sous les mêmes rapports, des différents bois de Brésil, dits Fernambouc, Sapan, Lima, SainteMarthe, etc.

VII.

MÉDAILLE DE BRONZE, pour un alliage métalli

que, propre à servir racles de rouleaux pour et qui réunisse, à l'élasticité et à la dureté de l'acier, la propriété de ne pas étre attaqué par les couleurs contenant des dissolutions de cuivre et de fer, en fortes doses. Ou indiquer un moyen galvanique ou autre pour empêcher l'action chimique des couleurs, sur les racles d'acier.

Les racles de composition, qu'on a tenté jusqu'à présent de substituer aux racles d'acier, pour l'impression de couleurs fortement chargées de dissolutions de cuivre ou de fer, résistent suffisamment à l'action de ces dissolutions, mais elles sont trop molles et manquent d'élasticité; aussi s'usent-elles promptement sur le rouleau, d'où il résulte des inconvénients encore plus graves que ceux que présentent les racles d'acier.

VIII.

MÉDAILLE D'ARGENT, pour un apprêt pour les tissus de coton imprimés, n'ayant pas, comme

l'apprêt d'amidon ou de fécule, employé jusqu'à ce jour, l'inconvénient de moisir à l'humidité (ce qui occasionne des taches dans certains fonds à couleur), et présentant en outre l'avantage d'étre plus élastique, de façon que la marchandise ne se chiffonne pas si facilement à la vente. Cet appret ne devrait pas être sensiblement plus cher que l'apprêt d'amidon ou de fécule.

IX.

MÉDAILLE D'ARGENT, pour un moyen de rendre tournante l'huile d'olive, en moins de dix jours, sans addition de substance nuisible à son usage dans les arts.

Le procédé devra être applicable en grand.

X.

MÉDAILLE D'OR, pour une série d'analyses d'air pris dans des cheminées de chaudières à vapeur du département.

Ces analyses devront être au nombre de dix au moins, et faites sur les gaz provenant de foyers construits d'apres des systèmes différents; une grande différence, quant au courant d'air, devra surtout être prise en considération; car on sera sûr, dans ce cas, d'obtenir aussi des dif

férences plus sensibles dans les proportions analytiques.

Le mémoire devra faire une description succincte des appareils sur lesquels les essais auront été faits. On sentira l'importance de cette condition, en réfléchissant que les résultats obtenus par ces analyses, serviront de clef pour la solution d'un grand nombre de questions relatives à la construction des foyers de chaudières à vapeur; car celui-là pourra être considéré comme le meilleur, qui produira la combustion la plus complète du charbon, ce qui certainement ne peut être mieux indiqué que par l'analyse du gaz de la cheminée.

XI.

Médaille d'ARGENT, pour un appret luisant, donnant à la toile de coton un lustre approchant de celui de la soie, sans écraser le fil et sans óter à la toile de sa souplesse.

Cet apprêt, quoiqu'il pût donner une valeur nouvelle aux étoffes de coton, ne devra pas dépasser 3 francs de dépense par pièce.

XII.

MÉDAILLE D'ARGENT, à celui qui aura livré au commerce, avant le 15 Mars 1843, un épaïs

sissant qui remplacerait avec économie la gomme Sénégal dans tous ses usages.

XIII.

Médaille d'or, pour un extrait de garance, offrant au consommateur une économie notable, dans son emploi en teinture, et produisant des couleurs aussi vives et aussi solides que celles que donne la garance elle-même. Ce produit devra avoir déjà été livré au commerce.

Un grand nombre d'échantillons d'extraits de garance ont été envoyés, depuis quelques années, à plusieurs fabricants de Mulhouse, dans le but d'en faire constater les propriétés; mais il est à la connaissance du comité de chimie, qu'aucun de ces extraits n'a jamais réuni les conditions énoncées dans la présente proposition de prix. Tantôt c'était leur manque de solidité, tantôt leur prix plus élevé que celui de la garance, qui en empêchaient l'emploi. Un seul extrait de garance (la fleur de garance de M. Lagier) a été employé en grand, pendant ces dernières années, et encore n'était-ce que pour des genres de fabrication spéciaux : car il s'en faut que ce produit puisse servir pour tous les genres de teinture.

Il est démontré depuis longtemps, que dans

ses,

l'emploi de la garance, en teinture, il se perd une très-grande quantité de matière colorante; et l'on attribue cette perte à des causes divermais dont la principale a été indiquée par M. Henri Schlumberger (Bulletin 39, p. 345). On sait également que les extraits qui ne contiennent plus les substances qui accompagnent le principe colorant, cèdent celui-ci en entier dans l'opération de la teinture. Si on parvenait donc à extraire, de la garance, par un procédé simple et économique, toute la matière colorante, dans un état d'isolement plus ou moins parfait, sans altérer ses propriétés, aucune perte n'aurait lieu; et puisque, par l'extraction directe de cette matière, on en obtient au moins une quantité double de celle que rend la teinture en garance, il semble qu'on pourrait aisément couvrir les frais d'extraction. Nous pensons même qu'on doit pouvoir parvenir à vendre un pareil extrait, avec un avantage de prix sur la garance; aussi est-ce dans cette économie que nous mettons une des principales conditions pour l'obtention du prix.

XIV.

MÉDAILLE D'OR, pour un travail qui démontre le rôle que joue, en teinture, chacune des sub