Choix de moralistes français: avec notices biographiques |
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... qu'il en vint jusqu'à la trente - deuxième proposition du premier livre d'Euclide . Comme il en était là - des- sus , mon père entra dans le lieu où il était sans que mon frère l'entendit ; il le trouva si fort ap- pliqué qu'il fut ...
... qu'il en vint jusqu'à la trente - deuxième proposition du premier livre d'Euclide . Comme il en était là - des- sus , mon père entra dans le lieu où il était sans que mon frère l'entendit ; il le trouva si fort ap- pliqué qu'il fut ...
Page xiii
... en ce temps - là et à l'âge de dix - neuf ans qu'il inventa cette machine d'arithmétique par laquelle on fait non - seulement toutes sortes de supputations sans plume et sans jetons , mais on les fait même sans savoir aucune règle d ...
... en ce temps - là et à l'âge de dix - neuf ans qu'il inventa cette machine d'arithmétique par laquelle on fait non - seulement toutes sortes de supputations sans plume et sans jetons , mais on les fait même sans savoir aucune règle d ...
Page xiv
... en même temps soumis à toutes les choses de la religion comme un enfant ; et cette simplicité a régné en lui toute sa vie : de sorte que depuis même qu'il se résolut de ne plus faire d'autre étude que celle de la religion , il ne s'est ...
... en même temps soumis à toutes les choses de la religion comme un enfant ; et cette simplicité a régné en lui toute sa vie : de sorte que depuis même qu'il se résolut de ne plus faire d'autre étude que celle de la religion , il ne s'est ...
Page xvi
... en un moment par l'attouchement d'une sainte épine ; et ce miracle fut si authentique qu'il a été avoué de tout le monde , ayant été attesté par de très grands médecins et par les plus habiles chirurgiens de France , et ayant été ...
... en un moment par l'attouchement d'une sainte épine ; et ce miracle fut si authentique qu'il a été avoué de tout le monde , ayant été attesté par de très grands médecins et par les plus habiles chirurgiens de France , et ayant été ...
Page xx
... en voir des preuves ; car aussitôt qu'il se présentait quelque occasion où j'avais besoin du secours de mon frère , il l'em- brassait avec tant de soin et de témoignage d'affec- tion que je n'avais pas lieu de douter qu'il ne m'ai- mât ...
... en voir des preuves ; car aussitôt qu'il se présentait quelque occasion où j'avais besoin du secours de mon frère , il l'em- brassait avec tant de soin et de témoignage d'affec- tion que je n'avais pas lieu de douter qu'il ne m'ai- mât ...
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FRE-CHOIX DE MORALISTES FRANCA Pierre 1541-1603 Charron,Blaise 1623-1662 Pascal No preview available - 2016 |
Common terms and phrases
advis ætherée Aristote aspre asseuré autruy ayse bestes bransle Bruyère cause cecy celuy ceste CHAPITRE chascun cholere choses cognoissance cognoistre contraire corps coustume creance cueur d'autruy d'estre debvoir desirs Dieu difference dire diverses divine doibt droict enfans esprit estat esté dict estoit estonne estrange estre faict foible foiblesse folie general gens goust hommes humaine imperieusement ingenieux jugement justice l'ame raisonnable l'esprit l'Estat l'homme loix maistre maux memoire ment mesme misere monde monstre mort n'y a rien nature naturelle necessaire necessité non-seulement pable passion penser personne peust philosophes plaisir Platon plustost poinct pource pourquoy premiere presente preud'hommie prince propre quæ quam quoy reigle religion s'en s'il sage sagesse sçait sçavoir science sens sent seroit seulement soing sorte soubs souvent soy-mesme subject tesmoin thorité tion tousjours toutesfois traicter troisiesme trouve truy vanité Vauvenargues verité vertu veue veust vice vient Voylà vray
Popular passages
Page 317 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 365 - Je vois d'autres personnes auprès de moi, d'une semblable nature: je leur demande s'ils sont mieux instruits que moi, ils me disent que non; et sur cela, ces misérables égarés, ayant regardé autour d'eux, et ayant vu quelques objets plaisants, s'y sont donnés et s'y sont attachés. Pour moi, je n'ai pu y prendre d'attache...
Page 362 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine; et cependant ! sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 468 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage ; il est bon , et fait de main d'ouvrier.
Page 355 - ... quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices; mais n'en aurezvous point d'autres? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie; et qu'à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude...
Page 309 - Que l'homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent ; qu'il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'Univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du...
Page 492 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 469 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence, que le premier d'un style plein et uniforme montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple : il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails; il fait une anatomie : tantôt il feint, il exagère , il passe le vrai dans la nature, il en fait...
Page 511 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre: il dort peu et d'un sommeil fort léger: il est abstrait, rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide: il oublie de dire ce qu'il sait, ou de parler d'événements qui lui sont connus...
Page 317 - L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder, et...