Ma vocation

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A. Lemerre, 1889 - Authors, French - 444 pages

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Page 306 - DE L'ENFANT A SON RÉVEIL O père qu'adore mon père ! Toi qu'on ne nomme qu'à genoux! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère! On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil. On dit que c'est toi qui fais naître Les petits oiseaux dans les champs, Et qui...
Page 154 - ... et , en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire , je suis à côté de mon brave guide , tout près de la tour qui couronne le sommet ( 2 h.
Page 302 - Si quelqu'un nous entend, qu'il nous prenne en pitié ! 0 toi que nul n'a pu connaître, Et n'a renié sans mentir, Réponds-moi, toi qui m'as fait naître, Et demain me feras mourir ! Puisque tu te laisses comprendre, Pourquoi fais-tu douter de toi ? Quel triste plaisir peux-tu prendre A tenter notre bonne foi...
Page 303 - Brise cette voûte profonde Qui couvre la création ; Soulève les voiles du monde, Et montre-toi, Dieu juste et bon ! Tu n'apercevras sur la terre Qu'un ardent amour de la foi, Et l'humanité tout entière Se prosternera devant toi.
Page 440 - Ma mère chérie, La lutte où j'ai manqué périr prend fin dès ce moment. Dieu ne veut pas que je sois prêtre et je ne le serai point. Une lumière m'a éclairé cette nuit, j'ai vu le Fils à la droite du Père, et la volonté d'en haut m'a été clairement manifestée Que deviendrai-je dans le monde où je tombe brusquement, comme précipité du ciel? Je l'ignore. Je sais seulement que les misères dont j'y serai accablé ne seront rien comparées à celles qui m'assailliraient dans la vie...
Page 58 - Tres cas de la Tuilerie. — Ce qui me fait peur pour toi plus que le sacerdoce, mon enfant, c'est la pauvreté. Ces paroles m'arrivent comme de loin. Je regarde ma mère. Son visage, qu'elle essaye de cacher de ses deux mains, ruisselle de larmes. Je l'embrasse irrésistiblement, et je lui dis, la langue pour la première fois déliée par une tendresse plus forte que mon respect : — Partons sur-le-champ pour Montpellier!
Page 57 - Eh bien, mon fils? me dit-elle s'asseyant à côté de moi. — Eh bien, ma mère?... — Le temps ne t'a pas manqué pour réfléchir. As-tu réfléchi ? — Oui, ma mère, j'ai réfléchi. — Et tu ne te décides pas à entrer au grand séminaire? — Je crois que je ferais bien d'y entrer. — Alors ce n'est pas une résolution prise? — Il est des moments où je voudrais être déjà revêtu de la soutane; puis il en est d'autres où la soutane m'épouvante... — Tu t'effrayes à tort, mon...
Page 428 - Alexandre eût eu le goût ou le loisir de consulter les chancelleries, qu'il se fût rendu à Darmstadt quinze jours plus tôt, eb. S. 355b; la cloche pour le réfectoire ne l'aurait pas interrompu, il ne se serait pas sauvé vers la soupe de midi à toutes jambes, que certainement je lui sautais (= aurais sauté) à la gorge, Favre in Rev. Ы. I XII 1888 S.
Page 63 - J'ignore s'il m'a entendu ; car tandis que je parlais, il a vigoureusement fouaillé ses mulets... 11 est déjà bien loin. La vigne de l'Arboussas tire son nom d'un bois d'arbousiers qui la borne fort agréablement et fort pittoresquement vers le bas, aux environs du ruisseau très encaissé de Paders. Ce ruisseau, complètement à sec aux jours torrides de l'été, a reçu les premières pluies d'octobre, les a gardées, et un léger courant jase parmi les pierres arides qui commencent à reverdir....
Page 159 - J'ose néanmoins m'offrir à vous, Seigneur, dans toute la sincérité de mon âme. Si vous me jugez digne de votre service, prenez-moi, enlevez-moi, ravissez-moi, et que la vertu de votre Droite me soutienne et me fortifie! Si, au contraire, votre...

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