Oeuvres complètes de Voltaire. Tome premiere. [-, Volume 1; Volume 10De Imprimerie de la Société littéraire-typographique., 1785 |
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affaffins affez affuré ainfi auffi bataille bataille d'Ivry Bourbon c'eft c'eſt Catherine de Médicis CHANT Charles IX ciel cieux Colbert Coligni combats compofé Condé courage crime d'Aumale deffeins deftins DIEU Difcorde duc de Guife duc de Mayenne efprits Elifabeth enfans ennemis eſt facrés fage faibleffe fainte fang fans fecours fecret fefait fein femble fentir fervir fes yeux feul fiècle fiége foit foldats fon fils fon père fon poëme font fous fouvent fuivi fujet fureur gloire guerre Guiſe Henri Henri III Henri IV Henriade héros Homère homme Jacques Clément jufte l'édition de 1723 l'Eglife l'hiftoire l'Iliade laiffe ligue ligueurs long-temps Louis Lucain maffacre main maiſon malheureux Mayenne Médicis Milton miniftre monftre mort n'eft n'eſt Navarre paffer paffions par-tout peuple plufieurs poëfie poëme épique poëte préfent prefque prince proteftans puiffant refpectable refte religion rois Rome ſes ſon Taffe trépas trône tyrans Valois vertu Virgile voix Voltaire
Popular passages
Page 39 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement, Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit, une horloge à la main ; Et partout des discours, comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle iront chasser l'allégorie.
Page 70 - Que le sort des combats respecta quarante ans. Frappez, ne craignez rien: Coligny vous pardonne; Ma- vie est peu de chose et je vous l'abandonne; J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous!
Page 70 - Des assassins trop lents il veut hâter les coups : Aux pieds de ce héros il les voit trembler tous.
Page 72 - Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre; Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux, de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères, Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent! Resnel...
Page 137 - Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie, A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De la terre à jamais aimables habitants, Soutiens dans les travaux, trésors dans l'indigence, L'un est le doux sommeil, et l'autre est l'espérance...
Page 69 - II voit briller partout les flambeaux et les armes ; Son palais embrasé, tout un peuple en alarmes ; Ses serviteurs sanglants, dans la flamme étouffés ; Les meurtriers en foule au carnage échauffés, Criant à haute voix : " Qu'on n'épargne personne ; C'est Dieu, c'est Médicis, c'est le roi qui l'ordonne...
Page 343 - L'invention de la poudre, celle de la boussole, de l'imprimerie, tant d'autres arts qui ont été apportés récemment dans le monde, ont en quelque façon changé la face de l'univers. Il faut peindre avec des couleurs vraies comme les anciens, mais il ne faut pas peindre les mêmes choses.