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Didier, 1844 - Conduct of life - 536 pages
 

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Page 335 - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 24 - Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine...
Page 262 - Cela même est un fruit que je goûte aujourd'hui : J'en puis jouir demain, et quelques jours encore ; Je puis enfin compter l'aurore Plus d'une fois sur vos tombeaux.
Page 155 - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages, Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi.
Page 51 - ... pas y avoir grande différence entre de la boue et de la boue, pourquoi verronsnous d'un côté la joie, la faveur, l'affluence, et de l'autre la tristesse et le désespoir, et l'extrême nécessité, et encore le mépris et la servitude?
Page 301 - Vous allumez un feu qui ne pourra s'éteindre. Craint de tout l'univers, il vous faudra tout craindre, Toujours punir, toujours trembler dans vos projets, Et pour vos ennemis compter tous vos sujets.
Page 454 - L'idée de liberté, qu'une telle conduite inspirait, était admirable. Car la liberté que se figuraient les Grecs, était une liberté soumise à la loi, c'est-à-dire à la raison même reconnue par tout le peuple. Ils ne voulaient pas que les hommes eussent du pouvoir parmi eux. Les magistrats, redoutés durant le temps de leur ministère, redevenaient des particuliers qui ne gardaient d'autorité qu'autant que leur en donnait leur expérience.
Page 314 - L'ambition déplaît quand elle est assouvie ; D'une contraire ardeur son ardeur est suivie ; Et comme notre esprit jusqu'au dernier soupir Toujours vers quelque objet pousse quelque désir, II se ramène en soi n'ayant plus où se prendre, Et, monté sur le faîte, il aspire à descendre.
Page 63 - Le soleil venait de se coucher ; un bandeau rougeâtre marquait encore sa trace à l'horizon lointain des monts de la Syrie : la pleine lune à l'orient s'élevait sur un fond bleuâtre , aux planes rives de l'Euphrate : le ciel était pur , l'air calme et serein ', l'éclat mourant du jour tempérait l'horreur des ténèbres ; la fraîcheur naissante de la nuit calmait les feux de la terre embrasée ; les pâtres avaient retiré leurs chameaux ; l'œil n'apercevait plus aucun mouvement sur la plaine...
Page 455 - Jouissez, prince, de cette victoire; jouissez-en éternellement, par l'immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de...

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