Guerre-militarisme |
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... général fit fusiller un vieux bonhomme qui avait caché , dans son jardin , sous un tas de fumier , quelques kilogrammes de lard salé . Le 1er novembre , nous avions marché toute la journée et , vers trois heures , nous arrivions à la ...
... général fit fusiller un vieux bonhomme qui avait caché , dans son jardin , sous un tas de fumier , quelques kilogrammes de lard salé . Le 1er novembre , nous avions marché toute la journée et , vers trois heures , nous arrivions à la ...
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... général ... Où est - il ce bougre - là ? qu'on me l'amène ! ... Est - ce qu'on se fout de moi , ici ? Il soufflait , bredouillait des mots inintelligibles , frappait la terre du pied , invectivait le chef de gare . Enfin , tous les deux ...
... général ... Où est - il ce bougre - là ? qu'on me l'amène ! ... Est - ce qu'on se fout de moi , ici ? Il soufflait , bredouillait des mots inintelligibles , frappait la terre du pied , invectivait le chef de gare . Enfin , tous les deux ...
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Jean Grave. creuses , et le général continuait d'injurier le chef de gare , qui continuait à se venger sur le télégraphe , dont les sonneries deve- naient de plus en plus précipitées et démentes ... De temps en temps , des trains s ...
Jean Grave. creuses , et le général continuait d'injurier le chef de gare , qui continuait à se venger sur le télégraphe , dont les sonneries deve- naient de plus en plus précipitées et démentes ... De temps en temps , des trains s ...
Page 17
... général était sorti du bureau du télégraphe , plus animé , plus rouge , plus colère que jamais . Il bredouilla quelque chose , et aussitôt il se fit un grand remuement . On entendit des cli- quetis de sabre ; des voix s'appelaient , se ...
... général était sorti du bureau du télégraphe , plus animé , plus rouge , plus colère que jamais . Il bredouilla quelque chose , et aussitôt il se fit un grand remuement . On entendit des cli- quetis de sabre ; des voix s'appelaient , se ...
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... général , accompagné de notre lieutenant - colonel qui se tenait à sa droite , très raide , l'oeil rond , vint nous passer en revue l'après - midi . Son regard luisant , sont teint de braise , sa voix pâteuse disaient qu'il avait bien ...
... général , accompagné de notre lieutenant - colonel qui se tenait à sa droite , très raide , l'oeil rond , vint nous passer en revue l'après - midi . Son regard luisant , sont teint de braise , sa voix pâteuse disaient qu'il avait bien ...
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Common terms and phrases
ALPHONSE KARR armées permanentes armes Aumale avaient baïonnette balles bataille Bergeret bêtes Biribi blessés Bou-Saada BOUCHER DE PERTHES bras c'était cadavres camarades canons capitaine caporal caserne cellule CHARLES RICHET chef cheval chose ciel civilisation cœur colonel commandant coup crapaudine crimes devant Dieu Edeline éditeur enfants ERCKMANN-CHATRIAN Favières femmes féroces force fusil général GEORGES HUGO gloire gouvernement guerre héros hommes humaine j'ai jamais jambes jeunes jour Journal Kabyles l'armée l'esprit militaire l'homme l'humanité laisse LEON TOLSTOÏ Lucien DESCAVES lutte main maladies marche massacre ment Microbourg mille milliards millions misère morale mort Napoléon Ier nations Nihilbourg nuit officiers pages paix passer patrie pauvres pendant pensée peuples Pirou prince Prussiens qu'un raison reste Revue Blanche rien route rue de Grenelle sabre sang sanglante sauvage sentiment serait sergent service seul sociale société soldats sorte souffre Stock terre tête tion tomber Touère troupes trouve tuer village voilà voix yeux
Popular passages
Page 125 - Les peuples plus éclairés, se ressaisissant du droit de disposer eux-mêmes de leur sang et de leurs richesses, apprendront peu à peu à regarder la guerre comme le fléau le plus funeste, comme le plus grand des crimes.
Page 347 - ... c'est un corps animé d'une infinité de passions différentes , qu'un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie : c'est une troupe d'hommes armés qui suivent aveuglément les ordres d'un chef, dont ils ne savent pas les intentions : c'est une multitude...
Page 98 - D'ailleurs , ce n'est pas eux qu'il faut punir, ce sont ces barbares sédentaires qui du fond de leur cabinet ordonnent , dans le temps de leur digestion, le massacre d'un million d'hommes, 1 La Crimée, qui toutefois n'a été réunie à la Russie qu'en 1 783.
Page 98 - Nous avons plus de matière qu'il ne nous en faut, dit-il, pour faire beaucoup de mal, si le mal vient de la matière; et trop d'esprit, si le mal vient de l'esprit. Savez-vous bien, par exemple, qu'à l'heure que je vous parle, il ya cent mille fous de notre espèce, couverts de chapeaux, qui tuent cent mille autres animaux couverts d'un turban, ou qui sont massacrés par eux, et que, presque par toute la terre, c'est ainsi qu'on en use de temps immémorial?
Page 5 - De l'injustice des premiers hommes, comme de son unique source, est venue la guerre, ainsi que la nécessité où ils se sont trouvés de se donner des maîtres qui fixassent leurs droits et leurs prétentions. Si, content du sien, on eût pu s'abstenir du bien de ses voisins, on avait pour toujours la paix et la liberté.
Page 80 - ... réciproquement de larges plaies d'où peut couler votre sang jusqu'à la dernière goutte, sans que vous puissiez craindre d'en échapper. Mais, comme vous devenez d'année à autre plus raisonnables, vous avez bien enchéri sur cette vieille manière de vous exterminer : vous avez de petits globes, qui vous tuent tout d'un coup, s'ils peuvent seulement vous atteindre à la tête ou à la poitrine ; vous en avez d'autres...
Page 80 - Que si l'on vous disait que tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine, et qu'après avoir miaulé tout leur soûl ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres, et ont joué ensemble de la dent et de la griffe ; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'air à dix lieues de là par...
Page 55 - Quand je songe seulement à ce mot, la guerre, il me vient un effarement comme si l'on me parlait de sorcellerie, d'inquisition, d'une chose lointaine, finie, abominable, monstrueuse, contre nature.
Page 5 - La guerre a pour elle l'antiquité; elle a été dans tous les siècles: on l'a toujours vue remplir le monde de veuves et d'orphelins, épuiser les familles d'héritiers, et faire périr les frères à une même bataille.
Page 125 - Peu à peu les préjugés commerciaux se dissiperont; un faux intérêt mercantile perdra l'affreux pouvoir d'ensanglanter la terre , et de ruiner les nations sous prétexte de les enrichir. Comme les peuples se rapprocheront enfin dans les principes de la politique et de la morale, comme chacun d'eux, pour son propre avantage , appellera les étrangers à un partage plus égal des biens qu'il doit à la nature ou à son industrie , toutes ces causes qui produisent, enveniment, perpétuent les haines...