Rhétorique françoise, Volume 2

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 201 - Oui , prince , je languis , je brûle pour Thésée : Je l'aime ; non point tel que l'ont vu les enfers , Volage adorateur de mille objets divers , Qui va du dieu des morts...
Page 178 - Toi seul privé de ce bonheur, En tous lieux rejeté, l'horreur de la nature , Homicide d'un peuple à tes soins confié , De ce peuple aujourd'hui tu te vois oublié.
Page 267 - Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! Je trouve deux hommes en moi : L'un veut que plein d'amour pour toi Mon cœur te soit toujours fidèle. L'autre à tes volontés rebelle Me révolte contre ta loi. L'un tout esprit, et tout...
Page 296 - Dans fon cœur palpitant confultera les Dieux ! Et moi , qui l'amenai triomphante , adorée , Je m'en retournerai feule...
Page 113 - L'antonomase est une espèce de synecdoque, par laquelle on met un nom commun pour un nom propre ou bien un nom propre pour un nom commun. Dans le premier cas, on veut faire entendre que la personne ou la chose dont on parle excelle sur toutes celles qui peuvent être comprises sous le nom commun; et dans le second cas, on fait entendre que celui dont on parle ressemble à ceux dont le nom propre est célèbre par quelque vice ou par quelque vertu.
Page 168 - Je fongeois cette nuit que de mal confumé Côte à côte d'un pauvre on m'avoit inhumé, Et que n'en pouvant pas foufrirle voifinage En mort de qualité je lui tins ce langage : Retire toi Coquin , va pourrir loin d'ici , 11 ne t'appartient pas de m'approcher ainfi...
Page 177 - J'établirai mon trône au-dessus du soleil ; « Et près de l'aquilon , sur la montagne sainte , « J'irai m'asseoir sans crainte: « A mes pieds trembleront les humains éperdus.
Page 173 - Là pour nous enchanter tout eft mis en ufage. Tout prend un corps, une ame, un efprit, un vifage. Chaque Vertu devient une Divinité. Minerve eft la Prudence, & Venus la Beauté. Ce n'eft plus la vapeur qui produit le tonnerre; C'eft Jupiter armé pour effrayer la Terre.
Page 14 - Sur-tout qu'en vos Ecrits la Langue révérée , Dans vos plus grands excès vous foit toujours facrée. En vain vous me frappez d'un fon mélodieux , Si le terme...
Page 288 - Ce n'eft pas qu'il eût apporté aucun foin à cultiver les talens de l'imagination ; au contraire , il s'eft toujours fort attaché à les décrier ; mais il en avoit naturellement une fort noble & fort vive, qui travailloit pour un ingrat , malgré lui-même , Se qui ornoit la raifon en fe cachant d'elle.

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