Etudes sur les moralistes français |
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... amour du bien et du beau , éclairé et tempéré par la raison , si le dévouement à l'amitié , aux lettres , au pays , peuvent mériter à quelqu'un le nom de sage , ce nom vous appartient et votre empressement à vous y dérober vous le ...
... amour du bien et du beau , éclairé et tempéré par la raison , si le dévouement à l'amitié , aux lettres , au pays , peuvent mériter à quelqu'un le nom de sage , ce nom vous appartient et votre empressement à vous y dérober vous le ...
Page 46
... amour , soit que l'amour s'y mêle pour la détruire un jour , soit qu'il l'importune et la combatte en atti- rant l'âme ailleurs . Non , c'est l'amitié toute pure , forte de sa simplicité , fière de son libre choix , sûre de l'emporter ...
... amour , soit que l'amour s'y mêle pour la détruire un jour , soit qu'il l'importune et la combatte en atti- rant l'âme ailleurs . Non , c'est l'amitié toute pure , forte de sa simplicité , fière de son libre choix , sûre de l'emporter ...
Page 47
... amour . Montaigne nous dit , dans un superbe langage , que de ces deux passions l'une maintenait sa route d'un vol hautain et superbe , et regardait dédaigneusement passer l'autre au - des- sous d'elle . Pour la Boétie , on n'écrit ...
... amour . Montaigne nous dit , dans un superbe langage , que de ces deux passions l'une maintenait sa route d'un vol hautain et superbe , et regardait dédaigneusement passer l'autre au - des- sous d'elle . Pour la Boétie , on n'écrit ...
Page 48
... amour du beau , même goût pour l'anti- quité , même modération en toutes choses . Après la mort prématurée de son ami et tout désireux qu'il est d'honorer sa mé- moire , Montaigne renonce à publier la Servitude volontaire , parce que ...
... amour du beau , même goût pour l'anti- quité , même modération en toutes choses . Après la mort prématurée de son ami et tout désireux qu'il est d'honorer sa mé- moire , Montaigne renonce à publier la Servitude volontaire , parce que ...
Page 90
... amour inquiet et ingénu pour les pauvres , sa patience ou plutôt son goût pour la douleur : « Ne me plaignez point , disait - il ; la maladie est l'état naturel des chrétiens , parce qu'on est par là comme on devrait toujours être ...
... amour inquiet et ingénu pour les pauvres , sa patience ou plutôt son goût pour la douleur : « Ne me plaignez point , disait - il ; la maladie est l'état naturel des chrétiens , parce qu'on est par là comme on devrait toujours être ...
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Common terms and phrases
admirable aime aisément âme bler bles Boétie bonheur Bruyère calcul carac certitude chercher chose christianisme ciel Clazomène cœur de l'homme commandement croire dégoût détourner Dieu dire divers donner douleur écou écrit effort égoïsme élevé éloquence enfin espé esprit éternel façon fleur de l'âge fond force gloire goût grandeur guerre hommes ici-bas instinct intelligence jour juger jusqu'à justice Kant l'ambition l'âme humaine l'amour l'esprit laisser langage libre arbitre lui-même lumière main Maximes ment mérite mieux misère monde Montaigne moral mort mourir mouvement mystère nature humaine Néron noble nous-mêmes pable parier parler Pascal passe passions péché originel pensée peuple peuvent philosophie plaisir plaisirs plutôt poëte comique puisse qu'une raison Redcliffe religion chrétienne reste reuse rien Rochefoucauld Rue de Fleurus s'il Santeul science sent serait servitude seulement sincère sion société sophisme sorte souvent tion triste tristesse tyrannie Vauvenargues vérité vertu veut violemment vive voilà volonté vrai yeux
Popular passages
Page 112 - Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? Quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradiction, quel prodige ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre; dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur ; gloire et rebut de l'univers.
Page 113 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine ; et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme ; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 111 - Nous avons une impuissance de prouver, invincible à tout le dogmatisme ; nous avons une idée de la vérité, invincible à tout le pyrrhonisme.
Page 206 - II ya des âmes sales, pétries de boue et d'ordure, éprises du gain et de l'intérêt, comme les belles âmes le sont de la gloire et de la vertu; capables d'une seule volupté, qui est celle d'acquérir ou de ne point perdre; curieuses et avides du denier dix...
Page 120 - Examinons donc ce point, et disons : Dieu est, ou il n'est pas. Mais de quel côté pencherons-nous? La raison n'y peut rien déterminer. Il ya un chaos infini qui nous sépare. Il se joue un jeu à l'extrémité de cette distance infinie où il arrivera croix ou pile. Que gagerezvous? Par raison, vous ne pouvez faire ni l'un ni l'autre ; par raison, vous ne pouvez défendre nul des deux.
Page 186 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 225 - Si vous avez quelque passion qui élève vos sentiments, qui vous rende plus généreux, plus compatissant, plus humain, qu'elle vous soit chère.
Page 119 - Qui blâmera donc les chrétiens de ne pouvoir rendre raison de leur créance, eux qui professent une religion dont ils ne peuvent rendre raison ? Ils déclarent, en l'exposant au monde, que c'est une sottise...
Page 154 - ... ne faut donc pas s'étonner s'il se joint quelquefois à la plus rude austérité et s'il entre si hardiment en société avec elle pour se détruire, parce que, dans le même temps qu'il se ruine en un endroit, il se rétablit en un autre.
Page 90 - ... souffrance des maux, dans la privation de tous les » biens et de tous les plaisirs des sens, exempt de » toutes les passions qui travaillent pendant tout le » cours de la vie, sans ambition, sans avarice, dans » l'attente continuelle de la mort.