Etudes sur les moralistes français |
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... triste prodige peut - il s'accomplir et durer ? Il n'a pourtant que deux yeux , deux mains comme les autres , mais ce sont précisément les mains et les yeux de ceux qui le servent avec trop de complaisance qui lui donnent 52 LA BOÉTIE .
... triste prodige peut - il s'accomplir et durer ? Il n'a pourtant que deux yeux , deux mains comme les autres , mais ce sont précisément les mains et les yeux de ceux qui le servent avec trop de complaisance qui lui donnent 52 LA BOÉTIE .
Page 58
... Triste avantage d'ailleurs que d'être si voisin de la souveraine puissance , exposé de si près à ses brusques caprices ? N'est - ce pas Ca- ligula qui disait en embrassant la plus chère de ses maîtresses : « O la belle tête 58 LA BOETIE .
... Triste avantage d'ailleurs que d'être si voisin de la souveraine puissance , exposé de si près à ses brusques caprices ? N'est - ce pas Ca- ligula qui disait en embrassant la plus chère de ses maîtresses : « O la belle tête 58 LA BOETIE .
Page 60
... triste sujet de méditation pour les plus nobles intelligences , il nous instruit moins qu'il ne nous oblige à penser . Fran- chissons donc les bornes un peu étroites de ce discours et cherchons nous - mêmes ce que c'est véritablement ...
... triste sujet de méditation pour les plus nobles intelligences , il nous instruit moins qu'il ne nous oblige à penser . Fran- chissons donc les bornes un peu étroites de ce discours et cherchons nous - mêmes ce que c'est véritablement ...
Page 65
... tristes et mal- saines régions de l'esclavage ? Cette limite . qui sépare l'obéissance nécessaire et légi- time de la servitude est variable , selon les lieux et les temps , selon l'état des sociétés qui ont besoin de plus ou moins de ...
... tristes et mal- saines régions de l'esclavage ? Cette limite . qui sépare l'obéissance nécessaire et légi- time de la servitude est variable , selon les lieux et les temps , selon l'état des sociétés qui ont besoin de plus ou moins de ...
Page 121
... triste fini ) pour l'infini , c'est - à- dire que nous aurions fait le pari que l'in- térêt le plus étroit , le plus bas , le plus terre à terre nous aurait prescrit de faire . D'un autre côté , si nous avons parié que Dieu n'est pas ...
... triste fini ) pour l'infini , c'est - à- dire que nous aurions fait le pari que l'in- térêt le plus étroit , le plus bas , le plus terre à terre nous aurait prescrit de faire . D'un autre côté , si nous avons parié que Dieu n'est pas ...
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Common terms and phrases
admirable aime aisément âme bler bles Boétie bonheur Bruyère calcul carac certitude chercher chose christianisme ciel Clazomène cœur de l'homme commandement croire dégoût détourner Dieu dire divers donner douleur écou écrit effort égoïsme élevé éloquence enfin espé esprit éternel façon fleur de l'âge fond force gloire goût grandeur guerre hommes ici-bas instinct intelligence jour juger jusqu'à justice Kant l'ambition l'âme humaine l'amour l'esprit laisser langage libre arbitre lui-même lumière main Maximes ment mérite mieux misère monde Montaigne moral mort mourir mouvement mystère nature humaine Néron noble nous-mêmes pable parier parler Pascal passe passions péché originel pensée peuple peuvent philosophie plaisir plaisirs plutôt poëte comique puisse qu'une raison Redcliffe religion chrétienne reste reuse rien Rochefoucauld Rue de Fleurus s'il Santeul science sent serait servitude seulement sincère sion société sophisme sorte souvent tion triste tristesse tyrannie Vauvenargues vérité vertu veut violemment vive voilà volonté vrai yeux
Popular passages
Page 112 - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre; dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur ; gloire et rebut de l'univers.
Page 113 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 111 - Nous avons une impuissance de prouver, invincible à tout le dogmatisme ; nous avons une idée de la vérité, invincible à tout le pyrrhonisme.
Page 206 - II ya des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ne point perdre; curieuses et avides du denier dix...
Page 120 - Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer. Il ya un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu à l'extrémité de cette distance infinie où il arrivera croix ou pile. Que gagerezvous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Page 186 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 225 - Si vous avez quelque passion qui élève vos sentiments, qui vous rende plus généreux, plus compatissant, plus humain, qu'elle vous soit chère.
Page 119 - Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison ? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise...
Page 154 - ... ne faut donc pas s'étonner s'il se joint quelquefois à la plus rude austérité et s'il entre si hardiment en société avec elle pour se détruire, parce que, dans le même temps qu'il se ruine en un endroit, il se rétablit en un autre.
Page 90 - ... souffrance des maux, dans la privation de tous les » biens et de tous les plaisirs des sens, exempt de » toutes les passions qui travaillent pendant tout le » cours de la vie, sans ambition, sans avarice, dans » l'attente continuelle de la mort.