Depuis le commencement du monde jusqu'à l'empire de Charlemagne

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Page 473 - Il connaît la sagesse humaine, toujours courte par quelque endroit; il l'éclairé, il étend ses vues, et puis il l'abandonne à ses ignorances : il l'aveugle, il la précipite, il la confond par elle-même : elle s'enveloppe, elle s'embarrasse, dans ses propres subtilités, et ses précautions lui sont un piège.
Page 442 - C'est sans doute les grands hommes qui font la force d'un empire. La nature ne manque pas de faire naître dans tous les pays des esprits et des courages élevés, mais il faut lui aider à les former.
Page 428 - Aussi avez-vous vu que dans leurs commencements , et même bien avant dans leurs progrès, la pauvreté n'était pas un mal pour eux : au contraire , ils la regardaient comme un moyen de garder leur liberté plus entière , n'y ayant rien de plus libre ni de plus Indépendant qu'un homme qui sait vivre de peu...
Page 423 - A l'âge de trente-trois ans, au milieu des plus vastes desseins qu'un homme eût jamais conçus, et avec les plus justes espérances d'un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir...
Page 414 - Platon, Xénophon, Aristote, et une infinité d'autres, remplirent la Grèce de ces beaux préceptes. Il y eut des extravagants qui prirent le nom de philosophes, mais ceux qui...
Page 367 - ... même empire. Le commerce de tant de peuples divers, autrefois étrangers les uns aux autres, et depuis réunis sous la domination romaine, a été un des plus puissants moyens dont la Providence se soit servie pour donner cours à l'Évangile.
Page 475 - C'est pourquoi tous ceux qui gouvernent se sentent assujettis à une force majeure. Ils font plus ou moins qu'ils ne pensent , et leurs conseils n'ont jamais manqué d'avoir des effets imprévus. Ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans les affaires ; ni ils ne peuvent prévoir le cours que prendra l'avenir» loin qu'ils le puissent forcer.
Page 374 - Et comme dans toutes les affaires il ya ce qui les prépare, ce qui détermine à les entreprendre, et ce qui les fait réussir...
Page 413 - Philolas, et tant d'autres que l'histoire marque, empêchèrent que la liberté ne dégénérât en licence. Des lois simplement écrites, et en petit nombre, tenaient les peuples dans le devoir, et les faisaient concourir au bien commun du pays.
Page 418 - Grèce ; de sorte qu'elles étaient toujours ennemies, plus encore par la contrariété de leurs intérêts que par l'incompatibilité de leurs humeurs. Les villes grecques ne voulaient la domination ni de l'une ni de l'autre ; car outre que chacun souhaitait pouvoir conserver sa liberté, elles trouvaient l'empire de ces deux républiques trop fâcheux.

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