Oeuvres complètes de Théophile, Volume 2

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P. Jannet, 1855
 

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Popular passages

Page 281 - que la peste est dans Paris. — Je dirai, après le révé« rend père Garassus, que tu es un bélistre, que tu es un « veau ; que dis-je, un veau ? d'un veau la chair en est « bonne bouillie, la chair en est bonne rostie...
Page 47 - Avec tout leur éclat iront dans le tombeau, Sans espoir que la mort nous laisse en la pensée Aucun ressentiment de l'amitié passée, Je suis tout rebuté de l'aise et du...
Page 184 - Je reverray fleurir nos prez; Je leur verray couper les herbes ; Je verray quelque temps après Le paysan couché sur les gerbes; Et, comme ce climat divin Nous est très libéral de vin, Après avoir remply la grange, Je verray du matin au soir, Comme les flots de la vendange Escumeront dans le pressoir.
Page 233 - L'air et le feu, la terre et l'onde, Renversera d'un coup de main La demeure du genre humain Et la base où le ciel se fonde; Et ce grand désordre du monde Peut-être arrivera demain.
Page 283 - Les sçavaus disent que vous pillez aux particuliers ce que vous donnez au public et que vous n'escrivez que ce que vous avez leu.
Page 16 - J'aime un beau jour, des fontaines claires, l'aspect des montagnes, l'étendue d'une grande plaine, de belles forêts; l'Océan, ses vagues, son calme, ses rivages; j'aime encore tout ce qui touche plus particulièrement les sens : la musique, les fleurs, les beaux habits, la chasse, les beaux chevaux, les bonnes odeurs, la bonne chère...
Page 137 - Toi , son vivant cercueil , reviens me dévorer. Cruel lion, reviens; je te veux adorer. S'il faut que ma déesse en ton sang se confonde, Je te tiens pour l'autel le plus sacré du monde.
Page 13 - C'est une dévotion louable et digne d'une belle âme que d'invoquer au commencement d'une œuvre des puissances souveraines ; mais les chrestiens n'ont que faire d'Apollon ny des Muses...
Page 12 - ... sans confusion. Ces larcins, qu'on appelle imitation des autheurs anciens, se doivent dire des ornemens qui ne sont point à nostre mode. Il faut escrire à la moderne...
Page 11 - Il faut que le discours soit ferme, que le sens y soit naturel et facile, le langage exprès et signifiant; les afféteries ne sont que mollesse et qu'artifice, qui ne se trouve jamais sans effort et sans confusion. Ces larcins qu'on appelle imitation des auteurs anciens se doivent dire des ornements qui ne sont point à notre mode.

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