Etudes sur les moralistes français |
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... regarder vivre , curieux avant tout de surprendre en lui - même ces mouvements variés et ondoyants de notre nature , dont il aimait à chercher les traces dans l'his- toire et les effets autour de lui . Cette observation intérieure était ...
... regarder vivre , curieux avant tout de surprendre en lui - même ces mouvements variés et ondoyants de notre nature , dont il aimait à chercher les traces dans l'his- toire et les effets autour de lui . Cette observation intérieure était ...
Page 20
... regarder le ciel tel qu'il est et par nous accabler d'un seul mot sous l'immensité de la na- ture . Quand il nous a ainsi jetés à bas de notre trône imaginaire et tirés de notre petit empire pour nous lancer et nous perdre dans la ...
... regarder le ciel tel qu'il est et par nous accabler d'un seul mot sous l'immensité de la na- ture . Quand il nous a ainsi jetés à bas de notre trône imaginaire et tirés de notre petit empire pour nous lancer et nous perdre dans la ...
Page 72
... genre de chute on tombe d'autant plus lourdement qu'on tombe de plus haut . Ne perdons point de vue cette limite va- riable de la servitude , et accoutumons - nous à ne point regarder la tyrannie comme in- séparable de 72 LA BOÉTIE .
... genre de chute on tombe d'autant plus lourdement qu'on tombe de plus haut . Ne perdons point de vue cette limite va- riable de la servitude , et accoutumons - nous à ne point regarder la tyrannie comme in- séparable de 72 LA BOÉTIE .
Page 73
Prévost-Paradol. à ne point regarder la tyrannie comme in- séparable de ces images violentes et gros- sières dont les mœurs des anciens , le peu d'étendue et le peu d'unité de leurs États l'avaient entourée . La femme de bois et de clous ...
Prévost-Paradol. à ne point regarder la tyrannie comme in- séparable de ces images violentes et gros- sières dont les mœurs des anciens , le peu d'étendue et le peu d'unité de leurs États l'avaient entourée . La femme de bois et de clous ...
Page 157
Prévost-Paradol. plus ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement . Voilà l'homme dépouillé de tous ses mé- rites ; que gardera la femme des qualites qui lui sont particulières ? Elle sortira aussi pauvre que nous des mains ...
Prévost-Paradol. plus ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder fixement . Voilà l'homme dépouillé de tous ses mé- rites ; que gardera la femme des qualites qui lui sont particulières ? Elle sortira aussi pauvre que nous des mains ...
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Common terms and phrases
admirable aime aisément âme bler bles Boétie bonheur Bruyère calcul carac certitude chercher chose christianisme ciel Clazomène cœur de l'homme commandement croire dégoût détourner Dieu dire divers donner douleur écou écrit effort égoïsme élevé éloquence enfin espé esprit éternel façon fleur de l'âge fond force gloire goût grandeur guerre hommes ici-bas instinct intelligence jour juger jusqu'à justice Kant l'ambition l'âme humaine l'amour l'esprit laisser langage libre arbitre lui-même lumière main Maximes ment mérite mieux misère monde Montaigne moral mort mourir mouvement mystère nature humaine Néron noble nous-mêmes pable parier parler Pascal passe passions péché originel pensée peuple peuvent philosophie plaisir plaisirs plutôt poëte comique puisse qu'une raison Redcliffe religion chrétienne reste reuse rien Rochefoucauld Rue de Fleurus s'il Santeul science sent serait servitude seulement sincère sion société sophisme sorte souvent tion triste tristesse tyrannie Vauvenargues vérité vertu veut violemment vive voilà volonté vrai yeux
Popular passages
Page 112 - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre; dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur ; gloire et rebut de l'univers.
Page 113 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 111 - Nous avons une impuissance de prouver, invincible à tout le dogmatisme ; nous avons une idée de la vérité, invincible à tout le pyrrhonisme.
Page 206 - II ya des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ne point perdre; curieuses et avides du denier dix...
Page 120 - Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer. Il ya un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu à l'extrémité de cette distance infinie où il arrivera croix ou pile. Que gagerezvous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Page 186 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 225 - Si vous avez quelque passion qui élève vos sentiments, qui vous rende plus généreux, plus compatissant, plus humain, qu'elle vous soit chère.
Page 119 - Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison ? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise...
Page 154 - ... ne faut donc pas s'étonner s'il se joint quelquefois à la plus rude austérité et s'il entre si hardiment en société avec elle pour se détruire, parce que, dans le même temps qu'il se ruine en un endroit, il se rétablit en un autre.
Page 90 - ... souffrance des maux, dans la privation de tous les » biens et de tous les plaisirs des sens, exempt de » toutes les passions qui travaillent pendant tout le » cours de la vie, sans ambition, sans avarice, dans » l'attente continuelle de la mort.