Les grandes découvertes maritimes du treizième au seizième siècle

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A. Degorce-Cadot, 1882 - America - 300 pages
 

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Popular passages

Page 43 - parties du monde. On songea à étudier les arts, les » croyances, les idiomes des peuples qui l'habitaient, et » il fut même question d'établir une chaire de langue » tartare dans l'université de Paris. Des relations roma» nesques , bientôt discutées et approfondies , répandirent » de toutes parts des notions plus justes et plus variées.
Page 217 - Pour voir si nos journaux avaient été tenus exactement, nous fîmes demander à terre quel jour de la semaine c'était. On répondit que c'était jeudi, ce qui nous surprit, parce que, suivant nos journaux, nous n'étions qu'au mercredi. Nous ne pouvions nous persuader de nous être tous trompés d'un jour; j'en fus moi-même plus étonné que les autres, parce qu'ayant toujours 'été assez...
Page 209 - Le mercredi 28 novembre, nous débouquâmes du détroit pour entrer dans la grande mer, à laquelle nous donnâmes ensuite le nom de mer Pacifique, dans laquelle nous naviguâmes pendant le cours de trois mois et vingt jours, sans goûter d'aucune nourriture fraîche. Le biscuit que nous mangions n'était plus du pain, mais une poussière mêlée de vers qui en avaient dévoré toute la substance, et qui, déplus W"1 Environs de Port-Famine.
Page 267 - On ne saurait trop redire à la France, qui cherche aujourd'hui à répandre sa race, sa langue et ses institutions en Afrique, ce qui a ruiné son système colonial dans le Nouveau-Monde, où elle aurait dû prédominer.
Page 42 - France, dans les monastères, chez les seigneurs et jusque dans les derniers rangs de la société, des semences précieuses destinées à germer un peu plus tard. Tous ces voyageurs ignorés, portant les arts de leur patrie dans les contrées lointaines, en rapportaient d'autres connaissances non moins précieuses, et faisaient, sans s'en apercevoir, des échanges plus avantageux que tous ceux du commerce. Par là, non...
Page 210 - Le biscuit que nous mangions n'était plus du pain, mais une poussière mêlée de vers, qui en avaient dévoré la substance et qui, de plus, était d'une puanteur insupportable étant imprégnée d'urine de souris. L'eau que nous étions obligés de boire était également putride et puante. Nous fûmes même contraints, pour ne pas mourir de faim, de manger des morceaux de cuir de bœuf, dont on avait recouvert la grande vergue, pour empêcher que le bois ne rongeât les cordes. Ces cuirs toujours...
Page 37 - Beaucoup de religieux italiens, français, flamands, furent chargés de missions diplomatiques auprès du grand khan. Des Mongols de distinction vinrent à Rome , à Barcelone , à Valence , à Lyon , à Paris , à Londres , à Northampton , et un franciscain du royaume de Naples fut archevêque de Péking.
Page 39 - ... après avoir erré dans toute l'Asie, avait fini par prendre du service chez les Mongols. Un cordelier flamand rencontra dans le fond de la Tartarie une femme de Metz, nommée Paquette, qui avait été enlevée en Hongrie; un orfèvre parisien, dont le frère était établi à Paris sur le grand Pont; et un jeune homme des environs de Rouen, qui s'était trouvé à la prise de Belgrade. Il y vit aussi des Russes, des Hongrois et des Flamands.
Page 43 - plus justes et plus variées. Le monde sembla s'ouvrir « du côté de l'Orient ; la géographie fit un pas immense : « l'ardeur pour les découvertes devint la forme nouvelle « que revêtit l'esprit aventureux des Européens. L'idée « d'un autre hémisphère cessa, quand le nôtre fut mieux « connu, de se présenter à l'esprit comme un paradoxe « dépourvu de toute vraisemblance ; et ce fut en allant à « la recherche du Zipangri de Marc-Pol, que Christophe « Colomb découvrit le Nouveau-Monde....

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