Choix de moralistes français: avec notices biographiques |
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Page xvii
... maux étaient si grands qu'il ne pouvait les satisfaire , quoiqu'il en eût un grand désir . Ce renouvellement de ses maux commença par un mal de dents qui lui ôta absolument le sommeil . Dans ses grandes veilles il lui vint une nuit dans ...
... maux étaient si grands qu'il ne pouvait les satisfaire , quoiqu'il en eût un grand désir . Ce renouvellement de ses maux commença par un mal de dents qui lui ôta absolument le sommeil . Dans ses grandes veilles il lui vint une nuit dans ...
Page xxi
... maux par la force de la grâce à laquelle tout - en est dû , n'ayant de moi que la misère et l'hor- ◅ reur . » Il s'était ainsi dépeint lui - même , afin qu'ayant continuellement devant les yeux la voie par laquelle Dieu le conduisait ...
... maux par la force de la grâce à laquelle tout - en est dû , n'ayant de moi que la misère et l'hor- ◅ reur . » Il s'était ainsi dépeint lui - même , afin qu'ayant continuellement devant les yeux la voie par laquelle Dieu le conduisait ...
Page xxii
... maux , dans la privation de tous les biens et de tous les plaisirs des sens , exempt de toutes les passions qui travaillent pendant tout le cours de la vie , sans ambition , sans avarice , dans l'attente continuelle de la mort . N'est ...
... maux , dans la privation de tous les biens et de tous les plaisirs des sens , exempt de toutes les passions qui travaillent pendant tout le cours de la vie , sans ambition , sans avarice , dans l'attente continuelle de la mort . N'est ...
Page xxiii
... maux , c'est - à - dire sans se plaindre ; et une fois , dans le plus fort de sa douleur , le dix - septième d'août , il me pria de faire une consultation , mais il entra en même temps en scrupule , et me dit : « Je crains qu'il - n'y ...
... maux , c'est - à - dire sans se plaindre ; et une fois , dans le plus fort de sa douleur , le dix - septième d'août , il me pria de faire une consultation , mais il entra en même temps en scrupule , et me dit : « Je crains qu'il - n'y ...
Page xxx
... maux et dans ses ma- ladies ( qui ne l'ont presque jamais laissé sans douleur pendant toute sa vie ) ; qui lui faisait pra- tiquer des mortifications très rudes et très sévères envers lui - même ; qui faisait que non - seulement il ...
... maux et dans ses ma- ladies ( qui ne l'ont presque jamais laissé sans douleur pendant toute sa vie ) ; qui lui faisait pra- tiquer des mortifications très rudes et très sévères envers lui - même ; qui faisait que non - seulement il ...
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FRE-CHOIX DE MORALISTES FRANCA Pierre 1541-1603 Charron,Blaise 1623-1662 Pascal No preview available - 2016 |
Common terms and phrases
advis ætherée Aristote aspre asseuré autruy ayse bestes bransle Bruyère cause cecy celuy ceste CHAPITRE chascun cholere choses cognoissance cognoistre contraire corps coustume creance cueur d'autruy d'estre debvoir desirs Dieu difference dire diverses divine doibt droict enfans esprit estat esté dict estoit estonne estrange estre faict foible foiblesse folie general gens goust hommes humaine imperieusement ingenieux jugement justice l'ame raisonnable l'esprit l'Estat l'homme loix maistre maux memoire ment mesme misere monde monstre mort n'y a rien nature naturelle necessaire necessité non-seulement pable passion penser personne peust philosophes plaisir Platon plustost poinct pource pourquoy premiere presente preud'hommie prince propre quæ quam quoy reigle religion s'en s'il sage sagesse sçait sçavoir science sens sent seroit seulement soing sorte soubs souvent soy-mesme subject tesmoin thorité tion tousjours toutesfois traicter troisiesme trouve truy vanité Vauvenargues verité vertu veue veust vice vient Voylà vray
Popular passages
Page 317 - Les sciences ont deux extrémités qui se touchent: la première est la pure ignorance naturelle, où se trouvent tous les hommes en naissant. L'autre extrémité est celle où arrivent les grandes âmes, qui, ayant parcouru tout ce que les hommes peuvent savoir, trouvent qu'ils ne savent rien, et se rencontrent en cette même ignorance d'où ils étaient partis; mais c'est une ignorance savante qui se connaît.
Page 365 - Je vois d'autres personnes auprès de moi, d'une semblable nature: je leur demande s'ils sont mieux instruits que moi, ils me disent que non; et sur cela, ces misérables égarés, ayant regardé autour d'eux, et ayant vu quelques objets plaisants, s'y sont donnés et s'y sont attachés. Pour moi, je n'ai pu y prendre d'attache...
Page 362 - Certainement rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine; et cependant ! sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme; de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.
Page 468 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage ; il est bon , et fait de main d'ouvrier.
Page 355 - ... quel mal vous arrivera-t-il en prenant ce parti? Vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère, véritable. A la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire, dans les délices; mais n'en aurezvous point d'autres? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie; et qu'à chaque pas que vous ferez dans ce chemin, vous verrez tant de certitude...
Page 309 - Que l'homme contemple donc la Nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent ; qu'il regarde cette éclatante lumière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'Univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du...
Page 492 - Il ya quelquefois dans le cours de la vie de si chers plaisirs et de si tendres engagements que l'on nous défend , qu'il est naturel de désirer du moins qu'ils fussent permis : de si grands charmes ne peuvent être surpassés que par celui de savoir y renoncer par vertu.
Page 469 - J'ai lu Malherbe et Théophile. Ils ont tous deux connu la nature, avec cette différence, que le premier d'un style plein et uniforme montre tout à la fois ce qu'elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple : il en fait la peinture ou l'histoire. L'autre sans choix, sans exactitude, d'une plume libre et inégale, tantôt charge ses descriptions, s'appesantit sur les détails; il fait une anatomie : tantôt il feint, il exagère , il passe le vrai dans la nature, il en fait...
Page 511 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre: il dort peu et d'un sommeil fort léger: il est abstrait, rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide: il oublie de dire ce qu'il sait, ou de parler d'événements qui lui sont connus...
Page 317 - L'étendue visible du monde nous surpasse visiblement; mais comme c'est nous qui surpassons les petites choses, nous nous croyons plus capables de les posséder, et...