Choix de moralistes français: avec notices biographiques |
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Page xii
... premier livre d'Euclide . Comme il en était là - des- sus , mon père entra dans le lieu où il était sans que mon frère l'entendit ; il le trouva si fort ap- pliqué qu'il fut longtemps sans s'apercevoir de sa venue . On ne peut dire ...
... premier livre d'Euclide . Comme il en était là - des- sus , mon père entra dans le lieu où il était sans que mon frère l'entendit ; il le trouva si fort ap- pliqué qu'il fut longtemps sans s'apercevoir de sa venue . On ne peut dire ...
Page xxv
... premier homme , qui , étant déchu par là de son état , tomba tout d'un coup dans la misère , dans la faiblesse , dans l'erreur et dans l'aveugle- ment , mais encore dans tous ses descendants , à qui ce même homme a communiqué et ...
... premier homme , qui , étant déchu par là de son état , tomba tout d'un coup dans la misère , dans la faiblesse , dans l'erreur et dans l'aveugle- ment , mais encore dans tous ses descendants , à qui ce même homme a communiqué et ...
Page xxxi
... premier duc de La Rochefoucauld , mort en 1650 , était neveu , à la mode de Bretagne , du précé- dent . Les ainés de la famille ont toujours porté le nom de François , depuis le premier , mort en 1517 , en faveur duquel la baronnie de ...
... premier duc de La Rochefoucauld , mort en 1650 , était neveu , à la mode de Bretagne , du précé- dent . Les ainés de la famille ont toujours porté le nom de François , depuis le premier , mort en 1517 , en faveur duquel la baronnie de ...
Page xliii
... premier qui ait loué des académiciens vi- vants . On se rappelle encore les traits heureux dont il caractérisa Bossuet , La Fontaine et Des- préaux . Les ennemis de l'auteur affectèrent de regar- der ce discours comme une satire . Ils ...
... premier qui ait loué des académiciens vi- vants . On se rappelle encore les traits heureux dont il caractérisa Bossuet , La Fontaine et Des- préaux . Les ennemis de l'auteur affectèrent de regar- der ce discours comme une satire . Ils ...
Page 2
... premier et simple mot de sagesse , conçoivent facilement et imaginent quelque qualité , suffisance ou habi- opinions , creances desquelles ( ou la feinte est bien grande , et qui enfin se descouvre ) sourdent les externes . Je dis con ...
... premier et simple mot de sagesse , conçoivent facilement et imaginent quelque qualité , suffisance ou habi- opinions , creances desquelles ( ou la feinte est bien grande , et qui enfin se descouvre ) sourdent les externes . Je dis con ...
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FRE-CHOIX DE MORALISTES FRANCA Pierre 1541-1603 Charron,Blaise 1623-1662 Pascal No preview available - 2016 |
Common terms and phrases
advis ætherée Aristote aspre asseuré autruy ayse bestes bransle Bruyère cause cecy celuy ceste CHAPITRE chascun cholere choses cognoissance cognoistre contraire corps coustume creance cueur d'autruy d'estre debvoir desirs Dieu difference dire diverses divine doibt droict enfans esprit estat esté dict estoit estonne estrange estre faict foible foiblesse folie general gens goust hommes humaine imperieusement ingenieux jugement justice l'ame raisonnable l'esprit l'Estat l'homme loix maistre maux memoire ment mesme misere monde monstre mort n'y a rien nature naturelle necessaire necessité non-seulement pable passion penser personne peust philosophes plaisir Platon plustost poinct pource pourquoy premiere presente preud'hommie prince propre quæ quam quoy reigle religion s'en s'il sage sagesse sçait sçavoir science sens sent seroit seulement soing sorte soubs souvent soy-mesme subject tesmoin thorité tion tousjours toutesfois traicter troisiesme trouve truy vanité Vauvenargues verité vertu veue veust vice vient Voylà vray
Popular passages
Page 317 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 365 - Je vois d'autres personnes auprès de moi, d'une semblable nature: je leur demande s'ils sont mieux instruits que moi, ils me disent que non; et sur cela, ces misérables égarés, ayant regardé autour d'eux, et ayant vu quelques objets plaisants, s'y sont donnés et s'y sont attachés. Pour moi, je n'ai pu y prendre d'attache...
Page 362 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine; et cependant ! sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 468 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage ; il est bon , et fait de main d'ouvrier.
Page 355 - ... quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices; mais n'en aurezvous point d'autres? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie; et qu'à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude...
Page 309 - Que l'homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent ; qu'il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'Univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du...
Page 492 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 469 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence, que le premier d'un style plein et uniforme montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple : il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails; il fait une anatomie : tantôt il feint, il exagère , il passe le vrai dans la nature, il en fait...
Page 511 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre: il dort peu et d'un sommeil fort léger: il est abstrait, rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide: il oublie de dire ce qu'il sait, ou de parler d'événements qui lui sont connus...
Page 317 - L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder, et...