Histoire de la littérature française au dix-huitième siècle, Volume 1Chez les Editeurs, 1853 - French literature |
From inside the book
Results 1-5 of 72
Page 15
... nouvelle . La langue riche et pittoresque de Rabelais , de Montaigne , d'Amyot , a fini son temps ; celle même de Mathurin Régnier est renvoyée au sei- zième siècle . Ainsi s'accomplit la péripétie inaugurée par les noms de Malherbe et ...
... nouvelle . La langue riche et pittoresque de Rabelais , de Montaigne , d'Amyot , a fini son temps ; celle même de Mathurin Régnier est renvoyée au sei- zième siècle . Ainsi s'accomplit la péripétie inaugurée par les noms de Malherbe et ...
Page 18
... nouvelle dont l'âge mûr aura besoin à son tour . Ainsi se font la plupart des révolutions morales et intellectuelles , aussi bien que des révolu- tions politiques ; voyez la Renaissance et la Réfornia- tion . Mais ce qui caractérise la ...
... nouvelle dont l'âge mûr aura besoin à son tour . Ainsi se font la plupart des révolutions morales et intellectuelles , aussi bien que des révolu- tions politiques ; voyez la Renaissance et la Réfornia- tion . Mais ce qui caractérise la ...
Page 37
... nouvelles doctrines ne s'est point laissé surprendre au sommeil . Enfermé dans cette citadelle de l'Église , qui enveloppe et garde tout un système politique et social , Bossuet paraît , au juste moment , sur tous les points attaqués ...
... nouvelles doctrines ne s'est point laissé surprendre au sommeil . Enfermé dans cette citadelle de l'Église , qui enveloppe et garde tout un système politique et social , Bossuet paraît , au juste moment , sur tous les points attaqués ...
Page 52
... intitulé : Il faut prendre un parti ; à côté de choses abominables , quelle verve et quelle puissance ! Deux acquisitions tout à fait nouvelles enrichissent 3 la littérature française du dix - huitième siècle . 52 INTRODUCTION .
... intitulé : Il faut prendre un parti ; à côté de choses abominables , quelle verve et quelle puissance ! Deux acquisitions tout à fait nouvelles enrichissent 3 la littérature française du dix - huitième siècle . 52 INTRODUCTION .
Page 53
... Elles s'ouvrirent par les désordres de la régence . La hardiesse des idées n'est pas alors au niveau de la hardiesse des actions ; la littérature nouvelle ne se proportionne pas à l'extrême licence des mœurs . Ces années INTRODUCTION . 53.
... Elles s'ouvrirent par les désordres de la régence . La hardiesse des idées n'est pas alors au niveau de la hardiesse des actions ; la littérature nouvelle ne se proportionne pas à l'extrême licence des mœurs . Ces années INTRODUCTION . 53.
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime âme assez beau Bossuet Buffon caractère Chapitre chose chrétien christianisme cœur comédie Confessions conscience Crébillon d'Alembert d'autres déisme Diderot Dieu dire Discours dix-huitième siècle dix-septième siècle donne doute écrit écrivains époque esprit eût Fénelon Fontenelle force forme général génie genre gloire goût gouvernement Henriade hommes humaine idées J. J. Rousseau jamais jugement l'âme l'amour l'auteur l'Esprit des lois l'histoire l'homme l'humanité l'idée laisse Lettres persanes littéraire littérature française livre Louis Racine Louis XIV lui-même Madame Madame Dacier Madame de Lambert manque Marivaux Maxime ment mœurs Molière monde Montesquieu morale Motte n'en nature naturel ouvrage parler passions pensée personne peuple peut-être philosophie poëme poésie poëte politique premier presque principe prose qu'un quelquefois raison rapport religion reste rien Rollin roman satire scène science semble sentiment serait seul social société sorte souvent stoïcisme style sujet surtout système talent théâtre théisme tième tion tragédie traits trouve Vauvenargues vérité vertu vices Vinet Voltaire vrai
Popular passages
Page 199 - Oui, je vois ces défauts dont votre âme murmure, Comme vices unis à l'humaine nature; Et mon esprit, enfin, n'est pas plus offensé, De voir un homme fourbe, injuste, intéressé, Que de voir des vautours affamés de carnage, Des singes malfaisants, et des loups pleins de rage.
Page 387 - Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes , parce que , si nous les supposions des hommes , on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens.
Page 292 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 376 - ... et plus que tout cela, le ridicule perpétuel jeté sur la vertu, forment, je crois, le. caractère du plus grand nombre des courtisans, marqué dans tous les lieux et dans tous les temps.
Page 256 - Je ne vous aime point, monsieur, vous m'avez fait les maux qui pouvaient m'être les plus sensibles, à moi votre disciple et votre enthousiaste. Vous avez perdu Genève pour le prix de l'asile que vous y avez reçu; vous avez aliéné de moi mes concitoyens pour le prix des applaudissements que je vous ai prodigués parmi eux. C'est vous qui me...
Page 228 - Être éternel. Rassemble autour de moi l'innombrable foule de mes semblables; qu'ils écoutent mes confessions , qu'ils gémissent de mes indignités , qu'ils rougissent de mes misères °. Que chacun d'eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité; et puis qu'un seul te dise , s'il l'ose , Je fus meilleur que cet homme-là.
Page 91 - Il n'aimait pas moins le vin, la bonne chère, la chasse avec fureur, la musique avec une sorte de ravissement, et le jeu encore, où il ne pouvait supporter d'être vaincu, et où le danger avec lui était extrême...
Page 387 - On ne peut se mettre dans l'esprit que Dieu, qui est un être très sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir.
Page 213 - En me levant avant le soleil pour aller voir , contempler son lever dans mon jardin , quand je voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni lettres, ni visites n'en vinssent troubler le charme.
Page 259 - Rome est celui de conquérir le monde et d'y faire régner la vertu. Quand Cynéas prit notre sénat pour une assemblée de rois, il ne fut ébloui ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée; il n'y entendit point cette éloquence frivole, l'étude et le charme des hommes futiles. Que vit donc Cynéas de si majestueux?