Œuvres complètes, avec des examens sur chaque pièce, précédées de sa vie et de son éloge, par Laharpe, Volume 3 |
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ABNER AMAN amour ASSUÉRUS ATHALIE avoit ayant beau bras cacher cæur chante charmes cher chercher CHOEUR choses ciel cieux commence corps coup cours crainte David demande devant Dieu dieux Diogène dire disoit dit-il divin doit donne éclat élevé enfant enfin ennemis esprit ESTHER éternel étoient étoit fais femme fidèle fille fils font frères garde gloire grace Grecs heureux homme ISRAÉLITE j'ai jeter jeune JOAD Joas JOSABET jour juge Juifs l'autre l'un laisse lévites lieu lieux livre lui-même lumière mains maison malheureux MATHAN mère monde mort mortels n'en nuit paix parle paroles passé père personnes peuple pieds plein pleurs Polycarpe porte PREMIÈRE présent prêtres prince propre puisse qu'à qu'un Racine regarde règne reine rend reste rien rois s'il sacrés saint sais sang SCÈNE Seigneur sera seul soin soleil songe sorte sujet temple terre traits trône trouble trouver vérité veut vient vois voit voix voyant yeux
Popular passages
Page 137 - Comment en un plomb vil l'or pur s'est-il changé? Quel est dans le lieu saint ce pontife égorgé? Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide! De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes?
Page 168 - Je vois d'Ochozias et le port et le geste; Tout me retrace enfin un sang que je déteste. David, David triomphe : Achab seul est détruit. Impitoyable Dieu, toi seul as tout conduit ! C'est toi qui, me flattant d'une vengeance aisée, M'as vingt fois en un jour à moi-même opposée : Tantôt pour un enfant excitant mes remords, Tantôt m'éblouissant de tes riches trésors, Que j'ai craint de livrer aux flammes, au pillage.
Page 106 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi; « Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. « Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, « Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser; Et moi, je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de chair meurtris, et traînés dans la fange.
Page 88 - Du zèle de ma loi que sert de vous parer? « Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer? « Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices? « Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses? « Le sang de vos rois crie, et n'est point écouté. « Rompez , rompez tout pacte avec l'impiété ; « Du milieu de mon peuple exterminez les crimes : « Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
Page 149 - Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 99 - Vous qui ne connaissez qu'une crainte servile, Ingrats, un Dieu si bon ne peut-il vous charmer? Est-il donc à vos cœurs, est-il si difficile Et si pénible de l'aimer? L'esclave craint le tyran qui l'outrage ; Mais des enfants l'amour est le partage.
Page 105 - Ni vous rendre raison du sang que j'ai versé : Ce que j'ai fait, Abner, j'ai cru le devoir faire. Je ne prends point pour juge un peuple téméraire Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d'éclatants succès ma puissance établie A fait jusqu'aux deux mers respecter Athalie; Par moi Jérusalem goûte...
Page 137 - Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés. Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités. Temple, renverse-toi. Cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes?
Page 15 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse des vains honneurs et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Page 112 - Votre père ? JOAS. Je suis, dit-on, un orphelin Entre les bras de Dieu jeté dès ma naissance, Et qui de mes parents n'eus jamais connaissance. ATHALIE. Vous êtes sans parents ? JOAS. Ils m'ont abandonné.