dans un pé- ril auffi preffant ; il l'entraîne malgré elle , & la force de se prêter à fon DE L'AMITIE ' . 27.
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Common terms and phrases
affez Aglaé aifément aimé ainſi amis attrait auffi auſſi avoit ayent baſe befoin bonheur c'eft c'eſt CHAPITRE conféquent connoiffance connoître crainte croyent d'aimer d'être defirs digne effet efprit enfants eſt étoient étoit exiſtence fagacité fage fans ceffe fans doute fauroit fecours félicité femble femmes fens fentent fentiment feroit fert fervir feule fexe fiécle fœurs foibleffes foibles foient foin foit fon ami fon fils font fous fouvent fufceptibles fujets furpris genre gens goût graces hommes infpire inftant jaloufie jouiffance l'ame l'amitié l'amour l'amour-propre l'attrait l'efprit l'eftime l'habitude laiffe liaiſons ment mérite mifes mitié monde motifs n'eft n'en n'eſt n'ont naître obfervant paffer paffions Parménion paroît paſſions perfonne Pithias plaifir Pline le jeune pourroit préfente prefque principe puiffe qu'un quelquefois raifon rare reconnoiffance reffource refpect refte reux rien ſentiment ſes Stratonice tendre tendreffe timent tion vanité véritable amitié vertu vertueux
Popular passages
Page 24 - Elle cède à la tendresse de son fils en se reprochant de retarder sa fuite. Déjà la cendre tombe sur eux. Les vapeurs et la fumée dont l'air est obscurci font du jour la nuit la plus sombre. Ensevelis dans les ténèbres, ils n'ont pour guider leurs pas tremblants que la lueur des flammes qui les environnent. On n'entend que des gémissements et des cris que l'obscurité rend encore plus effrayants. Mais cet horrible spectacle ne saurait ébranler la constance de Pline, ni l'obliger de pourvoir...
Page 128 - Ils s'annoncent comme tolérants , & font les plus grands perfécuteurs de ceux qui ofent penfer autrement qu'eux : ils fe difent citoyens du monde , & ne le font feulement pas de leur patrie qu'ils ne craignent pas de troubler par les fyftêmes les plus dangereux ; ils fe décorent enfin du titre impofant de Philofophes, & c'eft tout dire.
Page 3 - ... ne fert qu'à l'accroître ; & la jouiflance , loin de diminuer de fa vivacité , femble lui donner à chaque inftant de nouvelles forces; le fentiment qu'il excite dans les cœurs dignes de le...
Page 77 - Si le commerce des hommes eft dangereux pour les femmes, celui des femmes ne l'eft pas moins pour les hommes. Outre qu'il rétrécit le cercle de leurs idées par l'habitude qu'ils contra&ent de s'occuper des petites chofes qui rempliflent la vie des femmes, ils ont encore l'amour à redouter.
Page 11 - marier ma fille , & de lui donner la plus groflè n dot qu'il pourra } & au cas que l'un des deux » vienne à mourir , je fubftitue en fa (part celui » qui furvivra ". Ces deux amis du vertueux Eudamidas fe montrèrent dignes de leut ami.
Page 23 - Tous les habitants cherchaient leur salut dans la fuite ; mais, redoutant peu pour lui-même le danger qui l'environne, Pline est prêt à tout entreprendre pour sauver les jours d'une mère qui lui est plus chère que la vie. Elle le conjure en vain de fuir d'un lieu où sa perte est assurée. Elle lui représente que son grand âge et ses infirmités ne lui permettent pas de le suivre, et que le moindre retardement les expose à périr tous deux.
Page 24 - ... à regret à la tendrefle de fon fils , en fe reprochant de retarder fa fuite. Déjà la cendre tombe fur eux, les vapeurs & la fumée dont l'air eft obfcurci, font du jour la nuit la plus fombre.
Page 190 - APPROBATION, * * J' A i lu par ordre de Monfeigneur le Chancelier un manufcrit...
Page 4 - ... & la fatiété lui eft inconnue. Il eft fufceptible de jaloufie , mais de cette jaloufie douce qui n'a fon principe que dans le cœur , & dont les furies de l'amour-propre n'ont jamais ofé fouiller la pureté , ni altérer la délicateffe.
Page 182 - L'amitié de reconnoiffance eft trop contraire à la plus forte de nos paflibns pour être commune ; il faut bien de l'élévation dans l'âme pour aimer ceux à qui l'on doit. L'amitié de convenance ne tient qu'aux circonftances qui mettent deux perfonnes dans le cas de fe voir fouvent , & fe détruit par l'abfence.