Fables inédites des XIIe, XIIIe, et XIVe siècles et fables de La Fontaine: rapprochées de celles de tous les auteurs qui avoient, avant lui, traité les mêmes sujets, précédées d'une notice sur les fabulistes, Volume 2A. C. M. Robert E. Cabin, 1825 - Fables |
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Page 18
... bois , Et ne pouvoit qu'avecque peine Souffrir ses jambes de fuseaux , Dont il voyoit l'objet se perdre dans les eaux . Quelle proportion de mes pieds à ma tête ! Disoit - il en voyant leur ombre avec douleur ; Des taillis les plus ...
... bois , Et ne pouvoit qu'avecque peine Souffrir ses jambes de fuseaux , Dont il voyoit l'objet se perdre dans les eaux . Quelle proportion de mes pieds à ma tête ! Disoit - il en voyant leur ombre avec douleur ; Des taillis les plus ...
Page 19
... bois arriere s'en retourne , Où il aura autres nouvelles Qui jà ne lui seront mie belles : Quar au bois avoit des veneurs , Maints gents y avoit et courreurs , Qui ne li plaist pas a ouïr . Qui doncques vist le cerf fouïr , Jamais ne se ...
... bois arriere s'en retourne , Où il aura autres nouvelles Qui jà ne lui seront mie belles : Quar au bois avoit des veneurs , Maints gents y avoit et courreurs , Qui ne li plaist pas a ouïr . Qui doncques vist le cerf fouïr , Jamais ne se ...
Page 20
... bois espés s'en est venus , Par ses cornes est retenus Et arresté en tel maniere Qu'il ne peut avant ne arriere . Par ses cornes la mort reçoit , Qui a ses piés se courrouçoit , Qui sauvé et gueri l'éeussent , Se ses longues cornes ne ...
... bois espés s'en est venus , Par ses cornes est retenus Et arresté en tel maniere Qu'il ne peut avant ne arriere . Par ses cornes la mort reçoit , Qui a ses piés se courrouçoit , Qui sauvé et gueri l'éeussent , Se ses longues cornes ne ...
Page 22
... bois est entré : Mal l'en est encontré : Si vous dirai coment . Ses cornes l'arrestèrent Aus branches où hurtèrent . Si le pristrent la gent . Les jambes desprisoit Et petit les amoit Dont bien eust reconfort . Ses cornes trop amoit Et ...
... bois est entré : Mal l'en est encontré : Si vous dirai coment . Ses cornes l'arrestèrent Aus branches où hurtèrent . Si le pristrent la gent . Les jambes desprisoit Et petit les amoit Dont bien eust reconfort . Ses cornes trop amoit Et ...
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1929 OF OXFORD abite Abst apporte de l'ennui avoit Babete bise C'un olifant Cand cerf chaut chiere Cils cochet Comparaison et Contens conte en quatre conte fait passer Contens du Soleil conter me semble conter pour conter cornes desprisoit Drapiaux élégance laconique ES.-Camer ES.-Cor Ésope esprit Nombre étoit si succinct FABLE III FABLE IX FABLE LXIII FABLE VIII Faern fais si gobes FONTAINE fui l'ornement Gabr Gabrias gens fameux grant Grave par Paul GRECS gromeler Guicc Guill Haud Hypocritis INÉDITES DES XII ipse catus ITALIENS jambes Jupiter l'en ont blâme LATINS lion Mach manteau Minn.-Zing monarque des dieux morale nue apporte moult Mulet passer le précepte Pátre Paul Legrand Phèdre étoit pique D'une élégance Posth prisoit puet qu'aucuns l'en qu'égayant leur esprit raison qu'égayant s'est encore exprimé s'étoit sæpè serm sortes de feinte souriceau t'en fais UNIVERSITY 13 MAY Verdizz XIVe SIÈCLES Ysop YSOPET YSOPET-AVIONNET
Popular passages
Page 11 - Il est velouté comme nous, Marqueté, longue queue, une humble contenance; Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant: Je le crois fort sympathisant Avec messieurs les rats; car il a des oreilles En figure aux nôtres pareilles. Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat L'autre m'a fait prendre la fuite.
Page 10 - Un souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu, Fut presque pris au dépourvu. Voici comme il conta l'aventure à sa mère : J'avais franchi les monts qui bornent cet État, Et trottais comme un jeune rat Qui cherche à se donner carrière...
Page 23 - Rien ne sert de courir; il faut partir à point : Le lièvre et la tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point Sitôt (lue moi ce but. — Sitôt! êtes-vous sage? Repartit l'animal léger : Ma commère, il vous faut purger . Avec quatre grains d'ellébore. — Sage ou non, je parie encore.
Page 10 - L'un doux, bénin et gracieux, Et l'autre turbulent, et plein d'inquiétude. Il a la voix perçante et rude, Sur la tête un morceau de chair. Une sorte de bras dont il s'élève en l'air Comme pour prendre sa volée, La queue en panache étalée.
Page 17 - LE VIEILLARD ET L'ÂNE. Utc vieillard sur son âne aperçut en passant Un pré plein d'herbe et fleurissant; II y lâche sa bête : et le grison se rue Au travers de l'herbe menue , Se vautrant, grattant et frottant, Gambadant, chantant et broutant, Et faisant mainte place nette. L'ennemi vient sur l 'entrefaite. Fuyons , dit alors le vieillard. Pourquoi? répondit le paillard: Me fera- t-on porter double bât , double charge ? Non pas , dit le vieillard , qui prit d'abord le large.
Page 19 - S'en but assés et voulentiers Se remira endementiers , En l'iave, ses cornes et sa teste, Dont il faisoit grant joie et feste, Et moult se loue et moult se prise; Mais de l'autre part trop desprise Ses maigres jambes et ses piés; De l'un se deult, de l'autre est liés.
Page 11 - L'autre animal, tout au contraire, Bien éloigné de nous mal faire, Servira quelque jour peut-être à nos repas. Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine. Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine.