Essai sur l'histoire de la philosophie en France: au XVIIe siècle, Volume 1 |
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Page iv
au XVIIe siècle Philibert Damiron. Ce n'est , au reste , ici qu'un cas de cette loi géné- rale qui veut que dans tout ordre , dans celui des idées comme dans celui de la nature , il n'y ait pas de productions sans germes , de ...
au XVIIe siècle Philibert Damiron. Ce n'est , au reste , ici qu'un cas de cette loi géné- rale qui veut que dans tout ordre , dans celui des idées comme dans celui de la nature , il n'y ait pas de productions sans germes , de ...
Page xiii
... reste pas à l'histoire , mais qu'on s'élève à la philosophie , et qu'on éprouve avec la vérité l'utilité de cette maxime : l'histoire de la philosophie , non pour cette histoire elle - même , mais pour la philosophie . Cette maxime ...
... reste pas à l'histoire , mais qu'on s'élève à la philosophie , et qu'on éprouve avec la vérité l'utilité de cette maxime : l'histoire de la philosophie , non pour cette histoire elle - même , mais pour la philosophie . Cette maxime ...
Page xxiii
... reste été de même des philosophes à leur tour , quand ils ont entrepris mal à propos sur les dogmes de la foi et ont essayé de les éclairer de leurs lumières particulières : ils ont inquiété les fidèles sans satisfaire les libres ...
... reste été de même des philosophes à leur tour , quand ils ont entrepris mal à propos sur les dogmes de la foi et ont essayé de les éclairer de leurs lumières particulières : ils ont inquiété les fidèles sans satisfaire les libres ...
Page xxiv
... Reste - t - il , dans sa curiosité , étranger et indifférent à ces divers pro- blèmes ? Est - ce de l'homme ou du monde qu'il n'a nulle sollicitude ? ou bien est - ce de Dieu qu'il ne prend aucun souci ? Est - ce l'avenir des choses ...
... Reste - t - il , dans sa curiosité , étranger et indifférent à ces divers pro- blèmes ? Est - ce de l'homme ou du monde qu'il n'a nulle sollicitude ? ou bien est - ce de Dieu qu'il ne prend aucun souci ? Est - ce l'avenir des choses ...
Page xxvi
... reste dans les bras et les mains que l'action de la force .... , vous errez 3 . » Voilà comment je conçois qu'on peut , avec une grande réserve , il est vrai , aborder par la raison cer- tains mystères de la foi . Qu'on me permette ...
... reste dans les bras et les mains que l'action de la force .... , vous errez 3 . » Voilà comment je conçois qu'on peut , avec une grande réserve , il est vrai , aborder par la raison cer- tains mystères de la foi . Qu'on me permette ...
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Common terms and phrases
affirmer âme Aristote assez avons Bacon Bernier Bossuet carac cartes cartésianisme cause causes finales chose qui pense clairement cogito conatus concevons connaissance conséquent considérer corps criterium d'abord Descartes développement dire disciples distinction doctrine doute effet elle-même ensuite Épicure esprit explication faculté fond formes substantielles Gassendi général Henri Le Roy Hobbes Homine idées intelli j'ai juger l'âme l'amour l'auteur l'autre l'entendement l'espace l'esprit l'est l'être l'évidence l'histoire l'homme l'idée l'infini l'intelligence l'objet l'une Leibnitz Leviathan liberté Locke logique lui-même Malebranche manière matière Méditations mémoire ment méthode mieux monde mouvement n'en nature objet organum parfait parler particulier passe passions perfection phantaisie phie philoso philosophie physique plutôt première principe qu'une quæ question quod raison rapport religion remarque reste Rose-Croix s'il science scolastique sens sensation sensualisme sentiment serait seulement simple sorte Spinoza substance suite sujet surtout syllogisme Syntagma système termes Théodicée théorie théorie des idées tion traite vérité voilà volonté vrai
Popular passages
Page 18 - Ainsi toute la Philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la Métaphysique, le tronc est la Physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences...
Page 146 - Le second, de diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus, aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres.
Page 241 - De façon qu'il restait qu'elle eût été mise en moi par une nature qui fût véritablement plus parfaite que je n'étais, et même qui eût en soi toutes les perfections dont je pouvais avoir quelque idée, c'est-à-dire, pour m'expliquer en un mot, qui fût...
Page 129 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 131 - Mais si nous ne savions point que tout ce qui est en nous de réel et de vrai vient d'un Être parfait et infini , pour claires et distinctes que fussent nos idées, nous n'aurions aucune raison qui nous assurât qu'elles eussent la perfection d'être vraies.
Page 117 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Page 210 - Je ne remarque en nous qu'une seule chose qui nous puisse donner juste raison de nous estimer, à savoir l'usage de notre libre arbitre, et l'empire que nous avons sur nos volontés; car il n'ya que les seules actions qui dépendent de ce libre arbitre pour lesquelles nous puissions avec raison être loués ou blâmés; et il nous rend en quelque façon semblables à Dieu en nous faisant maîtres de nous-mêmes, pourvu que nous ne perdions point par lâcheté les droits qu'il nous donne.
Page 189 - Et je ne me dois pas imaginer que je ne conçois pas l'infini par une véritable idée, mais seulement par la négation de ce qui est fini, de même que je comprends le repos et les ténèbres par la négation du mouvement et de la lumière...
Page 418 - Qu'est-ce donc que le temps? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus.
Page 190 - ... j'ai tantôt dit de l'idée du froid. Elle est aussi fort claire et fort distincte, puisque tout ce que mon esprit conçoit clairement et distinctement de réel et de vrai, et qui contient en soi quelque perfection, est contenu et renfermé tout entier dans cette idée.