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DU TOME CENT TRENTE-HUITIÈME.

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19

651, 697, 721, 843, 865, 866, 879
Affaires de la religion en Suisse, 27, 361,
398, 448, 459, 460, 507, 543, 544, 559,
687, 721, 729, 785, 878
Nomination d'un vicaire de l'empire d'Al-
lemagne, 33, 129, 178, 201, 226, 238

Récit des circonstances qui ont précédé et

accompagné la mort de l'Archevêque de

Paris,

37,75

Le projet de loi de M. Carnot sur l'instruc-

tion primaire,

43, 68, 99, 157

Suppression des ateliers nationaux, 47

Mort de MM. de Chateaubriand, 47, 52,

53, 85, 251; Duvivier, 95; Regnault,

145; Dornès, 211; Damesme, 310, 335;

Séguier, 365, de Bonald, 755; Baudon,
779, Georges Bentinck,
885

Embarras du gouvernement pontifical, 49,

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Etablissement de Saint-Nicolas,

Consécration d'églises, 67, 100, 122, 506,
601, 616, 686, 843

81,

Bataillon des barricades,

69, 91

Obsèques de M. l'Archevêque de Paris,

73, 86, 302, 386, 529

Guerre de l'indépendance italienne,
118, 234, 247, 307, 322, 333, 346, 358,
369, 375, 381, 389, 392, 400, 417, 431,
440, 453, 462, 465, 477, 484, 487, 502,
537, 549, 621, 646, 670
Entreprises de certains fonctionnaires con-
tre le domaine spirituel,
Départ de missionnaires et de religieuses,
89, 243, 805, 817
Catastrophes, 95, 132, 204, 240, 432, 612,

Nomination d'évêques,

Les remèdes socialistes,

Suspension de journaux,

104, 534, 576

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272, 283, 296
267, 427, 436

301

365
386

242

Charité des négociants français à Naples,
243

Sur le changement des noms des colléges,
460

Retour de l'empereur d'Autriche dans sa

capitale,

466, 538

Sar Lindulgence de la Portioncule, 470 Où en sommes-nous et qu'allons-nous devenir,

473 Fête de la garde nationale à Bourges, 491 Ordonnance des vicaires capitulaires de Paris sur le traitement des vicaires, etc., 494, 673, 889 La nouvelle alliance avec l'Angleterre, 497 Procession du Vou de Louis XIII, 506, 518 L'enseignement professionnel agricole, 508 Sur de prétendus complots legitimistes 511, 539, 544, 626, 652, 667, 701, 725 Manifestations chartistes, 514, 539 Bref du Pape à M. l'évêque de Marseille, 517 Arrêts des conseils de guerre, 528,563, 611,684, 731, 744, 767, 816, 827, 876, 900, 912, 936 Nouveaux statuts pour les Facultés d'Irlande,

531 Jubilé de Cologne, 541, 616, 841 Curieux documents sur la formation du gouvernement provisoire, 545 Affaires de Schleswig, 551, 683, 718, 766,

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Troubles en Allemagne, 597, 610, 634, 646, 815, 825, 826, 838, 850, 862, 872, 886, 898, 919, 921, 935

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598

Dis

Le 15 mai à Rome, M. Cousin et les traités de philosophie populaire, 603 Lecture du projet de Constitution; cussion, 608, 617, 669, 679, 691, 703, 712, 741, 752, 760, 772, 789, 807, 809, 832, 834, 846, 882, 906, 919, 928, 930 Lettre à S. M. le roi de Prusse, par Mgr Rendu, 613 Sympathies du Courrier pour les catholiques du Liban, 618 Collision sanglante à Montpellier, 629,647, 652, 684 Seconde chute de M. P. Leroux, 630 Chargé d'affaires des Etats-Unis à Rome, 376

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Paroles du Pape au sujet de tentatives du parti protestant, 747 Attaque du roi de Naples contre Messine, 754, 765, 814, 824 Le droit au travail, 759, 772 Le Christianisme est-il la démocratie? 770 Le Christ et l'Evangile, par M. l'abbé Chassay,

781

787

788

Bref du Pape à Mgr Laurent, Arrêté touchant la décoration de la Légiond'Honneur,

Sur le projet d'expédier de nouveaux commissaires dans les départements, 794, 798, 808, 839 Situation de l'Eglise en Hollande, 806 Avis du conseil d'Etat sur les cloches, 818 Des préparatifs de colonisation pour l'Al819

844 866

868

gérie, Elections, 822, 826, 833, 845, 856, 859 873, 886, 912, 922 Echec du fouriérisme aux Etats-Unis, 822 Le type du travailleur, Retraite à Roc-Amadour, L'unité nationale en Allemagne et en Italie, Banquets en commémoration de la fondation de la République, 874, 879, 890, 892, 900, 904, 912, 935 Louis Bonaparte à l'Assemblée nationale, 891, 893, 895 Incident relatif à l'élection de M. Raspail, 896 Halte-là! par un gamin de Saint-Gervais, Quatrième lettre de Russie, Protectorat du Liban,

FIN DE LA Table du cent TRENTE-HUITIÈME VOLUME.

901

913

917

L'AMI DE LA RELIGION.

LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE ET LA LIBERTÉ DES CULTES. -LE BUDGET DE L'ETAT ET LE BUDGET DU CLERGÉ.

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2e article (1).

APPLICATION AU CULTE CATHOLIQUE, D'OU L'ON PEUT CONCLURE A L'ÉGARD

DE TOUT AUTRE CULTE.

Personne n'ignore que l'organisation catholique a, pour fondement une hiérarchie qui remonte par degrés successifs du simple fidèle jusqu'au chef suprême de l'Eglise; pour règle une discipline établie ou acceptée par l'Eglise elle-même.

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Mais beaucoup, même parmi les hommes les plus instruits, oublient la véritable signification du mot Eglise, et en restreignent l'application au clergé seulement, tandis qu'il embrasse véritablement la généralité des fidèles.

Le Pape n'est donc pas privativement le chef du clergé; il est le chef.et le Père de tous, sous quelque forme de gouvernement temporel que vive ou se débatte la société. L'exercice de sa suprématie, de son autorité, de son pouvoir en ce qui touche aux affaires mixtes, c'est-à-dire celles où un intérêt spirituel se trouve mêlé à la forme temporelle (nous n'avons pas à nous occuper ici des autres), a donc lieu, non dans l'intérêt spécial du clergé, mais dans l'intérêt commun de la famille catholique. C'est ce qu'il importe de ne point perdre de vue; autrement on ne fait que de la confusion, et la confusion n'a jamais conduit à aucune solution raisonnable.

Que le lecteur remarque bien d'ailleurs que je ne m'érige ici ni en apotre, ni en théologien. Je ne fais qu'exposer, que rappeler ce qu'il est essentiel que tout le monde ait présent à l'esprit. J'écris en ce moment, non point comme prenant tel ou tel intérêt particulier dans la question, inais comme publiciste et comme ami de la liberté, la voulant sincèrement pour tous et cherchant dans l'histoire, dans le droit, dans les entrailles mêmes des choses, si je puis m'exprimer ainsi, en quoi cette liberté peut être compromise par tel ou tel acte de l'autorité séculière.

L'histoire, le droit public, les règles de l'Eglise catholique démontrent, et à leur défaut le simple sens commun démontrerait que l'organisation territoriale ecclésiastique, par exemple, qui peut paraître à certains esprits n'offrir qu'une pure question de police administrative, ne saurait s'établir, se modifier, sans le concours et l'assentiment de l'Eglise ou du pouvoir qui est son organe.

(1) Voir le n° de jeudi 22.

L'Ami de la Religion. Tome CXXXVIII.

1

C'est un axiome que toute organisation est faite en vue d'un besoin; celui auquel doit correspondre l'organisation ecclésiastique est avant tont le besoin religienx. Qui en sera le meilleur juge, du pouvoir temporel, forcément plicé depuis l'adoption du principe de la tolérance universelle en dehors de toutes les sphères des diverses croyances, ou de l'autorité religieuse quelconque qui dirige chacune d'elles?

Comme il est incontestable, d'autre part, que tout changement d'organisation détruit inévitablement d'anciens rapports pour en créer de nouveaux et entraîne des changements dans la hiérarchie le simple bon sens ne dit-il pas que c'est naturellement et légalement au pouvoir hierarchique seul qu'il appartient de modifier ces rapports, cette hiérarchic?

Quand certains intérêts de la société religieuse et de la société civile finissent par ne plus se trouver en relation suffisante et exigent un remaniement, si l'on veut employer cette expression, qui les remette en harmonic, il est sensible que ce remauiement doit être fait en commun par les deux juges compétents des intérêts appelés à transiger. C'est la loi de la raison. C'est aussi la loi de l'Eglise.

Tous les gouvernements antérieurs à 1789, tous ceux qui ont régi la France depuis le rétablissement du culte jusqu'à celui de la République au 24 février, ont procédé ainsi, quand il a fallu apporter des modifications à la constitution ecclésiastique du territoire de la France. Ce n'est pas, qu'on le croie bien, par le motif que la religion catholique fut jadis la seule religiou de la France, ce n'est pas par l'effet de vieilles réminiscences plus fortes que les maximes légales nouvelles, c'est parce que le concours des deux puissances est une règle de droit public empruntée à la logique. Napoléon s'y conforma, ainsi que firent après lui la restauration et le gouvernement de juillet, ainsi que fera la République, tant que le mot liberté inscrit dans sa devise, ne sera pas devenu l'équivalent de ces vieilles enseignes qui continuent de figurer sur des boutiques, long-temps après que l'on a cessé d'y vendre la marchandise qu'elles annoncent.

L'assemblée constituante se crut le droit de faire à elle seule, dans ces matières, ce qui ne pouvait être fait qu'à deux. Il n'est pas besoin de rappeler ce qu'y gagna la liberté de conscience. Et si notre histoire ne suffisait pas pour démontrer jusqu'à quelles extrémités peut et doit inévitablement aller tout gouvernement qui s'engagera sur cette pente fatale, que le lecteur demande à l'Irlande de compléter sa démonstra

tion.

L'ignorance de l'histoire ou la mauvaise foi pourraient donc seules conduire à envisager le concours de l'autorité spirituelle aux délimitations ecclésiastiques, comme uue concession arrachée dans l'intérêt du pouvoir sacerdotal à la faiblesse de monarques aveuglés par leur piété, ou subjugués par le fanatisme, que la République est en droit de révoquer de sa pleine autorité, sans hésitation et sans danger. La réflexion y reconnaîtra, au contraire, une garantic précieuse pour l'intérêt reli

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